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CINETOM
4 septembre 2019

ROBERT REDFORD, LE MEILLEUR

 

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                ROBERT REDFORD                1944   

         Acteur, Réalisateur, Producteur Américain 

 

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Blond, athlétique et diablement séduisant avec ses yeux bleus et son allure d'Américain presque trop idéal,  Robert Redford est depuis plusieurs décennies, l'un des acteurs américains à avoir été consacré Monstre du cinéma, comme le sont Robert de Niro, Al Pacino, Jack Nicholson et quelques-uns d'autres qui ont débuté entre les 60-70.

Véritable monstre sacré, star née pour certains. A cet égard, on peut s'étonner d'apprendre que, d'une part, il n'a jamais eu pour ambition dans sa jeunesse de jouer la comédie et, d'autre part, avant de débuter au cinéma, il a été un acteur de théâtre immensément doué et admiré. Robert Redford correspond à un mythe, sur un point seulement, celui du Californien au teint de pêche et à la blondeur ébouriffée.

Fils d'un laitier devenu comptable de Santa Monica, Robert Redford est né le 18 août 1936 à Santa Monica (Etats-Unis), il fréquente l'Université du Colorado grâce à une bourse qui lui est attribuée pour le base-ball. S'il choisit l'état du Colorado, c'est parce que la montagne est proche et qu'il pourra faire de l'alpinisme et du ski. Passionné de sport, il s'illustre en natation, au tennis et au football américain. A l'image du personnage qu'il devait interpréter plus tard dans "La Descente infernale" (The Downhill Racer,1969) de Michael Ritchie, il éprouve bientôt une sorte de frustration face aux contraintes imposées, selon son expression, aux "athlètes-éprouvette". Comme il délaisse un peu le base-ball à l'université, sa bourse ne sera pas renouvelée.

En 1957, il abandonne donc l'université par la même occasion. Au lycée, il s'était montré plutôt doué pour la caricature : il décide alors de se mettre sérieusement à étudier l'art. Pour ce faire, comme bien des jeunes artistes américains l'ont fait dans les années 50, il part pour Paris. Après avoir déambulé en stop à travers l'Europe pendant près d'une année, il découvre qu'il n'est qu'un peintre occasionnel.

Curieusement, Robert Redford fait à nouveau appel à son sens visuel. Décidant qu'il serait meilleur décorateur de théâtre que pentre, il entre au Pratt Institute de Brooklyn. On lui suggère de se mettre à la place de l'acteur afin de bien comprendre les principes de la décoration scénique. C'est ainsi qu'il sera amené à suivre parallèlement des cours d'art dramatique à l'American Academy Of Dramatic Art. Il est vrai qu'il n'a jamais vraiment appris à jouer la comédie sur un plan purement académique : "A l'école d'art dramatique, parce qu'il y avait de la place, j'ai eu l'occasion de m'ouvrir au métier d'acteur et de m'y préparer, mais je n'ai pas appris à jouer au sens strict du terme", expliquera-t'il. Toutefois, c'est grâce à cela qu'il obtient son premier engagement à Broadway. L'un de ses professeurs, par ailleurs régisseur de "Tall Story", comédie qui a fait les beaux jours de Broadway, avait besoin d'un jeune homme athlétique pour interpréter un joueur de basket. Ce sera Redford. De là, on lui confie un rôle plus étoffé dans un drame sur un physicien nucléaire dans "The Highest Tree". La pièce ne tient l'affiche que vingt et un jours et, dans le même temps, il perd tragiquement son premier enfant.

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Au théâtre, il interprète des rôles de plus en plus importants.En 1963, il obtient enfin un rôle principal, celui de "Barefoot In The Park", pièce bouffonne de Neil Simon au succès phénomènal, sur les difficultés de la vie à deux. Robert Redford en tournera la version cinématographique, "Pieds nus dans le parc" (Barefoot in The Park,1967) de Gene Saks avec Jane Fonda. Il ne jouera la pièce qu'une année, sur les quatre ans de succès, et ne remontera plus jamais sur les planches. En réalité, tenté par Hollywood, il apparaît dans un film étrange sur un jeune soldat américain en Corée, "War Hunt" (1962). Pour ses débuts à l'écran, Redford dut se contenter d'un film à petit budget, histoire d'aventure mettant en scène un détective privé psychotique en Corée. Si ce film a laissé peu de trace dans l'histoire du cinéma, il fut pourtant l'occasion d'une rencontre qui allait compter dans la carrière de l'acteur puisque c'est au cours du tournage qu'il se lia avec Sydney Pollack, alors acteur. 

