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CINETOM
22 février 2010

LOUIS DE FUNES, LE GÉNIE BURLESQUE (2ème Partie)

              LOUIS DE FUNES                     1914 -1983    

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Après une brève escapade dans un premier rôle dans "Comme un cheveu sur la soupe", De Funès enchaîne avec "TAXI,ROULOTTE ET CORRIDA" (1958)  réalisé par André Hunebelle  avec  le couple Raymond Bussières - Annette Poivre et Paulette Dubost. Pendant le tournage du film, on annonce le décès de la mère de Louis de Funès, celui-ci indiquera intimement sur un calendrier de la Poste, la date de son décès.

Norbert Carbonnaux reunit le temps d'un film, de nombreux comédiens : Jean-Pierre Cassel, Pierre Brasseur, Louis de Funès, Michel Simon, Robert Manuel, Jean Tisssier, Jean Richard, Jean Poiret, Michel Serrault, Jacqueline Maillan, Luis Mariano et Dario Moreno dans "CANDIDE OU L'OPTIMISTE DU XXème SIECLE" (1959)

De Funès a quarante cinq ans quand il tourne, aux côtés de Jean Richard, Roger Pierre et Christian Marin dans "LES TORTILLARDS" (1960). Entre 1960 et 1961, il enchaîne successivement plusieurs longs métrages en étant en tête d'affiches mise à part le film de Pierre Gaspard-Huit : "LE CAPITAINE FRACASSE", ou il fut le faire valoir de Jean Marais. On peut citer "Dans l'eau qui fait des bulles" (Le Garde-champêtre mène l'enquête) de Maurice Delbez avec pour épouse Marthe Mercadier . Puis "LA BELLE AMERICAINE" (1961) mise en scène par Robert Dhéry qui avait totalement disparu des écrans depuis 1954. Ce fut Pierre Tchernia qui collabora étroitement avec Robert Dhéry, le film fut un triomphe au point d'être l'une des plus grosses recettes de l'année 1961. Le film fut récompensé par le Grand Prix du cinéma pour la jeunesseCette même année De Funès joue au théâtre dans "Ornifle" de Jean Anouilh, ce qui est un changement radical dans la façon ou l'acteur a interprété son rôle sans toutes ces facéties que nous lui connaissons.

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De Funès accepta de participer au tournage du film à sketches de Julien Duvivier : "LE DIABLE ET LES DIX COMMANDEMENTS" (1962) avec quelques uns des plus prestigieux de nos comédiens des années 60 : Michel Simon, Lino Ventura, Fernandel, Danielle Darrieux, Alain Delon, Micheline Presle, Charles Aznavour, Jean-Claude Brialy, Madeleine Robinson, Georges Wilson, Claude Dauphin, Françoise Arnoul, Mel Ferrer...

Un duo atypique entre Louis de Funès et francis Blanche avec "La Vendetta" . De Funès poursuit sa carrière théâtrale marquée par le triomphe d'"Oscar", qu'il reprendra cinq plus tard au cinéma avec le même succès. L'identification devient totale entre l'acteur et ce personnage d'une absolue loufoquerie. A ce propos De Funès déclara : "J'aime bien incarner, afin de les ridiculiser, les types qui se prennent au sérieux et veulent se faire respecter....J'aime trouver le petit détail, le grain de sable qui fera s'écrouler ce personnage gonflé de vanité."

Il a tant à dire sur ce "personnage", que lorsqu'il reprendra la pièce en 1971, il l'allongera de vingt bonnes minutes, reconnaissant y avoir "changé des trucs et ce n'est pas fini". Par les nombreux gags dont il ponctue le texte original, De Funès finit par devenir le véritable auteur de la pièce. C'est avec elle qu'il impose son type de comique. Pourtant sa carrière cinématographique marque encore le pas, il reste en effet souvent un faire-valoir des têtes d'affiche. En 1961, il tourne dans "LE CRIME NE PAIE PAS" de Gérard Oury : ce film, pour lequel il ne figure même pas au générique, sera pourtant celui qui décidera Oury à se consacrer désormais à la comédie et surtout de donner à De Funès des rôles à la mesure de sa verve.

