MICHELE MORGAN "Avec ces yeux là"
Actrice française
Michèle Morgan représente l'une des plus grandes actrices françaises du XXème siècle. Gabin mémorisa la légendaire réplique "T'as de beaux yeux tu sais"... dans "Quai des brumes" de Marcel Carné. Sa photogénie, l'intensité de son regard, son visage énigmatique contribuèrent à rendre fascinant les différents personnages qu'elle a endossé. On se souviendra longtemps de sa performance dans "La symphonie pastorale de Jean Delannoy, ou bien le chef d' oeuvre de Jean Grémillon "Remorques" avec Jean Gabin pour interpréte, avec lequel, quelques années auparavant, elle avait contribué au succès de "Quai des Brumes", sur des dialogues de Prévert.
Dans les années 50, on peut citer "Les orgueilleux" d'Yves Allégret avec Gérard Philipe, "Les grandes manoeuvres de René Clair, "Le miroir à deux faces d'André Cayatte avec Bourvil, qu'elle retrouvera en 1960 dans "Fortunat" d'Alex Joffé, (parait-il son film préféré).
De son vrai nom Simone Roussel, Michèle Morgan est née le 29 février 1920 à Neuilly, ce qui l’oblige à ne fêter son anniversaire que tous les 4 ans. Dès son plus jeune âge, elle décide que, plus tard, elle fera du cinéma. A l'insu de son père, épicier à Dieppe, mais avec la complicité de sa mère, Simone Roussel quitte en 1935 le domicile familial pour gagner Paris, ou elle entend bien réaliser son rêve...
Elle réussit à se glisser parmi les figurantes du film "MADEMOISELLE MOZART", (1935) d’Yvan Noe, avec Danielle Darrieux pour interpréte principale, qui était à cette époque, déjà une grande vedette. Le cinéaste Yvan Noe lui conseille de prendre des cours d’art dramatique chez René Simon et de persévérer. Parallèlement, elle continue à faire de la figuration, dans "UNE FILLE A PAPA", de René Guissart (avec Josette Day et Jean Servais), puis, en 1936, dans "GIGOLETTE" et dans "MES TANTES ET MOI", d'Yvan Noe, et dans "LE MIOCHE", de Léonide Moguy. C’est une collaboratrice de Marc Allégret qui lui fait faire un essai pour être la partenaire du 'grand' Raimu dans "GRIBOUILLE", en 1937, d’après la pièce de Marcel Achard. Ce sera son premier grand rôle, et un succès immédiat. C’est à cette occasion qu’elle adopte le pseudonyme de Michèle Morgan.
Gilbert Gil -Michèle Morgan -Andrex
En 1938, Marc Allégret lui confie le rôle principal d'"ORAGE", aux côtés de Charles Boyer, d’après une pièce d’Henri Bernstein. Elle n'a que 18 ans lorsqu'elle entreprend ce film, Michèle Morgan confia dans son livre "Avec ces yeux là" : "Charles Boyer a son fauteuil avec son nom derrière (...) -Quand j'entre il se lève, le geste mesuré, la parole courtoise, il a pour moi (...) un mot charmant de bienvenue, un mademoiselle...très régence. Puis il va se rasseoir (...). Impressionnant. Pas tout à fait ce qu'il faut pour me mettre en confiance."
Mais c'est avec "LE QUAI DES BRUMES" (1938) de Marcel Carné que Michèle Morgan connaîtra la consécration, coiffé d'un béret et vêtue d'un impérméable serré à la taille, ses cheveux lisses sont devenus un stéréotype du cinéma français des années 30, ce qui lui permettra de de devenir une véritable vedette. Lorsqu'elle lève son regard vers Jean Gabin, son partenaire, celui-ci murmure "T'as de beaux yeux tu sais", réplique légendaire qui définit la fascination que l'actrice va exercer sur le public, tout au long de sa carrière.
Librement adapté du roman de Pierre Mac Orlan, "LE QUAI DES BRUMES" (1938)met en scène un deserteur criminel d'occasion qui regagne le Havre afin de quitter la France, mais il y rencontre l'amour sous les traits d'une jeune femme émouvante Michèle Morgan. le film sera considéré comme un des plus grands films sur ce que l'on appelé "le réalisme poétique". Les autres protagonistes de ce film sont Michel Simon et Pierre Brasseur, on peut citer la présence de quelques uns des plus grands seconds rôles du cinéma français: Marcel Peres,Edouard Delmont,Raymond Aimos (qui disparaîtra au moment de la libération de Paris en aout 44) et Robert Le Vigan. Prix Louis Delluc en 1938, couvert de récompenses internationales, "LE QUAI DES BRUMES" fait de Michèle Morgan une vedette internationale. Prix Louis Delluc en 1938, couvert de récompenses internationales, "LE QUAI DES BRUMES" fait de Michèle Morgan une vedette internationale.
