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16 avril 2019

DÉCÈS DE L'ACTRICE SUÉDOISE BIBI ANDERSSON

             DÉCÈS  DE L'ACTRICE SUÉDOISE 

            BIBI ANDERSSON            1935 - 2019 

 

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Elle était l'une des muses du réalisateur Ingmar Bergman. L'actrice suédoise Bibi Andersson est morte dimanche 14 avril 2019 à l'âge de 83 ans. Issue d'une famille modeste, Bibi Andersson, de son véritab le nom Brigitta Andersson est née le 11 novembre 1935 à Stockholm (Suède).

Très jeune, elle est encouragée par sa soeur Gerd Andersson à se lancer dans une carrière artistique. Véritable beauté nordique, elle fait ses débuts en 1953 dans le film "Dum-Bom" de Hans Lagerkvist, où elle joue face au réalisateur Nils Poppe. Alors qu'elle étudie dans une école d'art dramatique de Stockholm, là où Greta Garbo et Ingrid Bergman s'étaient précédemment préparées à leur fulgurante carrière cinématographique, elle rencontre Ingmar Bergman et le suit au théâtre Malmö, où il était réalisateur. C'est le début d'une longue collaboration, faite de treize films, allant de "Sourires d'une nuit d'été" (Sommarnattens leende,1955) à "Scènes de la vie conjugale" (Scener ur ett attenskap,1973).   Leur première collaboration remonte à 1951, avec une publicité pour un savon. Dès lors, le réalisateur suédois ne pourra plus se passer d'elle, et la fera tourner après "Sourires d'une nuit d'été" (rôle qui comporte à peine une demi-douzaine de répliques) dans "Le Septième Sceau" (Sjunde inseglet,1957) où elle incarne Mia la compagne du bateleur Jof) ou encore "Les Fraises sauvages" (Smultrostället,1956) (qui sera l'apogée de sa carrière cinématographique). C'est d'ailleurs pour son rôle de Hjördis Petterson dans "Au seuil de la vie", qu'elle a décroché en 1958 le Prix d'interprétation au Festival de Cannes. En 1956, on la retrouve diriger par Alf Sjöberg dans "Le Dernier couple hors jeu" (Sista paret ut).

Pour prouver qu'elle serait une aussi bonne actrice sous la direction d'autres réalisateurs, elle tourne "Le Jeu de l'amour" (Den Kära leken,1959) et "Jour de noces" (Bröllopsdagen,1960) de Kenne Fant. E

À partir des années 60, Bibi Andersson tourne dans des films étrangers, comme "Jamais je ne t'ai promis un jardin de roses" d'Anthony Page, "L'amour en question" d'André Cayatte avec Annie Girardot et Michel Galabru ou "Un homme, deux femmes" de George Sluizer avec Anthony Perkins et Sandrine Dumas. En 1972, elle est membre du jury du festival de Cannes. 

Sa dernière apparition remonte à 2010, où elle joue dans la mini-série Arn avec Stellan Skarsgard.  Une carrière prolifique qui s'achève malheureusement en 2009, lorsque, après avoir été victime d'un accident vasculaire, elle se retrouve paralysée d'une partie du corps et privée de la parole.

"Elle laisse derrière elle un vide énorme pour tous ceux qui ont eu le privilège de vivre à ses côtés", a déclaré sa fille unique, Jenny Grede à l'AFP, et qui est née de l'union de Bibi Andersson avec le réalisateur Kjell Grede. Et tandis que Ingmar Bergman parlait souvent des comédiens de ses films comme de "ses" acteurs, Bibi Andersson avait répondu : "Je n'appartiens qu'à moi-même", relaye la Tribune de Genève. 

 

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*Affichescine  

 

 

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