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Sur un scénario de Pierre Tchernia, des dialogues de Michel Audiard et une réalisation de Marcel Bluwal, homme de tv, De Funès remplace Bernard Blier, qui n'était point disponible pour tourner "CARAMBOLAGES" (1962). Brialy raconte : "Je me souviens être intervenu pour lui (De Funès) auprès de la production de "Carambolages" de Bluwal. Le producteur m'avait dit -j'éais une grosse vedette à l'époque -"On va prendre Bernard Blier pour jouer le patron." Je trouvais ça formidable : je trouve que Blier est un grand acteur. Hélas, Blier n'était pas disponible. Alain Poiré, le producteur, se mit donc à chercher son personnage, un homme sec, antipathique, tout puissant. J'ai proposé De Funès. Poiré me dit : "Non, il en fait trop. Il est bien pour un rôle secondaire. Dans "Carambolages", le rôle est trop important." J'ai dû me battre. Pas auprès de Poiré qui me faisait confiance et de plus, faisait preuve d'un instinct qui le portait à découvrir les grands comédiens, mais auprès de Marcel Bluwal, pas très chaud pour donner le rôle à Louis. Finalement Louis a été engagé. Et il a été génial ! . C'était, je crois, le premier film dans lequel il avait une prestation aussi importante. Quand je revois le film, je souris. En haut il est écrit, comme en tête d'affiche, Jean-Claude Brialy. Et en dessous "avec Louis de Funès".... Lors du tournage, nous avons ri comme des bossus. Ainsi que nous l'avions déjà fait dans le film de Duvivier où je jouais "Le diable et les Dix commandements".

Il faut souligner sa prestation exceptionnelle dans l'un des cinq sketches du film "LES VEINARDS"  ( 1962) celui avec De Funès a été réalisé par Jack Pinoteau et s'intitule "Le gros lot". Petit à petit   la silhouette du grand comédien qu'était Louis de Funès est devenue familière. Il poursuit sa carrière cinématographique avec Jean Gabin, le temps d'un film "LE GENTLEMAN D'EPSOM" (1962) du cinéaste Gilles Grangier.   

 

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1963 marque un tournant dans la carrière de Louis de Funès. Désormais pas un seul spectateur n'ignore son visage et encore moins son talent comique. Il lui manque cependant d'avoir son nom en tête d'affiche dans un film où il pourra collaborer avec une certaine complicité avec le réalisateur de façon à laisser libre court son imagination. Ce fut Jean Girault qui fut le premier de ces réalisateurs à comprendre l'importance capitale du génie burlesque qu'est Louis de Funès. Jean Girault lui offrira avec "Pouic-Pouic".

"POUIC-POUIC" (1963) marque donc la première collaboration entre De Funès et le cinéaste  Jean Girault, le film fut un grand succès commercial, De Funès et Jean Girault vont collaborer étroitement dans plusieurs films dont la fameuse série des "Gendarmes". Parait-il que le tournage fut un moment de bonheur aux côtés de De Funès :Jacqueline Maillan, Mireille Darc, Guy Tréjan, Christian Marin, Philippe Nicaud et Roger Duman. Christian Marin déclara : "Pouic-Pouic", à mon avis, a été le premier film où il a connu un vrai et grand succès d'acteur. C'est "Pouic-Pouic" qui, un an après, a vraisemblablement déclenché "Le Gendarme de Saint-Tropez".

Dans la foulée, Jean Girault proposa à De Funès de jouer dans "FAITES SAUTER LA BANQUE" (1963) avec Jean-Pierre Marielle, Yvonne Clech, Georges Wilson et Jean Lefebvre. Puis le suivant fut l'unique film réalisé par Georges Lautner avec Louis de Funès "LES PISSENLITS PAR LA RACINE" avec Mireille Darc et Maurice Biraud.

