DARRY COWL, UN SACRÉ NUMÉRO DE GÉNIE
DARRY COWL 1925 - 2006
Acteur Français
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Ce génie de la comédie française, "fort du cheveu sur la langue", fut l'un de nos plus grands comiques des années 60-70. C'était l'époque où régnait en France des humoristes, des chansonniers, des comédiens qui savaient nous faire rire avec peu de choses. On peut citer quelques-uns : Francis Blanche, Jean Poiret, Michel Serrault, Fernand Raynaud, Raymond Devos, Jean Lefebvre, Jacqueline Maillan, Sophie Desmarets, Jean Yanne, Jacques Martin, Roger Pierre et Jean-Marc Thibault, Mario David, Hubert Deschamps, Christian Marin, Guy Bedos, et bien sûr Fernandel, Louis de Funès ou Bourvil.
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Darry Cowl de son vrai nom André Darricau est né le 27 août 1925 à Vittel. Fils d'un médecin radiologue d'origine Basque, il n'a pas connu sa mère biologique. Fort de scoutisme dans le quartier de Ménilmontant, il commence à faire rire ses camarades de classe au lycée Voltaire à Paris. L'une de ses premières passion était la musique. Elève très doué, il suit le cour d'écriture au Conservatoire de Paris et obtient deux premiers prix d'harmonie et de composition.
Pendant sa jeunesse, c'est l'époque des rencontres amicales, celles de Georges Brassens, Fernand Raynaud, Patachou, Félix Leclerc. Pour gagner sa vie, Darry Cowl débute au cabaret, en accompagnant au piano Bourvil, Jacqueline François. Ces modestes talents de pianiste et de comique lui a permis d'entrer dans la bande de Jean Richard, Roger Pierre, Jean-Marc Thibault, Louis de Funès. Il assurait des accompagnements musico-comiques. Le bégaiement, dit-il, est venu avec le trac et la fatigue. Peu à peu, le public demandait que cela, je devais chaque fois plonger dedans sinon il était mécontent. J'ai fini par faire une caricature de moi-même. Ce personnage a ensuite été exploité au théâtre et au cinéma." (in "La Revue du Cinéma" no 439 - juin 1988). Le 30 mars 1948, Darry Cowl épouse Nelly Marcon.
C'est le réalisateur André Berthomieu qui eut envie de faire tourner Darry Cowl au cinéma dans "Quatre jours à Paris" en 1955, dans un petit rôle modeste mais aux côtés de Luis Mariano et Jeanne Sourza. Un an après le tournage, le cinéaste lui propose un autre film "La Joyeuse prison", qui le rendit bien heureux d'avoir pu écouter les belles paroles de Michel Simon qui qualifiera de grand timide dont les gestes et la voix n'étaient que délicatesse et poésie. C'est toujours dans les années cinquante, que le futur comédien obtient de nombreux rôles comme celui d'un gardien du musée Balzac dans "En effeuillant la marguerite" (1956) de Marc Allégret, qui lui permit de rencontrer Brigitte Bardot d'après ses dires. D'ailleurs, il enchaînera son film suivant avec Brigitte Bardot dans "Cette sacrée gamine" (1956) de Michel Boisrond.
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Darry Cowl expliqua sa rencontre décisive avec le Maître incontesté de la comédie théâtrale Sacha Guitry : "Difficile d'oublier ce matin de 1956 où je reçus un télégramme signé Sacha Guitry. Je me revois le lire et le relire à genoux, tant j'étais ému. Le grand Sacha m'écrivait ceci : "Cher ami - vous ai vu au Trois Baudets - Stop - J'ai aimé - Stop - Vous ai également aperçu au théâtre Edouard VII - Stop - J'ai adoré..." Trois jours après, mort de trac quoique m'étant soigneusement dopé au whisky, au pastis et à la bière, je sonnai à la porte de l'hôtel particulier du Maître". C'est ainsi qu'il lui proposa un rôle important dans "Assassins et Voleurs" (1956) aux côtés de Michel Serrault. En 1957, Sacha Guitry souffrant, mis en scène son ultime film "Les Trois font la paire", ne pouvant le finaliser seul, ce fut son producteur et ami Clément Duhour qui le fit. Le plus célèbre des films interprétés par Darry Cowl est aussi le plus grand succès du cinéaste Jack Pinoteau "Le Triporteur" (1957), d'après le roman de René Fallet. Le succès fut tel, que la production demanda aux auteurs, au metteur en scène ainsi qu'à Darry Cowl de préparer une suite à ces aventures soit "Robinson et le triporteur" (1959), où le même Antoine tente le tour du monde en vue de gagner les bonnes grâces du papa de Popeline, sur un radeau propulsé à coups de pédales; il échouera sur une île déserte.