Michèle Morgan - Jean-Louis Barrault - (Charles Boyer) (2ème photo)
Pierre Brasseur -Michèle Morgan -Jean Gabin
C’est son succès aux USA qui décidera la RKO à lui faire signer un contrat en 1940. Mais, avant de partir aux USA, à cause de la guerre, elle tourne films sur films : "L’ENTRAINEUSE" (1938), d’Albert Valentin, avec Gilbert Gil et Andrex, le film fut tourné à Berlin mais ne sortit au cinéma qu'en 1940 et ne connut guère de succès.
"LE RECIF DE CORAIL", de Maurice Gleize, où elle retrouve son ami Gabin, "LA LOI DU NORD", de Jacques Feyder, avec Pierre Richard Wilm et Charles Vanel, qui ne sera distribué qu’en 1942, avec d’importantes coupures. Ce film devint initialement s'intituler "La loi du Nord", et obtint un deuxième titre "LA PISTE DU NORD". Le film était prévu pour représenter le premier Festival de Cannes, en septembre 1939. La déclaration de guerre fit annuler la manifestation et la sortie du film, qui retarda considérablement la sortie du film, puisqu'elle n'eut lieu qu'en mars 1942, dans une version ramenée à une centaine de minutes, après de nombreuses coupures. Alors que le film avait été minutieusement préparé par le cinéaste Jacques Feyder. La pureté des dialogues d'Alexandre Arnoux, de la partition de Louis Beydts, devait rejoindre la magie des images de Roger Hubert....
Pierre Richard Wilm - Michèle Morgan
Ce fut "REMORQUES" (1939), adapté d'un roman de Roger Vercel, on fit appel à Charles Spaak, puis succèda le futur réalisateur André Cayatte, avant que Jacques Prévert repris et signa les dialogues. Grémillon commença le tournage au début de l'été 1939. Il avait obtenu le concours de la Marine Nationale et disposait de plusieurs cargots et remorqueurs. Il dû se contenter d'une partie du matériel, à cause du mauvais temps. Le 11 août 1939, il s'installa aux studios de Billancout ou avait été construit le décorc du bistrot. Le 2 septembre 1939, Grémillon fut mobilisé et du coup, le film stoppé. Il ne put être repris qu'en mai 1940, lors d'une permission, il tourna d'autres séquences, de nouveau interrompu, le film fut repris en studio qu'en janvier 1941. Le film fut particulièrement bien accueilli et le public retrouva avec joie le couple Gabin-Morgan, à leurs côtés Madeleine Renaud, Fernand Ledoux et Jean Marchat.
En 1939, elle participe au tournage du film de Georges Lacombe, "LES MUSICIENS DU CIEL", d'après le roman de l'acteur René Lefèvre, paru chez Gallimard en 1938. La mise en scène eut lieu en décors naturels à Paris, à la Porte St-Ouen, rue Blanche et aux Halles.
"UNTEL PERE ET FILS", de Julien Duvivier, son dernier film français jusqu’en 1946. Elle quitte la France en 1940. Son premier film américain, "JOAN OF PARIS" (1941)(resté inédit en France, ce qu’elle ne semble pas regretter) est déjà à la gloire de la résistance française et participait à "l'effort de guerre" et sa sortie peu après que les Etats-Unis aient rejoint le conflit lui valut un grand succès. En 1942, Edwyn L.Marin la dirige dans "RENCONTRE A LONDRES" et, en 1943, elle apprend à chanter et à danser pour être la partenaire de Frank Sinatra dans "AMOUR ET SWING". Sa carrière américaine se termine en 1944 avec "PASSAGE TO MARSEILLE" de Michael Curtiz, un autre film sur la résistance française, avec Humphrey Bogart et Claude Rains. Le cinéaste avait reformé l'équipe du film "Casablanca". Michèle Morgan garda un très mauvais souvenir du tournage à cause de sa mésentente sur le plateau avec Michael Curtiz. Le film fut resté longtemps inédit en France, sa première diffusion se situe le 1er mai 1977, dans le cadre du "Cinéma de minuit" de FR3 (France 3).