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Le succès commercial de "Pouic-Pouic" a permis que le cinéaste Jean Girault puisse tourner dans la "cour des grands cinéastes". C'est ainsi que le scénario de Richard Balducci et son "Gendarme de Saint-Tropez" allait modifier le visage de la "comédie à la française". Avec déjà 100 films à son actif, De Funès enchaîne avec celui qui le fait enfin accéder au vedettariat : "LE GENDARME DE SAINT-TROPEZ" (1964) de Jean Girault. "Le gendarme" fut un film à petit budget : cent trente millions en 1964. Le cachet de Louis de Funès était de huit millions. Il réussira à donner à chaque moment du film une dimension mi-comique mi-burlesque.  "Le Gendarme de Saint-Tropez" réunira plus de sept millions de spectateurs, la France entière rit des attitudes de De Funès.... 

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1964, c'est la sortie du film "FANTOMAS" réalisé par André Hunebelle avec pour la première fois un véritable duo entre De Funès (Commissaire Juve) et Jean Marais (Fandor et Fantomas). La présence de De Funès lequel venait de tourner "Le Gendarme de Saint-Tropez" qui allait faire de lui une vedette, fit glisser l'intérêt sur Juve. Fantomas devenait secondaire...Les autres interprétes du film sont Mylène Demangeot, Jacques Dynam et Robert Dalban. Ce fut un autre succès commercial, moyen certe si on compare ce dernier à celui du film de Jean Girault "Le Gendarme".

Les rapports entre les deux acteurs sont cordiaux, mais sans plus. De Funès et Jean Marais n'éprouvent visiblement guère de sympathie l'un pour l'autre. Jean Marais déclara bien après son décès : "Louis de Funès avait du talent. Il faisait rire. J'ai beaucoup travaillé avec lui. Il était d'ailleurs vedette, en 1964, dans "FANTOMAS", de André Hunebelle. Avant, lorsque nous tournions ensemble, il était un second rôle. Toujours drôle. Hélas, son talent était basé sur la mauvaise humeur. Et je n'aime pas les gens de mauvaise humeur. Louis de Funès a toujours été gentil avec moi. Pas toujours avec les autres...Non, il n'était pas toujours agréable. Mais je n'ai pas envie d'en parler..." -Jean Marais

Je ne suis pas tout à fait d'accord avec L'immense acteur qu'était Jean Marais et dont j'ai eu la chance de connaître sur deux decennies, car la plupart des comiques m'ont bien fait rire avec leurs mauvaises humeurs, Bernard Blier est un trés bon exemple, comment ne pas rire avec la colère de Blier....

 

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Puis De Funès retrouve Bourvil pour "LE CORNIAUD" (1964) de Gérard Oury. Face à son grand "rival" en comédie, il impose sa propre image de marque, plus gestuelle que verbale : "On me donne toujours trop de texte, reconnait-il, je n'ai pas un comique de mots, mais de geste d'attitude, de situation....Rappelez-vous la scène de la douche du "Corniaud". Elle est parfaite,même si le cinéaste Gérard Oury affirma avoir ajouté la scène de la douche par hasard, pour pouvoir égaliser le temps respectif de durée de tournage des  deux grands monstres sacrés du cinéma français.