En 1965, Redford revient sur le grand écran avec "Situation désespérée mais pas sérieuse" (Situation Hopeless, but Not Serious) de Gottfried Reinhardt dans une adaptation du roman de Robert Shaw. Travailler avec Alec Guinness aurait pu constituer une expérience enrichissante pour le jeune acteur, mais la carrière du film fut des plus brèves. Il y tient un rôle court, mais important, salué par de bonnes critiques, mais qui, compte tenu du libellé de son contrat, l'empêche de faire un autre film pendant deux ans. Entre-temps, il se contente de la télévision et d'émissions comme "Playhouse 90" ou "Alfred Hitchcock présente, qui ont, depuis, disparu des programmes de la télévision américaine.  

Aves ses yeux bleus, ses cheveux blonds et son allure d'Américain presque trop idéal. Redford semblait vouer aux rôles romantiques, dans la grande tradition hollywoodienne. Pourtant contrairement à ce qu'on pouvait attendre de sa part, Redford n'a pas repris le flambeau de Robert Taylor ou de Gregory Peck, ses grands aînés "de charme", et a rarement joué dans le registre sentimental. Certains diront même que sa seule histoire d'amour à l'écran a eu lieu...avec Paul Newman.

"Daisy Clover" (1966) de Robert Mulligan, d'après le roman de Gavin Lambert qui a pour cadre Hollywood, est plus intéressant. Redford y tient le rôle d'un homosexuel idole du grand écran et victime de troubles mentaux, et c'est ainsi qu'il relève le défi. Si tout le monde s'accorde à reconnaître en lui une future star, l'acteur n'en continue pas moins à tester ses talents dans des films comme "Propriété interdite" (This Property is Condemned,1966) de Sydney Pollack,  un mélodrame sudiste, tourné sur un scénario de Francis Ford Coppola d'après une pièce en un acte de Tennesse Williams  avec à nouveau Natalie Wood. Avec "La Poursuite impitoyable" (The Chase,1966) d'Arthur Penn, Redford interprète brillamment Bubber Reevers, le forçat évadé poursuivi par des chasseurs de prime. L'action se situe dans le "Sud  profond" des Etats-Unis, où il aura Marlon Brando et Jane Fonda pour partenaires.

Ses obligations contractuelles l'obligent à tourner l'adaptation de "Pieds nus dans le parc", il revint à Hollywood en 1967. Le rôle de Paul Bratter, l'avocat collet monté dont la nouvelle épouse (Jane Fonda) ne cesse de critiquer le manque de spontanéité (il est incapable de marcher pieds nus dans le parc), lui valut la célèbrité. Détestant ce personnage, Redford en fit, fort habilement, un repoussoir passif pour sa partenaire, avec laquelle il formait finalement un duo fabuleux. Il se vit proposer plusieurs grands rôles qu'il refusa - ainsi celui du timide Benjamin dans "Le Lauréat". Il attendait son heure et elle sonne pour lui en 1969 : ce fut l'année Redford". Après avoir été encensé par la critique pour "Willie Boy" (Tell Them Willie Boy is here" d'Abraham Polonsky (Willie Boy est l'un des plus beaux films pro Indiens jamais réalisés, à écrit Bernard Genin dans "Télérama" No1904 - Juillet 1986) et avoir mené à bien "La Descente infernale". Il obtenait, suite aux refus successifs de Marlon Brando, Steve McQueen et Warren Beatty, le rôle de Sundance Kid dans "Butch Cassidy et le Kid" (Butch Cassidy and The Sundance Kid,1969) de George Roy Hill, sans conteste son interprétation la plus populaire. Le public fit en effet un triomphe au savoureux tandem Robert Redford-Paul Newman. Quatre ans après, Newman et Redford replongeaient toujours sous la direction de George Roy Hill et avec un égal succès, dans ce climat d'amitié virile avec "L'Arnaque" (The Sting,1973) (couronné par l'Oscar du meilleur film américain de l'année ainsi que de la mise en scène et du meilleur scénario), histoire pleine d'humour d'une escroquerie perpétrée aux dépens d'un racketteur.