Joan of Paris (1941) de Robert Stevenson
Passage to Marseille (1944) de Michael Curtiz avec Humphrey Bogart
Le 15 septembre 1942, elle épousa Bill Marshall, dont elle aura un fils, Mike Marshall, le 13 septembre 1944. Déçue par sa carrière américaine, Michèle Morgan fait son grand retour dans le cinéma français avec "LA SYMPHONIE PASTORALE", de Jean Delannoy d'après le roman d'André Gide.Ce film est le symbole du renouveau du cinéma français d'après-guerre. Les interprètes sont Michèle Morgan, Pierre Blanchar, Line Noro, Andrée Clément, Jean Desailly, Rosine Luguet. Son talent lui valut une récompense, lors du premier Festival de Cannes C'est le premier de ses six films avec Delannoy, et un triomphe qui lui vaut le prix de la meilleure interprétation féminine au Festival de Cannes 1946, le premier de l'après-guerre. Redevenue avec ce film l'actrice française numéro 1 (la "victoire" de la meilleure actrice lui sera décernée à sept reprises, en 1947, 1949, 1951, 1954, 1955 et 1956, et le triomphe Belge en 1955), elle fera désormais l'essentiel de sa carrière en France.
Michèle Morgan ne cessera de tourner entre 1946 à 1967. Après le tournage de deux films britanniques : "L'évadée" (1947) d'Arthur Ripley et de l'excellent film"Première disillusion" (1948) de Carol Reed. Elle participe au tournage du film d'Alessandro Blasetti "FABIOLA" (1947) avec Henri Vidal, le couple fit sensation.... Le film fût couteux, un budget de 400 millions de lires, 50 000 figurants, 88 décors, deux ans de préparation, une distribution internationale (Michel Simon, Louis Salou, Gino Cervi, Paolo Stoppa, Franco Interlenghi, Massimo Girotti et Gabriele Ferzetti).
Prix d'interprétation féminine au Festival de Cannes 1946
"AUX YEUX DU SOUVENIR" (1948) de Jean Delannoy fut le deuxième film tourné avec le concours de Michèle Morgan, Jean Marais lui donna la réplique, , le film fut selectionné au Festival de Venise 1949 et obtint la "Victoire" du meilleur film français de 1948. L'actrice se retrouva à nouveau dans les bras d'Henri Vidal, à deux autres reprises : "LA BELLE QUE VOILA" (1949) de Jean-Paul Le Chanois, et "L'ETRANGE MADAME X " (1950) de Jean Grémillon, mélodrame bourgeois indigeste, souffrira surtout d'un scénario larmoyant et nourri de conventions venues d'un autre âge, destiné à fournir des rôles sur mesure au couple alors à la mode formé par Michèle Morgan et Henri Vidal. La beauté de Michèle Morgan bien photographié par Louis Page, est d'ailleurs, un des meilleurs éléments de ce film. En 1950, elle épouse Henri Vidal; ils tourneront plusieurs films ensemble
A nouveau, Jean Marais fut le partenaire de Michèle Morgan dans "LE CHATEAU DE VERRE" (1950) de René Clément, d'après le roman de Vicki Baum "Sait-on jamais". Le film fut très bien accueilli par la critique mais dérouta le public. Le cinéaste construisit son dénouement en insérant un fragment de futur dans le présent -Michèle Morgan fait avancer la montre de Jean Marais _. A ce moment, l'auteur désamorce tout suspense, intercale l'épisode de l'accident d'avion dans lequel elle trouvera la mort et qui, chronologiquement et logiquement, prend sa place à la fin du film.
Retrouvailles entre Gabin et Morgan dans le film de Jean Delannoy : "LA MINUTE DE VERITE" (1952), elle affronte une grave crise conjugale, et part se réfugier dans les bras de Daniel Gélin.
Elle fut l'une des nombreuses interprétes du rôle de Jeanne D'Arc, dont le film à sketches de Jean Delannoy, Christian-Jaque et Marcel Pagliero : "DESTINEES" (1953). Le traitement final comprend un sketch de tonalité néo-réaliste, le second d'inspiration chrétienne, le dernier beaucoup plus humoristique et qui donne une note de fantaisie finale.Les principaux interprétes de ce film sont Claudette Colbert, Eleonora Rossi-Drago, Martine Carol, Daniel Ivernel et bien sûr Michèle Morgan.
