L'été de ses 18 ans, il est admis comme stagiaire au Théâtre national populaire (TNP) à Villeurbanne (Rhône) pour le festival d'Avignon : Jean Vilar et sa troupe de comédiens légendaires lui donnent alors et pour toujours le goût du spectacle sous toutes ses formes.
Un Immortel
Jean-Loup Dabadie débute cependant en écrivant des romans et signe ses premiers articles pour Arts et Spectacles. Il finira par laisser de côté le journalisme et l'écriture de romans pour devenir, selon François Truffaut, écrivain de spectacles. Talentueux, il multipliera les récompenses.
Il décrochera le prix Jean-Le-Duc de l'Académie française pour César et Rosalie (1972) et pour La Gifle (1974), mais aussi un Grand prix du cinéma de l'Académie française pour l'ensemble de son œuvre (1983). Sacré Grand prix dans la catégorie humour de la Société des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique (SACEM) en 1984, il accrochera également à son palmarès le Grand prix de la chanson française de la SACEM en 2000, en tant que parolier cette fois. À cette liste, il faut également ajouter le prix Raymond-Devos de la langue française en 2004 et le prix Henri-Jeanson de la Société des auteurs et compositeurs dramatiques (SACD) pour l'ensemble de son œuvre (2004). Élu à l'Académie française le 10 avril 2008, il était devenu un Immortel, comme ses œuvres.