Il était une des dernières figures de l'âge d'or hollywoodien, le cinéaste américain Stanley Donen est mort jeudi 22 février 2019 à l'âge de 94 ans. Après avoir révolutionné la comédie musicale en faisant grimper Gene Kelly aux lampadaires dans "Chantons sous la pluie" et danser Fred Astaire sur le plafond d'une chambre d'hôtel dans "Mariage Royal". Il aurait été le complice de Gene Kelly dans plusieurs films
L'ancien danseur et chorégraphe avait en 1998 reçu un Oscar des mains de Martin Scorsese pour l'ensemble de son oeuvre "marquée par la grâce, l'élégance, l'humour et l'innovation visuelle" d'un genre regardé aujourd'hui avec nostalgie. Le maître de la joie de vivre à l'écran, alors âgé de 73 ans, avait effectué quelques pas de claquettes avec la statuette d'or contre la joue, face à un parterre de stars l'applaudissant à tout rompre.
"Toutes ces comédies musicales appartiennent au passé", avait-il dit au New York Times en 1996. "Si on retournait aujourd'hui la scène où Gene Kelly danse sous la pluie, il regarderait partout autour de lui de peur d'être arrêté par la police". Né le 13 avril 1924 à Columbia en Caroline du Sud, Stanley Donen trompe son ennui en dansant et en fréquentant très jeune les salles de cinéma où la vie lui semble plus belle. A 9 ans, il découvre Fred Astaire emportant Ginger Rogers dans la danse endiablée de "Carioca" (1933). L'acteur devient son idole.
Le petit garçon commence par danser en cachette puis obtient de ses parents de s'inscrire à un cours. A 16 ans, il quitte Columbia pour New York avec l'espoir de faire des entrechats son métier. Il fait ses débuts à Broadway en devenant "chorus boy" en 1940 dans "Pal Joey". La star du show est alors Gene Kelly. A eux deux, ils vont sortir la comédie musicale des music-halls, désireux de montrer qu'on peut exprimer joies ou chagrins par des pas de danse et des ritournelles qui échappent à la pesanteur du quotidien.
En 1949, ils réalisent ensemble "Un jour à New York": très moderne pour l'époque, cette comédie musicale avec Fred Astaire, qui se déroule en extérieur pour la première fois ou presque, marque une évolution du genre qui était en train de passer de mode. Après "Chantons sous la pluie" (1952), chef d'oeuvre unanimement salué alors que Donen n'a que 28 ans, le duo se réunit une dernière fois avec un troisième film cosigné en 1955, "Beau fixe sur New York". "Donen a emmené la comédie musicale dans une direction brillante et personnelle: non seulement il a osé transposer des habitudes des studios à l'extérieur, mais il a également été capable de filmer avec la même liberté qu'en intérieur", estime l'historien du cinéma David Thompson dans son Dictionnaire du film américain.
Le réalisateur signe ensuite des films plus personnels: le fluide et poétique "Donnez-lui sa chance" (1953), le western chanté "Les Sept femmes de Barberousse" (1954), ou encore "Drôle de frimousse" (1957), avec Audrey Hepburn et Fred Astaire. Dans le registre de la comédie, Stanley Donen s'illustre avec "Charade" (1963, avec Audrey Hepburn et Cary Grant) et "Arabesque" (1965), qui combinent intrigues à rebondissements et style volontairement artificiel.
Il signe ensuite trois films personnels avec "Voyage à deux" (1967), "Fantasmes" (1967), parodie de Faust avec Peter Cook et Dudley Moore, et "L'escalier" (1969), étude de la désagrégation d'un couple homosexuel. Ses réalisations ensuite se raréfient et il se retire du cinéma après "C'est la faute à Rio" (1984). Père de trois garçons, il s'était marié cinq fois et avait vécu une brève idylle avec Elizabeth Taylor. Son décès a été confirmé samedi au Chicago Tribune par l'un de ses fils.