Yves Allégret tourna au Mexique en décors naturels et en France (Studios de Boulogne) "LES ORGUEILLEUX" (1953), inspiré de "Typhus" de Jean-Paul Sartre. Ce film marqua une date dans l'histoire du cinéma français : celle de la rencontre entre Michèle Morgan et Gérard Philipe. Ces deux acteurs exceptionnels se surpassèrent durant le tournage. La séquence ou Gérard Philipe danse pour un verre d'alcool est mémorable... Les deux grands acteurs se retrouvèrent en 1955 dans "LES GRANDES MANOEUVRES" ,le premier film en couleur de René Clair. Aux côtés du couple légendaire, une débutante Brigitte Bardot, mais aussi Jean Desailly (disparu récemment), Pierre Dux, Jacques François, Yves Robert, Lise Delamare, Simone Valère, Magali Noel, Jacques Fabbri, Raymond Cordy et Olivier Hussenot.
Après le tournage du film "Les Orgueilleux"
Après le tournage d'"OBSSESSION" (1954) premier film en couleurs de Jean Delannoy, dont le scénario n'était pas assez élaboré ... Elle enchaîne dans deux superproductions de Sacha Guitry: "NAPOLEON" (1954) et "SI PARIS M'ETAIT CONTE" (1955)
En 1955, Morgan donna la réplique à Yves Montand dans "MARGUERITE DE LA NUIT" de Claude Autant-Lara, qui indiqua que son film fut découpé en plans de tournage préparés minutieusement, dessinés, calculés selon la méthode américaine.
"MARIE-ANTOINETTE" (1955) le réalisateur n'a pas su donné toute la réalité que l'histoire a laissé sur un moment de la vie de "Marie-Antoinette" même si celui-ci a été présenté en gala d'ouverture du Festival de Cannes 1956 en présence de François Mitterand, ministre de la Justice (Garde des Sceaux).
Michèle Morgan, Daniel Gélin, Michèle Mercier, Bernard Blier, Peter Van Eyck tournèrent dans "RETOUR DE MANIVELLE",Denys de la Patellière transposa le roman de James Hadley Chase "There is Always a Price Tag" sur la Côte d'Azur avec un court début à Cannes et la villa de Freminger située à Saint-Jean-Cap-Ferrat. Le film marqua un tournant dans la carrière de l'actrice, "grande dame du cinéma français", auparavant fragile et vulnérable et vouée à incarner certaines héroines de l'histoire comme Jeanne d'Arc ou Marie-Antoinette, et devenue, le temps d'un film, femme fatale de la série noire. Soulignant cette métamorphose, Robert Chazal notait "On est étonné de voir comment ses yeux peuvent devenir durs, sa bouche méprisante et sa voix cruelle" ("Paris-Presse", 19 sept. 1957).
En 1957, pendant le tournage du "MIROIR À DEUX FACES" (où elle est d'abord une femme laide), elle retrouve Gérard Oury qu'elle avait perdu de vue depuis l'époque du cours Simon. Henri Vidal meurt en 1959, d'une crise cardiaque. Gérard Oury entre dans sa vie. Première rencontre de Michèle Morgan avec Bourvil, ils forment un couple aux abois. Une des meilleurs interprétations de Michèle Morgan, elle réètere avec "FORTUNAT" en 1960, sous la direction d'Alex Joffé, l'action se situe entre Toulouse et la ligne de démarcation, Bourvil est surprenant d'authenticité, face à Michèle Morgan qui démontre toute la dimension de son talent d'actrice, elle a conquis le coeur de millions de spectateurs. Rosy Varte, Fredéric Mitterand, Pierre Doris et bien sûr Rosy Varte sont de la distribution. "Fortunat" serait le film préféré de l'actrice.
Elle retrouve son partenaire du début, Charles Boyer dans un film d'Henri Verneuil "MAXIME" (1958), d'après le roman d'Henri Duvernois, sur des dialogues d'Henri Jeanson.