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Fort de son triomphe personnel dans "Butch Cassidy et le Kid", Redford put dès lors choisir ses rôles en toute liberté. Ayant abandonné Hollywood pour les montagnes de l'Utah et la cause écologique, il tourne de nombreux films qui sont autant de remises en quesiton des valeurs traditionnelles, notamment celles que véhicule le western hollywoodien. Avec "Willie Boy", qui marque le retour à la mise en scène d'Abraham Polonsky, longtemps victime de la liste noire, il aborde le problème des Indiens dans le monde des Blancs. Redford devait à l'origine jouer le rôle de Willie Boy - l'Indien Païoute renégat - mais estimant que les personnages d'Indiens douvent être interprétés par les Indiens, il opta pour celui du shérif Cope qui apprend peu à peu à respecter les traditions indiennes. "Jeremiah Johnson" (1972) réalisé par Sidney Pollack, histoire vraie d'un trappeur solitaire qui brave les élements pour vivre à sa guise dans les montagnes, fut un nouveau défi aux traditions hollywoodiennes. Joué par Redford, Johnson n'est ni plus brave ni plus sage que les autres : il est simplement plus déterminé à mener une vie libre et sans entraves. Le personnage de Jeremiah Johnson a bien existé : c'était un trappeur qui, après le massacre de sa femme par plusieurs indiens de la tribu des Crow passa sa vie à se venger.

A noter sa prestation dans un film riche en aventures"Les Quatre malfrats" (The Hot Rock,1972) de Peter Yates au côté de George Segal. Dans un cadre tout à fait différent, celui des fastueuses et fitzgeraldiennes années 20 de "Gatsby le magnifique" (The Great Gatsby,1974) de Jack Clayton, Redford incarne un autre solitaire en butte au matérialisme de la société moderne. Mais c'est avant tout une histoire d'amour, rare dans la carrière de Redford. Peut-être faut-il y voir une des raisons de l'échec de ce film, par ailleurs d'une ennuyeuse beauté? Si d'évidence Robert Redford ne prise guère la morgue et la suffisance des vainqueurs, il ne peut pourtant s'empêcher d'éprouver une certaine compassion pour ces hommes, finalement plus fragiles qu'il n'y paraît. Quand Robert Redford se lance seul avec George Roy Hill dans l'aventure de "La Kermesse des Aigles" (The Great Waldo Pepper

Dans le rôle de l'odieux David Chapellet de "La Descente infernale" dont plusieurs séquences ont été tournées pendant les jeux olympiques d'hiver de Grenoblen Redford laisse deviner une fêlure : le champion de ski n'est en fin de compte qu'un pauvre type grisé par l'adulation, très éphémère, des foules. "L'Ultime randonnée" (Little Fauss and Big Halsy,1970) de Sidney J. Furie développe un thème analogue, cette dans le monde des courses de motos. L'admiration que Fauss (Michael J. Pollard éprouve pour Halsy (Redford), un de ses adversaires imbus de lui-même, ne peut mener qu'au désenchantement. Mais la meilleure image de ce type de héros reste encore celle du "Cavalier electrique" (The Electric Horseman,1979) de Sydney Pollack : l'ancien champion de rodéo, qui a sombré dans l'alcoolisme, quitte la ville sur un cheval qu'il a arraché à une firme de flocons de céréales, pour laquelle il servait d'image publicitaire. Tout ce qu'on aperçoit de lui, dans la nuit, ce sont les ampoules électriques qui ornent son costume. C'est toute la vacuité de la destinée du "gagnant" qui s'illustre ainsi dans cette bouleversante sortie de l'arène. 