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STANLEY DONEN 1924 - 2019
Cinéaste, Scénariste, Chorégraphe Américain
L'audace et le brio du réalisateur Stanley Donen et de l'acteur-danseur Gene Kelly contribuèrent au regain de vitalité de la comédie musicale qui atteindra, grâce à eux, son apogée au cours des années 50. Né le 13 avril 1924 à Columbia en Caroline du Sud ( Etats-Unis). Stanley Donen apprend à danser dès l'âge de dix ans au théâtre et tout cela pendant sa scolarité tout en se produisant dans les théâtres locaux.
Ayant interrompu ses études afin de poursuivre sa carrière théâtrale, il débute à l'âge de dix-neuf ans comme choriste dans "Pal Joey" dont la vedette n'est autre que Gene Kelly. Donen, plus jeune de douze années, arriva quelques mois plus tard à Hollywood où il commença par travailler comme assistant chorégraphe pour "Best Foot Forward" (1943) à la MGM, avant d'être engagé en 1944 par la Columbia pour deux comédies musicales de série B : "Hey, Rookie" et "Jam Session".
Le tandem Donen-Kelly fut mis à l'épreuve avec "La Reine de Broadway" (Cover girl,1944) qui était l'occasion rêvée de développer leurs savoir-faire avec l'assistance du metteur en scène Stanley Donen, lequel sut exploiter à merveille notamment dans le numéro qu'il exécute avec sa propre image. A savoir qu'à ce moment là, Kelly fut "prêté" à la Columbia pour un musical original de Jerome Kern, dans lequel il fut le partenaire de Rita Hayworth, alors première grande "vedette" de la compagnie. Donen avait pour mission de seconder Gene Kelly auquel on avait laissé carte blanche pour la chorégraphie de ses propres numéros en solo. Ce film fut pour les deux hommes un magnifique occasion de montrer ce dont ils étaient capables.
Quand Gene Kelly revint à la MGM, il entraîna Stanley Donen avec lui et ils travaillèrent une nouvelle fois ensemble aux numéros musicaux d' "Escale à Hollywood" (Anchors Aweigh,1945), le premier film où Kelly eut Frank Sinatra pour partenaire. Dans leur interprétation de deux marins en permission, ils mirent en évidence la complémentarité de leur rôle respectif et de leur personnalité : tandis que Kelly était le type même du pédant plein de morgue, Sinatra campait le garçon timide et introverti, constamment poursuivi par des femmes toujours prêtes à le dorloter!. Dans ce film; Gene Kelly, à titre d'expérience, combina les évolutions d'un vrai danseur (lui-même en l'occurence) avec des personnages et des décors de dessins animés.
Après "Escale à Hollywood", Donen travailla sur la chorégraphie de plusieurs petites comédies musicales de la MGM. En 1947, on fit appel à Kelly et à Donen pour sauver "Living in a Big Way", une comédie dramatique écrite et dirigée par Gregory La Cava, qui versait souvent dans une certaine mièvrerie. Ils mirent au point deux numéros dont "Children Games" dans lequel Gene Kelly fit la preuve de son exceptionnelle aptitude à travailler avec des enfants et se livra à des exercices acrobatiques étonnants de précision.
Depuis longtemps Kelly et Donen avaient le projet de tourner un film dans lequel numéros musicaux et sujet ne feraient qu'un tout. L'occasion leur en fut donnée par Arthur Freed, le producteur de la MGM, qui, après réflexion, décida de les faire travailler en tandem dans "Match d'amour" (Take Me Out to the Ball Game,1949) sous la direction de Busby Berkeley. Le scénario était tiré d'un sujet original de Kelly et Donen : une jeune femme (Esther Williams) devient patron d'une équipe de base-ball à la suite d'un héritage. Le sujet, qui ne comporte pas de séquences aquatiques, raconte les amours de trois champions de l'équipe en l'occurence Gene Kelly, Frank Sinatra et Jules Munshin. Ce film peut d'ailleurs être considéré comme la répétition générale d' "Un Jour à New York" (On The Town,1949) réalisé aussitôt après. On y retrouve en effet les trois mêmes acteurs et à quelques nuances, la même trame.