Il fallait bien une suite aux deux principaux succès de De Funès "Le Gendarme" et "Fantomas", ce fut "FANTOMAS SE DECHAINE" (1965) toujours sous la direction d'André Hunebelle et la même équipe. De Funès retrouve une ultime fois Jean Marais pour le dernier volet de la trilogie "Fantomas" avec "FANTOMAS CONTRE SCOTLAND YARD" (1966) d'André Hunebelle (cinéaste à qui l'on doit "Le Bossu", "Le Capitan" et certains des "OSS 117" avec Frederick Stafford).  A cette même période, De Funès rachète le Château des Maupassant. Il enchaîne avec le réalisateur Georges Lautner et "LES BONS VIVANTS" (1965) avec Mireille Darc et Bernard Blier

 

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C'est à nouveau l'euphorie sur le tournage du "GENDARME A NEW-YORK" (1965) de Jean Girault avec la même distribution. Le tandem De Funès-Bourvil se retrouvera une dernière fois à l'affiche de qui constitue, aujourd'hui encore, le plus grand phénoménal succès français, "LA GRANDE VADROUILLE" (1966) de Gérard Oury. Sans se nuire, bien au contraire, les deux acteurs, qui ont activement participé à l'élaboration du scénario, composen, chacun dans son registre, un duo d'une incontestable drôlerie. 

Avec plus de 17 millions d'entrées "La grande vadrouille" est à ce jour, le film qui a attiré le plus de spectateurs français dans les salles, (avec  deux autres films "Bienvenue chez les ch'tits" et "Titanic") surclassant même un certain nombre de productions d'ampleur inernationale comme "Le Pont de la Rivière Kwai" (Bridge on the river Kwai) (1957) ou "Ben-Hur" (1959). Tout a été mis en oeuvre lors de la préparation et de la réalisation, sans oublier le budget (trois fois celui du "Corniaud", le plus élevé pour un film français à cette époque) pour mettre en valeur l'étonnante complémentarité des deux acteurs, dont De Funès disait : "Bourvil avait quelque chose de plus. Un je ne sais quoi de tendresse qui ajoutait à son jeu. Moi, je n'ai qu'un seul registre mais les ressources sont grandes. Aux côtés du légendaire tandem, Terry-Thomas, Claudio Brook, Mike Marshall (le fils de Michèle Morgan), Mary Marquet, Marie Dubois, Colette Brosset, Andréa Parisy...

Le principe d'opposer deux personnages parfaitement antagonistes et qui, peu à peu, deviennent complices et amis par la force des choses est une base de départ fréquemment utilisée par le cinéaste. C'est autour de ce double affrontement que l'intrigue s'élabore, alternant des gags très travaillés à des numéros d'acteurs en roue libre. Dans cet esprit, "La grande vadrouille" est tout à fait exemplaire : la rencontre entre Bourvil et Louis de Funès, déjà partenaires dans "Le corniaud" et, en 1956, dans une courte scène de "La traversée de Paris" et deux ans plus tôt dans "Poisson d'avril", devient l'élément moteur du film.

Dans deux registres bien différents, le premier naif et innocent, le second fébrile et insupportable, les deux acteurs se livrent à une joute désopilante. On se souviendra à ce propos de leur rencontre dans les bains turcs et surtout de leur dispute sur la route...

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"LES GRANDES VACANCES" (1967) de Jean Girault fait également partie des dix meilleurs scores au cinéma, avec près de sept millions d'entrées. Il remporta le Prix de l'humour cinématographique (Prix Georges Courteline du Cinéma). C'est aussi les retrouvailles avec Colette Brosset pour la chorégraphie du film "LE GRAND RESTAURANT (1967) que réalise Jacques Besnard. Louis de Funès perpétue l'aventure "Branquignolesque" et ses retrouvailles avec Robert Dhéry, réalisateur et acteur du nouveau film avec De Funès "LE PETIT BAIGNEUR" (1968). Pierre Tchernia, Jean Carmet et Michel Modo ont collaboré à l'adaptation du long métrage. Colette Brosset déclara : Louis voulait jouer "pour de vrai". Dans "Le petit baigneur", il a exigé de casser le vrai bateau, a refusé d'exercer son jeu sur une maquette en contreplaqué. "Regarde, lui dit Dhéry, c'est le même." Louis de Funès lui répondit "Si c'était une commode Louis XV, je voudrais qu'elle soit signée..." Il a eu le vrai bateau, mais ce vrai était solide et beaucoup moins aisé à casser.

