Guy Bedos s'est éteint, ce jeudi 28 mai 2020. Né le 15 juin 1934 à Alger, il était l'un des humoristes français les plus populaires de sa génération. Guy Bedos nous a quittés. L'humoriste français est décédé, peu de temps avant d'avoir pu fêter ses 86 ans. La nouvelle a été officialisée ce jeudi 28 mai par son fils, Nicolas, lui aussi réputé pour son humour acerbe, sur les réseaux sociaux.
Sa carrière d'humoriste et acteur, longue de 55 ans, avait fait de lui l'un des artistes français les plus populaires de sa génération. Il fait ses premiers pas dans l'humour en 1965 en duo avec son épouse de l'époque, Sophie Daumier. En parallèle, Guy Bedos se lance dans le cinéma. "Le Pistonné", "Nous irons tous au paradis", ou encore "Survivre avec les loups", au total, Guy Bedos jouera dans plus de 30 films, et presque autant de pièces de théâtre. En 1990, Guy Bedos remporte le Molière du meilleur one-man show.
Engagé à gauche, il fera de la satire politique sa spécialité, n'hésitant pas à égratigner les personnalités de droite. Guy Bedos était membre du comité d'honneur de l'Association pour le droit de mourir dans la dignité. Lors de l'élection présidentielle de 2012, il avait co-signé un appel demandant aux candidats de déposer un projet de loi pour légaliser l'euthanasie.
Les réactions à la mort de Guy Bedos sont nombreuses. Les mondes de la politique, du spectacle ou encore du cinéma saluent unanimement un artiste d'exception. "Il était beau. Il était drôle. Il était libre et courageux. Comme je suis fier de t'avoir eu comme père", a confié Nicolas Bedos sur son compte Twitter. Après ce message, les hommages à l'humoriste, décédé peu de temps avant ses 86 ans, sont nombreux. À la suite d'une carrière longue de 55 ans, il était l'un des artistes les plus appréciés de sa génération.
"Je l'aimais et l'aimerai pour la vie"
Le mot de la fin revient au compte officiel de la Cinémathèque, qui se permet un clin d'œil au film "Nous irons tous au paradis", dans lequel jouait Guy Bedos, accompagné de Jean Rochefort ou de Claude Brasseur : "Nous irons tous au paradis, même lui."
Guy Bedos avait débuté au cinéma dans un film de Marc Allégret "Futures vedettes" (1954) aux côtés de Brigitte Bardot, Jean Marais et Mylène Demongeot. Le cinéaste Marcel Carné l'engage dans "Les Tricheurs" avec une pléiade de jeunes acteurs tous prometteurs comme Jean-Paul belmondo,(dont ce sera son premier ami à Paris), Laurent Terzieff, Pascale Petit ou Jacques Perrin.
Il lui faudra attendre la rencontre avec Jean Renoir qui lui propose de jouer dans "Le Caporal epinglé" (1961), puis au tour de Jacques Barratier qui le dirige dans "Dragées au poivre" où il donne la réplique à Simone Signoret. Mais c'est Yves Robert qui sera le mieux lui offrir des rôles sur mesure, d'abord autour d'une bande de copains : Philippe Noiret, Pierre Mondy, Claude Rich, Michael Lonsdale et Christian Marin et ce fut "Les Copains" (1964).
1969, une date importante, Claude Berri le dirige au côté de Coluche dans "Le Pistonné", la suite du "Vieil homme et l'enfant" ou "Le Cinéma de Papa"....Dans "Le Jardin qui bascule" (1974) de Guy Gilles, Bedos partage l'affiche avec Delphine Seyrig et Jeanne Moreau. Mais il lui faudra attendre 1976 pour connaître la consécration cinématographique avec "Un Elephant ça trompe énormément" ainsi que sa suite "Nous irons tous au paradis" (1977) avec la même équipe de comédiens : Jean Rochefort, Victor Lanoux, Claude Brasseur, Marthe Villalonga et Guy Bedos.
Pour ma part, même si j'appréciai son jeu d'acteur, je n'ai pas du tout accepté, parfois sa grossièreté, son côté calculateur de gauche souhaitant abattre quelqu'un de droite... et qu'il puisse insulter parfois des personnes qui ne lui ont rien fait, je donne l'exemple de Guy Lux qui était de droite, qui avait tendance à inviter souvent les mêmes artistes : Claude François, Dalida ou Sheila alors que Guy Bedos aurait préféré d'autres, dans ces fameuses émissions de variétés où il a dégainé sur Guy Lux en prétextant qu'il n'était jamais venu dans ses émissions" à la con, qu'il n'appartenait pas à la France de Guy Lux mais qui pourtant est venu six ou sept fois dans ses émissions (Domino, Palmarès etc), alors quand on apprécie pas quelqu'un on ne va dans ses émissions , ou alors on ne critique pas la personne qui anime quand on est venu à sept reprises chez ce "Guy Lux". Sans omettre que c'est avec la complicité de Philippe Bouvard, que Guy Bedos avait préparé son monologue pour piéger Guy Lux.
On a très souvent critiqué l'animateur-producteur Guy Lux, en prétextant qu'il utilisait trop souvent le play-back alors que celui-ci avait le grand orchestre de Raymond Lefèvre, dans ses émissions de variétés contrairement aux Carpentier "Numéro 1" lesquelles étaient enregistrées la plupart du temps en play-back. De nombreux téléspectateurs ont oublié celà, peut-être qu'il faut se souvenir que François Mitterand avait viré de la tv Guy Lux en 1981, pour le faire revenir peu de temps après, en demandant au patron de la chaîne Fr3 (France 3) alias Serge Moati, afin de lui proposer une nouvelle émission sans orchestre donc l'obligation de chanter en play-back.