Bien que Busby Berkeley fût le metteur officiel de "Match d'amour", il semble que son intervention se soit limitée à la séquence où l'on fait griller des fruits de mer. Pour le reste, il se contenta de superviser les expériences techniques auxquelles se livraient ses jeunes chorégraphes. Grâce au succès obtenu par ce dernier film Gene Kelly et Stanley Donen se virent confier par Arthur Freed la mise en scène d'"Un jour à New York", un film qui, par son exubérance, sa virtuosité et le recours aux prises de vues en extérieurs, ranima le genre un peu en perte de vitesse de la comédie musicale. Pendant ce temps, Donen dirigeait un film d'un niveau plus modeste. Dans "Mariage royal" (Royal Wedding,1951) il travailla pour la première fois avec Fred Astaire dont le style élégant et mesuré (à la différence de celui de Kelly plus athlétique et plus fougueux) semblait mieux s'accorder à son propre tempérament. C'est dans "Mariage royal" que se trouve le fameux numéro de Fred Astaire dansant au plafond et sur les murs, qui a tant intrigué les spectateurs. Donen en a lui-même donné l'explication : "Cette séquence a été tournée très vite. Tout était fondé sur le principe de ces attractions de foire qui tournent et vous empêchent de tomber. La pièce tournait lentement, le plancher devenait le plafond. La caméra était à l'intérieur, et le chef opérateur était attaché à l'un des murs. Ce fut surtout difficile pour Fred, qui devait travailler ses pas pendant que l'ensemble tournait. J'ai filmé cela en une demi-journée, après avoir beaucoup répété." Malgré de nombreuses faiblesses, cette première rencontre entre Donen et Astaire ne devait pas être sans suite.
Gene Kelly et Stanley Donen allaient se retrouver l'année suivante pour tourner ce qui constitue à jamais le chef-d'oeuvre du genre : "Chantons sous la pluie" (Singin' in the Rain,1952). Cette affectueuse évocation d'un Hollywood presque oublié, où le silence était Green, particulièrement inspirés, ce chef-d'oeuvre du septième art bénéficia du concours de la fraîche et mutine Debbie Reynolds et Donald O'Connor qui exécute en solo le célèbre "Make' Em Laugh" et de Jean Hagen, merveilleuse interprète de la terrible star du muet Lina Lamont, malheureusement dotée d'une voix épouvantable. Sans parler des inoubliables apparitions - dans "Broadway Ballet", de Cyd Charisse, peut-être la plus belle danseuse qu'on ait jamais vue à l'écran.
Avec "Chantons sous la pluie", Kelly et Donen, tous deux en grande forme, atteignirent une perfection qu'on ne retrouve pas dans "Beau fixe sur New York" (It's Always Fair Weather,1955). Ce film était conçu (comme "Un jour à New York") pour un trio mais Kelly, Dan Dailey et Michael Kidd ne surent pas retrouver le dynamisme du premier "triplé". "Beau fixe sur New York" contait l'histoire de trois anciens compagnons d'armes se retrouvant après dix ans de séparation et qui découvraient alors qu'ils n'avaient pas très bien tourné. L'amertume générale du film jurait trop nettement avec l'allégresse des numéros dansés.
Bientôt, Kelly et Donen allaient pourtant suivre séparément leur carrière; le cinéaste a pour sa part continuer à moissonner les succès. Il dirigea, en effet, la très alerte comédie musicale de la MGM, "Donnez-lui une chance" (Give a Girl a Break,1953) avec Debbie Reynolds, puis, toujours pour la même firme, obtint un très gros succès avec "Les Sept femmes de Barberousse" (Seven Brides for Seven Brothers,1954) dont on n'a pas oublié le style acrobatique choisi par le chorégraphe Michael Kidd pour les séquences de "ballet-bagarre" endiablé.