Michèle Morgan -Frederic (Robert) Mitterand -Alex Joffé
Le début des années 60 étant prolifique pour Michèle Morgan, elle tourne sans cesse : "Les Scélérats" (1960) de Robert Hossein, "Le Crime ne paie pas" (1962) de Gérard Oury, avec une pléiade de vedettes : Edwige Feuillère, Gino Cervi, Philippe Noiret, Louis De Funès, François Périer, Jean Servais, Danielle Darrieux, Annie Girardot, Pierre Brasseur...Puis en 1961, à nouveau Henri Verneuil la sollicite dans "LES LIONS SONT LACHES" avec Danielle Darrieux, Lino Ventura, Jean-Claude Brialy et Claudia Cardinale. "CONSTANCE AUX ENFERS" (1964) de François Villiers avec Dany Saval, Maria Pacôme et Claude Rich." LES YEUX CERNES" (1964) également de Robert Hossein.
Après "BENJAMIN OU LES MEMOIRES D'UN PUCEAU" (1968) de Michel Deville, Michèle Morgan suspend sa carrière. Elle se consacre à la peinture, à la haute couture, enregistre des poèmes. Elle est présidente du Jury au Festival de Cannes 1971, puis est décorée de la légion d'honneur. En 1976, elle fait un retour au cinéma sous la direction de Claude Lelouch, "LE CHAT ET LA SOURIS". En 1977, elle publie son autobiographie : "Avec ces yeux-là". En 1986, elle apparaît dans "Le tiroir secret", feuilleton télévisé.
Le Procès de Doges (1963) de Duccio Tessari
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Guy Béart -Michèle Morgan -Gérard Oury
Michèle Morgan -Jean Delannoy - Madeleine Sologne
Jean Gabin -Jean Delannoy - Michèle Morgan
Victoire du Cinéma 2 juin 1952
Michèle Morgan et Bill Marshall
Gérard Oury - Michèle Morgan et Barbara
Léon Zitrone - Jean-Claude Brialy - Michèle Morgan
Gérard Oury -Michèle Morgan
Jean Marais - Michèle Morgan - Gérard Oury
Michèle Morgan et sa passion de la peinture....
Gérard Oury - Michèle Morgan -Johnny Hallyday
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Hommage à Gérard Oury
au cimetière du Montparnasse
Carnet. Les obsèques de Gérard Oury, réalisateur de "La grande vadrouille" ou de "Rabbi Jacob" ont eu lieu ce lundi en présence notamment de Michele Morgan, Dominique de Villepin et sa femme (photo).
Les obsèques du réalisateur Gérard Oury, mort jeudi 20 juillet, à l'âge de 87 ans, se sont déroulés lundi 24 juillet dans la matinée au cimetière du Montparnasse à Paris.
Parmi les personnalités présentes, les acteurs Richard Anconina, Michel Boujenah et Philippe Torreton, mais aussi le premier ministre Dominique de Villepin et le ministre de la Culture Renaud Donnedieu de Vabres. La compagne du cinéaste, l'actrice Michèle Morgan, était aussi présente en costume de lin blanc et chapeau beige, de même que la fille de Gérard Oury, la scénariste et réalisatrice Danièle Thompson, et son fils, l'acteur Christopher Thompson.
L'ex-ministre de la Culture Jack Lang était également dans l'assistance, tout comme le réalisateur Alexandre Arkady, l'écrivain Marek Halter, Philippe Labro et Claire Chazal.
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Mike Marshall 1944 - 2005
Michael Marshall, plus connu sous le nom de Mike Marshall, né le 13 septembre 1944, à Los Angeles -Il décèdera le 2 juin 2005, à Caen (France). Mike Marshall était le fils de l'acteur et réalisateur américain Bill Marshall et de l'actrice française Michèle Morgan.
Il fut le demi-frère de l'actrice, scénariste et réalisatrice Tonie Marshall , fille de l'actrice Micheline Presle, deuxième épouse de son père.
Il a entamé une carrière cinématographiques dans les seconds rôles, plus d'une trentaine de films à son palmarès.
Son film le plus célèbre restera "La Grande vadrouille" de Gérard Oury, il interprétait le rôle d'un des trois parachutistes anglais, son atterissage sur le dôme de l'Opéra de Paris, reste une des scènes les plus célèbres du cinéma, accompagne du célèbre chef d'orchestre opéré par Louis de Funès.
Père de six enfants, Mike Marshall fut le père de Sarah Marshall.
Filmographie de Michèle Morgan
- 1935
MADEMOISELLE MOZART (Yvan Noé)
UNE FILLE A PAPA (René Guissart).