Plusieurs films de Redford traitent du problème des manipulations politiques. Dans "Nos plus belles années" (The Way We Were,1973) de Sydney Pollack, la chasse aux sorcières lancée par McCarthy cause la rupture entre un jeune couple de Hollywood, dont la femme (Barbra Streisand) participe à un mouvement contre la liste noire. "Votez McKay" (The Candidate,1973) de Michael Ritchie décrit une campagne électorale, au cours de laquelle un candidat bien intentionné et certain d'être battu (Redford) se laisse peu à peu séduire par le rituel politique. Dans "Les Trois jours du Condor" (Three Days of the Condor,1975) également de Pollack, superbe thriller politique, une employé de la CIA, rescapé du massacre général de ses collègues, découvre que celui-ci a été perpétré par son propre employeur. "Brubaker" (1980) de Stuart Rosenberg, situé dans le monde carcéral, dévoile à travers le portrait d'un directeur de prison idéaliste soucieux de réformes la corruption des politiciens et des hommes d'affaires locaux.

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L'intervention la plus directe et la plus marquante de Redford dans le domaine de la politique reste cependant "Les Hommes du Président" (All the President's Men,1976) magnifiquement mis en scène par Alan J. Pakula. Avant même que le livre retraçant l'enquête sur l'affaire du Watergate soit écrit, il en avait négocié les droits cinématographiques avec leurs auteurs Woodward et Bernstein. Il consacra ensuite beaucoup de temps à discuter avec les deux journalistes et l'équipe du "Washington Post", afin de donner plus de réalisme à l'action. Le film lui-même -où Redford et Dustin Hoffman campent les intrépides reporters - est une enquête sans concessions sur les manoeuvres et les abus du pouvoir.

Bien qu'il soit l'une des stards les mieux payées de Hollywood, son cachet s'éleva à 2 millions de dollars pour vingt jours de présence lors du tournage du film "Un Pont trop loin" (A Bridge Too Far,1977) de Richard Attenborough avec une pléiade d'acteurs (Dirk Bogarde, James Caan, Michael Caine, Sean Connery, Redford, Laurence Olivier, Ryan O'Neal, Gene Hackman, Elliott Gould, Anthony Hopkins, Hardy Kruger...). Pour la troisième décennie de sa carrière, Redford est resté derrière la caméra dans "Des Gens comme les autres" (Ordinary People,1980) qui marque son passage à la mise en scène. C'est une étude, assez fine et subtile de tensions au sein d'une famille : Conrad, le fils, incarné par Timothy Hutton, se sent coupable de la disparition de son frère, mort noyé. Incapable d'exprimer ce qu'il ressent, il se demande ce que John Boy - un personnage du célèbre feuilleton télévisé "Les Walton" - aurait dit à sa place. C'est une ingénieuse observation du puissant effet que les "héros" de l'Amérique ont sur les gens ordinaires. Toutefois, lorsqu'à la fin du film la mère (Tyler Moore) quitte la maison en laissant le père (Donald Sutherland) et le fils heureux et réconciliés, il est intéressant de noter que Redford semble consacrer le triomphe de l'amitié virile sur laquelle reposait, déjà "Butch Cassdiy et le Kid".  

D'emblée il reçoit l'Oscar de la mise en scène et le prix de la Director Guild of America. Tandis que "Milagro" (The Milagro Beanfield War,1988) retrace la lutte d'une petite communauté du Nouveau-Mexique contre un promoteur sans scrupules, "Et au milieu coule une rivière" (A River Runs Through It,1992) s'attache à l'éducation, aux loisirs et à l'itinéraire de deux frères dans le Montana des années 20. Dans "Out of Africa" (1985), où il recrée son personnage d'amant romantique idéal, face à Meryl Streep, laquelle incarne Karen Blixen, et enfin "Havana" (1990), une histoire d'amour avec Lena Olin sur l'île cubaine, qui connut un échec critique et commercial, deux films tournés sous la direction de Sydney Pollack. Dans "L'Affaire Chelsea Deardon" (Legal Eagles,1986) d'Ivan Reitman, une comédie policière, il est Tom Logan, l'assistant du procureur qui démasque les voleurs de tableaux. "Les Experts" (Sneakers,1992) de Phil Alden Robinson, lui permet d'aborder la comédie d'action. Dans "Proposition indécente" (Indecent Proposal,1993) d'Adrian Lyne, il est le milliardaire qui s'offre les faveurs de Demi Moore avec l'accord de son mari, pour un million de dollars. 