A propos de ce film, Coursodon a pu écrire qu'il "commence dans la routine, trouve peu à peu son style, s'impose avec autorité et s'achève dans le ravissement : les deux premières bobines font craindre le pire, c'est-à-dire un tableau agreste avec paysannes pleines de santé et couleur locale attendrissante; puis, après une chanson qui surprend par son originalité...le film s'installe dnas un ton de bonhomie plein d'humour, puis dépasse le pittoresque local de sept frères vivant en sauvages et qu'une jeune personne bien élevée entreprend de civiliser. Mais l'élément le plus intéressant est évidemment la chorégraphie de Michael Kidd" (Cinéma 59, no39). En 1954, il réalise une honorable biographie du compositeur Sigmund Romberg dans "Au fond de mon coeur" (Deep In My Heart), interprétée par José Ferrer,
Après l'échec de "Beau fixe sur New York", Donen passa de la MGM à la Paramount pour tourner "Drôle de frimousse" (Funny Face,1957) avec Fred Astaire et Audrey Hepburn. Ce film est une réussite à peu près parfaite. C'est d'ailleurs l'avis de Donen lui-même qui, dans un entretien avec "Les Cahiers du cinéma" (no143) déclarait : "J'adore ce film. De toutes les comédies musicales que j'ai tournées, ce n'est peut-être pas la meilleure, mais celle que j'aime le plus. Le célèbre photographe Richard Avedon fut le conseiller artistique du film, et son apport n'est pas négligeable. Audrey Hepburn y était exquise et constituait pour Fred Astaire une partenaire aussi inattendue que séduisante. Elle se tira fort bien d'une expérience chorégraphique inhabituelle pour elle. Les airs de Gershwin, presque tous célèbres, s'entendaient avec un plaisir toujours renouvelé. Kay Thompson, personnalité curieuse, à la fois actrice, chanteuse, danseuse, compositeur et arrangeur, y faisait, pour une de ses rares apparitions au cinéma, une savoureuse composition de journaliste de mode farfelue et tyrnanique. Quant à Fred Astaire, il était toujours éblouissant dans ses numéros, en particulier "Let's Kiss and Make up", où il dansait avec un parapluie et un chapeau, et "Bonjour Paris", amusant trio en compagnie d'Audrey Hepburn et de Kay Thompson.
Stanley Donen passa ensuite à la Warner en qualité de producteur-réalisateur où il collabora avec le metteur en scène George Abbott pour deux bonnes comédies musicales : "Pique-nique en pyjama" (The Pajama Game,1957) et "Damn Yankees" (1958), qui péchaient seulement par une interprétation où manquaient les Astaire, Kelly, Charisse ou Reynolds...A noter deux comédies que le cinéaste à tourner entre 1958 et 1960 : "Indiscret" (1958) avec Ingrid Bergman et Cary Grant, lequel sera à nouveau le héros principal de "Ailleurs l'herbe est plus verte" (The Grass is greener).
A la fin des années 50, cependant, la grande époque du musical hollywoodien était bien passée et Donen, comme Kelly, se dirigea vers une autre voie. Il connut quelques beaux succès avec "Charade" (1964) où il retrouvait Audrey Hepburn au côté de Cary Grant dans les rues de Paris et plus particulièrement le quartier du Palais-Royal. Au cours d'une scène sur les quais de la Seine, il fait dire à Audrey Hepburn : "C'est ici que Gene Kelly dansait dans "Un Américain à Paris". Plus tard, on entend quelques notes de "Chantons sous la pluie"....Donen récidiva dans ce genre de divertissement pétillant et malicieux, en signant en 1966 "Arabesque", situé à Londres et plus axé sur l'espionnage, avec Gregory Peck et Sophia Loren. Stanley Donen essaie également la comédie avec "Chéri, recommençons" (Once More With Feeling,1960), le dernier film de l'actrice Kay Kendall avant sa mort tragique. En 1967, il retrouve Audrey Hepburn pour un ultime tournage au côté du comédien britannique Albert Finney dans "Voyage à deux" (Two For The Road). Deux ans plus tard, il a eu l'idée bien avant "La Cage aux folles" de tourner un drame psychologique enrobé d'un huis-clos entre deux grands comédiens Rex Harrison et Richard Burton avec "L'Escalier" (Staircase,1969); il tente de nous conter l'histoire de deux homosexuels vieillissants, remarquablement interprétés par nos deux acteurs.