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Nouveau réalisateur dans la carrière cinématographique de De Funès, Edouard Molinaro qui a la lourde tâche de mener à bien le tournage du film "OSCAR" (1968). La pièce fut crée par Pierre Mondy et un jeune débutant Jean-Paul Belmondo, qui abandonnera le rôle pour jouer "A bout de souffle". Il fut remplacé par un autre jeune acteur Jean-Pierre Cassel. Trois ans plus tard la pièce fut reprise : Louis de Funès remplaçait Pierre Mondy. La pièce fut alors jouée six cents fois ! Lors de son adaptation cinématographique Claude Rich succéda à Belmondo et à Cassel. Claude Gensac commence ici sa carrière de fidèle épouse de De Funès. Le film fut également un succès, "Oscar" amène au cinéma français quelques six millions de spectateurs

Mai 68 tout éclate, Jean Girault tourne "LE GENDARME SE MARIE", troisième volet de la série des "Gendarmes" avec Claude Gensac qui complète la distribution initiale. Le tournage du film se passe merveilleusement bien, mise à part, l'arrêt du tournage lié aux différentes grèves que va connaître le pays pendant toue cette période de révolte.

Une rencontre inatendue Jean Gabin et Louis de Funès, deux monstres sacré du cinéma français qui tournent "LE TATOUE" (1968) sous la direction de Denys de la Patellière. Pascal Jardin signe les dialogues. Gabin n'aimait pas beaucoup De Funès, d'après les dires des uns et des autres.

Début 1969, Edouard Molinaro tourne "HIBERNATUS" avec Claude Gensac dans le rôle de son épouse et Olivier de Funès dans le rôle de leur fils. De Funès tentait avec ce film de poursuivre sur la voie du succès d'Oscar, qu'il avait tourné deux ans auparavant. A la fin du tournage, De Funès s'était juré de ne plus travailler avec Molinaro.

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1969,  un autre tournage avec un nouveau réalisateur dans la filmographie de De Funès, Serge Korber qui avait tenté avec "L'HOMME ORCHESTRE" (1970) d'adapter au cinéma français un genre typiquement américain : la comédie musicale "de revue" à travers les aventures d'une troupe féminine en tournée. Ce fut qu'une désillusion....Il enchaîna avec un deuxième film de Serge Korber  "SUR UN ARBRE PERCHE" . Au départ, il s'agissait d'un véritable fait divers que le réalisateur souhaitait mettre en scène dans un contexte dramatique, De Funès s'interrogea et décida de proposer à Korber, d'en faire un film comique, le succès fut mitigé, ce ne fut pas la même verve que celle d' un "Oury".

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"LE GENDARME EN BALADE" fut le dernier volet de la première partie des "Gendarmes" avant son accident cardio-vasculaire en 1975. Ce fut également la dernière participation de Jean Lefebvre  dans un film avec Louis de Funès. Gérard Oury, sa fille Daniele Thompson et Marcel Jullian se sont librement inspirés du "Ruy Blas" de Victor Hugo pour écrire le scénario de "LA FOLIE DES GRANDEURS" (1971)  qui, à l'origine s'intitulait "Les sombres héros". C'est Bourvil qui devait interpréter Blaze, mais sa mort le 23 septembre 1970  faillit faire avorter le projet. Mais Oury rencontra Yves Montand : "J'avais conçu pour Bourvil un rôle de valet de comédie, genre de Sganarelle. Montand sera plus proche de Scapin. Les prises de vues débutèrent en avril 1971, en Espagne, dans la région d'Almeria. Le tournage dura plus de quatre mois et coûta deux milliards de centimes, budget considérable à l'époque. Le film remporta un peu partout un énorme succès en Russie et jusqu'en Chine. Certaines scènes sont devenues cultes aujourd'hui, telle que la fameuse scène de la pièce manquante au moment du réveil de De Funès...

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