Passionné par la cause écologique et la redécouverte de l'Amérique originelle, Robert Redford a joué un rôle déterminant dans l'élaboration de plusieurs décrets pour la protection de l'environnement, dont le Clean Air Act  (1974-1975) et l'Energy Conservation and Production Act (1974-76), et a crée, en 1983, l'Institute for Research Management (IRM) qui organise rencontres et conférences sur ce thème. Il a également produit et commenté plusieurs courts métrages sur la préservation de la vie naturelle et la défense de la culture indienne comme "Broken Treaty At Battle Mountain" et "To Protect Mother Earth" (1974-1979) de Joel L. Freeman, "The New Indians" (1977) de Terry Sanders, "The Solar Film" (1979) de Saul Bass et "Incident At Oglala" (1992) de Michael Apted. Il est également l'auteur d'un ouvrage sur les les légendes de l'Ouest intitulé "La Piste des hors-la-loi.

En 1996, le cinéaste Jon Avnet le dirige dans "Personnel et Confidentiel" (Up Close & Personal), deux ans plus tard, il dirige lui-même "L'Homme qui murmurait à l'oreille des chevaux" (The Horse Whisperer,1998). Il signait là son cinquième film comme réalisateur, et le premier qu'il interprétait aussi. On peut citer également pour la période des années 2000, "Le Dernier château" (The Last Castle,2001) de Rod Lurie ainsi que "Spy Game" (2001) de Tony Scott avec Brad Pitt. L'un de ses derniers films évoquant le sujet de la mort ou plutôt de la vie après la vie "The Discovery" (2017) de Charlie Mc Dowell. On doit par ailleurs à Robert Refdford d'avoir crée, dès les années soixante, le "Projet Sundance", destiné, dans un premier temps, à développer le tourisme dans l'Utah, où l'acteur venait de faire construire son ranch. Mais c'est en 1981 que le projet s'oriente véritablement vers le cinéma, avec la fondation du Sundance Institute, atelier de création et de réflexion où des réalisateurs comme Sydney Pollack et George Roy Hill, des scénaristes, des techniciens et des comédiens, font partager leurs expériences aux débutants. Des films expérimentaux sont ainsi développés et réalisés dans ce cadre. Depuis sa création, le Sundance Film Festival est en expansion croissante, a acquis une reputation internationale, et est devenu le lieu de référence du jeune cinéma américain indépendant. Robert Redford a reçu le César d'honneur, le 22 février 2019 afin d'honorer l'ensemble de sa carrière.    

 

           Situation désespérée, mais pas sérieuse - 1965 - Gottfried Reinhardt

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                         Votez McKay - 1972 - Michael Ritchie

 

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                     Nos plus belles Années - 1973 - Sydney Pollack       

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Nos plus belles années (1973) bande annonce

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                    La Kermesse des Aigles - 1975 - George Roy Hill       

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                       Le Cavalier électrique - 1979 - Sydney Pollak           

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           Des Gens comme les autres - 1980 - Robert Redford 

 

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                     L'Affaire Chelsea Deardon - 1986 - Ivan Reitman

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                        Les Experts - 1992 - Phil Alden Robinson

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            Et au milieu coule une rivière - 1992 - Robert Redford

         

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                      Proposition indécente - 1993 - Adrian Lyne

        

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                       Personnel & Confidentiel - 1996 - John Avnet

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            La Légende de Bagger Vance - 2000 - Robert Redford

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                       Lions et Agneaux - 2007 - Robert Redford

           

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               La Conspiration - 2011 - Robert Redford 

 

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                    Sous surveillance - 2013 - Robert Redford            

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                        Randonneurs amateurs - 2015 -  Ken Kwapis          

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