Avec nostalgie, il ne revint que deux fois au temps jadis : en 1974 avec "The Little Prince", étrange version du récit de Saint-Exupéry par Lerner et Loewe, et en 1978 avec la deuxième partie du film "Folie, folie" (Movie, Movie) où l'on assiste à une sentimentale et amusante évocation des numéros à la Busby Berkeley des années 30 beaucoup plus qu'à une "scandaleuse mise à mort du genre", comme l'écrit Gilles Cèbe dans son "Fred Astaire". Le genre, hélas était mort bien avant. Mais au cinéma, rien n'est jamais définitif, et peut-être n'est-il pas illusoire de compter sur un revirement de la mode pour le voir renaître un jour. Stanley Donen se décida à tourner un ultime film de science-fiction avec Kirk Douglas et Farrah Fawcett : "Saturn 3" en 1980. Stanley Donen est le dernier cinéaste vivant de l'âge d'or d'Hollywood; il a aujourd'hui 94 ans.
voir évocation du 8 décembre 2018
http://www.cinetom.fr/archives/2018/12/08/36927978.html
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LES CÉSAR
Cette année 2019, peut-être la pire des années. Je sais que depuis que Canal Plus a repris les droits de diffusion de cette soirée, plus rien n'a été comme avant. Sincèrement, Antenne 2 ou France Télévisions faisait bien mieux!!, les acteurs, les cinéastes venaient...j'ai vu dans ces années là, Marcel Carné, Olivia de Havilland, Alain Resnais, Bernard Blier, Michel Serrault, Lino Ventura, Jean Gabin, Danielle Darrieux, Edwige Feuillère, Michèle Morgan, François Truffaut, Jean-Luc Godard, Claude Lelouch (remettre un César d'honneur à Steven Spielberg, Clint Eatswood, Jean Marais, Alain Delon, Gene Kelly, Orson Welles, Simone Signoret, Yves Montand, Patrick Dewaere, Gérard Depardieu, Catherine Deneuve, Isabelle Adjani, Richard Bohringer, Johnny Hallyday, Charles Aznavour, Jean-Louis Barrault, Madeleine Renaud, Pierre Richard, Marlène Jobert ET TANT D'AUTRES que l'on ne peut tous les citer et prie de bien vouloir m'excuser pour tous ceux et celles que je n'ai pas cité.
On se souvient tous d'Annie Girardot dire "Qu'elle n'était pas tout à fait morte...." et les larmes de Juliette Binoche, les interrogations de Sophie Marceau. Les larmes cachés et les yeux rouges de Michel Serrault dire un dernier adieu à son ami de toujours, son complice Bernard Blier ou Louis de Funès timide ne voulant pas être seul avant de recevoir son César d'honneur des mains de Jerry Lewis, et scrutant toute la salle et l'arrière-salle afin de voir lequel des comédiens pouvait l'aider à oublier sa timidité, ce fut Jean-Claude Brialy....
Aujourd'hui, je constate que Bernardo Bertolucci a été Président des César en plus d'être un immense cinéaste et que l'hommage qui lui a été rendu par ces César n'était pas à la hauteur, pas plus pour Charles Aznavour, qui, pourtant avait fait un joli sketch avec Michel Serrault en pyjama, incurgiteant des pates à volonté.
On a préféré demander à Melle Kruger de développer un hommage au couturier disparu tout récemment car celui-ci habillé des actrices. Là, du coup, je donne raison à Catherine Deneuve, Depardieu, Gérard Lanvin, Marielle, Miou-Miou, Mathieu Kassovitz et tant d'autres de ne plus venir aux César, il serait judicieux de laisser d'autres, organiser ce genre de soirée qui devrait réunir tous le monde du cinéma et ce n'est pas le cas...Robert Enrico, Jeanne Moreau, Georges Cravenne manquent.
Cette soirée 2019, je n'ai pas du tout supporté l'humour raté de Kad Mérad, sincèrement Pierre Tchernia, Jacques Martin, Michel Drucker, Patrick Poivre d'Arvor, Thierry Le Luron, Jean-Claude Brialy, Kirk Douglas, Claude-Jean Philipe, Henry Chapier, Antoine de Caune, Valérie Lemercier ou ?-Payet ont été bien meilleurs et sans lourdeur. Les remerciements entre potes, père, Djamel etc de très mauvais goût. Il aurait été préférable d'utiliser tout ce temps pour rendre hommage réellement à Michel Legrand ou Aznavour ou à Bertolucci. La première fois ou j'ai zappé les César !! tellement je n'en pouvais plus de ce "nombrilisme".