Cette période-là, Darry Cowl tournait énormément de films en ayant son nom en tête d'affiches ou avec un partenaire d'exception comme ce duo qu'il a formé avec Francis Blanche, pendant une vingtaine de films. On peut citer entre 1958 et 1964 : "Le Petit prof" (1958) de Carlo Rim, "Les Pique-Assiettes" (1960) de Jean Girault, "Les Livreurs" (1961) de Jean Girault, "L'Abominable homme des douanes" (1962) de Marc Allégret, "Les Bricoleurs" (1962) de Jean Girault, et "Les Gorilles" (1964) de Jean Girault et quelques-uns d'autres. Il a également tourné "Les Affreux" (1959) de Marc Allégret avec Pierre Fresnay. Darry Cowl mène de front une carrière théâtrale : "Si jamais je te pince", "Jean de la lune", "Blaise", "Docteur Glass" etc. En 1964, "Jaloux comme un tigre" demeure sa seule réalisation. En 1967, il obtient le Prix de la fantaisie.
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En 1963, Darry Cowl retrouvait Danny Saval dans le film de Jacques Poitrenaud dans "Strip-Tease". Il y eut également l'intéressement de Mocky à faire tourner le comédien dès 1965 avec "La Bourse et la vie" avec Fernandel, puis dans les années 80, des apparitions dans deux films de Mocky, ont replacé Darry Cowl dans l'actualité : "Les Saisons du plaisir" (1988) et "Une Nuit à l'Assemblée Nationale" (1988) et cela se poursuivit avec "Ville à vendre" (1992). Les années 70, Darry est sujet à accepter des rôles sans grande importance, on dirait même qui ont tendance à faire de l'ombre à sa carrière cinématographique. Mais il faut reconnaître qu'il était adepte à des jeux de roulettes et autres dans les Casinos de France, ce qui a été un gouffre financier et l'obligation à tout prix de tourner un peu tout et n'importe quoi : "Arrête ton char ... bidasse !" (1977) de Michel Gérard et tant d'autres... L'un de ses meilleurs souvenirs reste le tournage du film de Marco Ferreri "Touche pas à la femme blanche" (1974). Hormis ce film, Darry Cowl juge très sévèrement sa carrière : "Rien ne reste de ce que j'ai tourné, rien ne m'a marqué et je ne suis pas fier de mes films. Je n'ai rien à dire sur ma carrière, tout est de ma faute (...) Je prenais ce métier avec désinvolture (in "La Revue du Cinéma", no439.
En 1989, Darry Cowl déclare pour l'émission "Cinéma Cinémas" qu'il souhaite désormais pratiquer son métier d'acteur "de manière professionnelle" : "J'ai le sentiment de commencer très doucement une carrière, c'est peut-être grâce à Mocky parce que je fais tout sauf du Darry Cowl". Dans les années 80, le comédien accepte des emplois secondaires devant la caméra de Jean Yanne "Deux heures moins le quart avant Jésus-Christ" (1982) et "Liberté, Egalité, Choucroute" (1984).
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Durant la dernière période de sa carrière, Darry Cowl incarne un bouquiniste dans "Les Misérables" (1995) de Claude Lelouch, puis un vieux droguiste se prenant d'affection pour le héros de "Augustin, roi du Kung-Fu" (1999) d'Anne Fontaine. Et c'est en se travestissant en femme concierge nommée Madame Foin, dans "Pas sur la bouche" (2003) d'Alain Resnais, qu'il remporte le César du du meilleur second rôle masculin en 2004, trois ans après avoir reçu un César d'honneur. L'un de ses tout derniers rôle, tout aussi insolite, sera celui d'un "enfant" adopté par le héros de "L'Homme qui rêvait d'un enfant", sorti un an après sa mort, survenue le 14 février 2006 à Neuilly-Sur-Seine, des suites d'un cancer du poumon, dans sa 81e année. Darry Cowl avait publié plusieurs livres de souvenirs, "Mémoires d'un canaillou" en 2005, où il raconte notamment ses vaines recherches pour rencontrer sa mère biologique. Dans un autre ouvrage, "Débit de paroles" en 1996; il exposait son enfance, la période de l'Occupation, ses rencontres importante, ses débuts au cinéma et au théâtre.
Darry Cowl a dans le même temps poursuivi une carrière théâtrale : "Un Fil à la patte" de Feydeau, puis "On purge Bébé" et "Feue la mère de Madame" du même auteur, qui lui valent le Molière du comédien dans un second rôle en 1995, "La Panne" d'après Dürrenmatt "Putain de soirée" de Daniel Colas...Fin 2005, il renonce à la pièce "Hold-up" de Jean Barbier à cause de ses ennuis de santé, et il est remplacé par Henri Guybet.
*Affiches-ciné * Cinéma français * Cinetom
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