L'AUBERGE ROUGE de Claude Autant-Lara
Coup de Coeur *****
de Claude Autant-Lara 1951
Le Moine |
Fernandel |
Marie Martin |
Françoise Rosay |
Martin |
Julien Carette |
Mathilde |
Marie-Claire Olivia |
Jeannou |
Didier d'Yd |
Rodolphe |
Jacques Charon |
Barboeuf |
Grégoire Aslan |
Dauvin |
Jean-Roger Caussimon |
Elisa |
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La religieuse |
Nane Germon |
En 1883, sur un plateau d'Ardèche. Le père et la mère Martin tiennent une auberge à Peyrebeille. Par cupidité, ils assassinent les malheureux voyageurs fourvoyés dans la nuit d'hiver. Un domestique noir, Fétiche, aide ses patrons dans leurs sinistres besognes et la fille des Martin, l'adorable Mathilde, semble ne se douter de rien. Un jour, un moine et un jeune novice, Jeannou, frappent à la porte de l'auberge auprès de laquelle monte la garde un grand bonhomme de neige. Des scrupules tourmentent l'aubergiste. Elle exige que le moine entende sa confession. Se saisissant d'un gril à châtaignes derrière lequel elle parle, elle avoue "tout" au moine épouvanté : cent trois cadavres dont quelques-uns ont servi de nourriture aux cochons.
Peu après, le moine trouve son compagnon dans le plus doux tête-à-tête avec Mathilde, et cette dernière, très amoureuse de son Jeannou, refuse d'écouter les avis de ses parents et les conseils du religieux. Il faut les marier sur-le-cchamp, en présence de témoins choisis parmi les voyageurs somnolents.
Le moine, tenu par le secret de la confession, a réussi à convaincre les voyageurs, qu'il sait menacés de mort, de reprendre la route, mais le bonhomme de neige, mal placé, empêche le départ de la diligence; on le crible de boules de neige, il se craquelle et en s'effondrant découvre, gelé, le cadavre du colporteur.
Le couple infernal et Fétiche prennent la direction de Privas, à pied, entre les deux gendarmes à cheval. Mathilde et Jeannou suivent de loin. La diligence repart; le pont où s'était engagée la voiture se rompt. Les desseins de la Providence sont insondables...
Julien Carette et Françoise Rosay
Il s'agit d'un des 1000 films que j'ai le plus aimé _
AVIS/ Personnellement, cela devient usant de lire toutes ces critiques à l'égard de Claude Autant-Lara du fait d'avoir été trop proche de l'extrême droite, en adhérant aux thèses de ce partie en déroute... Franchement, quand je lis l'article de l'Humanité, rédigé par la plume d'un certain Michel Guilloux, je suis choqué de constater, qu'au moment de l'éloge funèbre, les premières lignes de son premier paragraphe ne concerne que la poltique, mais aucunement l'oeuvre du cinéaste. Et pourtant, de nombreux chef d'oeuvres ont été répertoriés dans la carrière cinématographique d'Autant-Lara...
L'histoire de "L'Auberge rouge" est inspirée d'un authentique et horrible fait divers survenu en Ardèche dans les années 1830 : Pierre et Marie Martin, deux anciens fermiers devenus propriétaires de l'Auberge de Peyrebeille, sont reconnus coupables d'avoir assassiné et détroussé des voyageurs ayant eu le malheur de venir frapper à leur porte. Ils seront guillotinés dans la cour même de leur établissement, devant une foulede près de 30 000 personnes.
Avant d'inspirer les cinéastes Claude Autant-Lara (L'Auberge rouge (1951) et Gérard Krawczyk (L'Auberge rouge ) (2007), "l'affaire de l'auberge rouge" fournit à Honoré de Balzac la matière d'un roman publié en 1831 dans La Revue de Paris. Ce roman fut lui-même à l'origine d'un film muet réalisé par Jean Epstein en 1923 (L'Auberge rouge).
Pour ma part, j'ai pu voir ce film, à de nombreuses reprises, et je ne m'ennuie jamais de le revoir, il y a quelques scènes d'anthologie, que l'on ne retrouve pas dans la nouvelle version de Gérard Krawczyk avec Josiane Balasko, Gérard Jugnot et Christian Clavier
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