- 1936
GIGOLETTE (Yvan Noé)
MES TANTES ET MOI (Yvan Noé)
LE MIOCHE (Leonide Moguy).
- 1937
GRIBOUILLE (Marc Allégret).
QUAI DES BRUMES (Marcel Carné)
L'ENTRAÎNEUSE (Albert Valentin)
LE RÉCIF DE CORAIL (Maurice Gleize).
- 1939
LA LOI DU NORD ou LA PISTE DU NORD (Jacques Feyder)
REMORQUES (Jean Grémillon)
LES MUSICIENS DU CIEL (Georges Lacombe).
- 1940
UN TEL PÈRE ET FILS (Julien Duvivier).
- 1941
JOAN OF PARIS (Roben Stevenson).
- 1942
TWO TICKETS FOR LONDON (Edwin L Marin)
- 1943
AMOUR ET SWING (Higher and Higher, Tim Whelan).
- 1944
PASSAGE TO MARSEILLE (Michael Curtiz).
- 1946
LA SYMPHONIE PASTORALE (Jean Delannoy).
- 1947
L'ÉVADÉE (The Chase, Arthur Ripley).
- 1948
PREMIÈRE DÉSILLUSION (The Fallen Idol, Carol Reed)
FABIOLA (Alessandro Blasetti)
AUX YEUX DU SOUVENIR (Jean Delannoy).
- 1949
LA BELLE QUE VOILA (Jean-Paul Le Chanois)
MARIA CHAPDELAINE (Marc Allégret).
- 1950
LE CHATEAU DE VERRE (René Clément)
L'ÉTRANGE MADAME X (Jean Grémillon).
- 1951
LES SEPT PÉCHÉS CAPITAUX (L'orgueil, Claude Autant-Lara).
- 1952
LA MINUTE DE VÉRITÉ (Jean Delannoy)
DESTINÉES (épisode de Jeanne, Jean Delannoy).
- 1953
LES ORGUEILLEUX (Yves Allégret).
- 1954
OBSESSION (Jean Delannoy)
NAPOLÉON (Sacha Guitry)
OASIS (Yves Allégret).
- 1955
LES GRANDES MANOEUVRES (René Clair)
MARGUERITE DE LA NUIT (Claude Autant-Lara)
SI PARIS M'ÉTAIT CONTÉ (Sacha Guitry)
MARIE-ANTOINETTE (Jean Delannoy).
- 1956
LES VENDANGES (The Vintage, Jeffrey Hayden).
- 1957
RETOUR DE MANIVELLE (Denys de la Patellière).
- 1958
LE MIROIR À DEUX FACES (André Cayatte)
FEMMES D'UN ÉTÉ (Gianni Franciolini)
MAXIME (Henri Verneuil)
POURQUOI VIENS-TU SI TARD ? (Henri Decoin) B.
- 1959
BRÈVES AMOURS (Vacanze d'Iverno, Camillo Mastrocinque)
LES SCÉLÉRATS (Robert Hossein)
GRAND HÔTEL (Menschen im Hotel, Gottfried Reinhardt).
- 1960
FORTUNAT (Alex Joffé).
- 1961
LE CRIME NE PAIE PAS (Gérard Oury)
LES LIONS SONT LÂCHÉS (Henri Verneuil)
LE PUITS AUX TROIS VÉRITÉS (François Vilbers)
RENCONTRES (Claude Chabrol).
- l962
LANDRU (Claude Chabrol).
- 1963
CONSTANCE AUX ENFERS (François Villiers)
LE PROCÈS DES DOCES (Il Fornaretto di Venezia, Ducclo Tessari)
MÉFIEZ-VOUS MESDAMES (André Hunnebelle).
- 1964
LES YEUX CERNES (Robert Hossein)
LES PAS PERDUS (Jacques Robin).
- 1965
LES CENTURIONS (Look Commando, Mark Robson)
DIS-MOI QUI TUER (Étienne Périer).
- 1967
LA BIEN-AIMÉE (Jacques DoniolValcroze, pour la Télévision)
BENJAMIN OU LES MÉMOIRES D'UN PUCEAU (Michel Deville) A.
- 1976
LE CHAT ET LA SOURIS (Claude Lelouch).
- 1978
ROBERT ET ROBERT (Claude Lelouch).
- 1987
MARS (Maïa Simon).
- 1990
ILS VONT TOUS BIEN ! (Stanno Tutti Bene, Giuseppe Tornatore).
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