BONNE & HEUREUSE ANNÉE 2018 EN CINÉMA
CINETOM
VOUS SOUHAITE
UNE BONNE & HEUREUSE ANNEE 2018
Bonne Année 2018 à tous nos amis (es) cinéphiles du monde entier, que tous nos voeux de bonheur, de réussite, de santé soient au rendez-vous pour cette nouvelle année. Une année noire pour le cinéma français : Danielle Darrieux, Jeanne Moreau, Jean Rochefort, Mireille Darc, Claude Rich, bien sûr Johnny Hallyday dans un autre registre, Victor Lanoux, Robert Hirsch, Emmanuelle Riva, Isabelle Sadoyan, Jean-Marc Thibault..Une petite pensée à nos amis cinéphiles du monde entier, par la même occasion, saluer quelques-unes des personnalités du Septième Art ou du petit écran, qui nous ont quitté en 2017 : Jerry Lewis, John Hurt (Elephant Man), Roger Moore, Bill Paxton, Sam Shepard, Harry-Dean Stanton, Martin Landau (Mission Impossible, Cosmos 1999), Mike Connors (Mannix)
Pour la deuxième année consécutive, je critique fermement les programmateurs des chaînes de cinéma en dehors de TCM ou Ciné Classic, tous les autres chaînes de cinéma feraient mieux de virer leurs programmateurs qui ne connaissent rien au cinéma, ou bien de leurs donner les moyens financiers et autres afin de pouvoir négocier certains films, documentaires, portraits d'artistes ou de cinéastes, car franchement on ne voit pas une grande différence entre les programmes de cinéma que l'on propose tout au long de l'année, et ceux proposés pendant les fêtes de fin d'année.!! Je dirai même que la programmation du mois de novembre 2017, correspondait bien mieux à la période de Noël que ce mois de décembre....Je ne parle même plus des autres chaînes, la publicité interminable à l'Américaine, le film entre-coupé de pubs, c'est pas possible, je comprends que la pub paie une majeure partie de la programmation mais franchement pas beaucoup d'imaginations, de styles, de passionnés, de personnes qui donnent envie de faire partager sa connaissance cinématographique aux autres.... A bon entendeur, à l'année prochaine.
Je sais c'est malheureux de le dire mais faut le dire.... A Noël, ils n'ont toujours pas compris que les films de cinéma relatifs à Noël sont nombreux mais, on a l'impression que ces programmateurs n'ont aucune connaissance en cinéma au point que quatre jours avant Noël, on a l'impression que rien ne change, aucune neige, aucune girlande tout cela ressemble à des vitrines sans décoration de Noël...quel maigre butin!! de quoi avoir honte de nos chaînes de cinéma. Ce 23 décembre 2017, au moins RTL9 a eu la bonne idée de diffuser un film de Noël "Jack Frost" avec Michael Keaton, comme quoi il ne suffit pas toujours d'être abonné à 14 euros mensuel pour ne rien à voir....Quant à la chaîne Action, faut leur dire que tout le monde n'aime pas la version française des films américains, et qu'il serait souhaitable de pouvoir y ajouter la version originale sous titrée français. Laurent M
Merci à vous tous, amis (es) cinéphiles, vous avez été nombreux pendant ces dix ans, en février prochain, par la même occasion, vous remercier de vos visites sur Cinetom, dans quelques jours 1 MILLION de visiteurs!! Merci à vous tous, amis cinéphiles. Nous vous souhaitons une Bonne et Heureuse Année 2018. Marc & Laurent
2017 fut une année noire pour le cinéma français, le décès de l'une de nos plus grandes actrices, peut-être la plus grande, Jeanne Moreau a secoué le monde du cinéma, car on l'avait un peu oublié, elle était souffrante, ne sortait plus beaucoup, et comme parfois le cinéma est cruel, on l'a déjà constaté avec d'autres acteurs : Annie Girardot, Patrick Dewaere, Romy Schneider et tant d'autres. Les hommages à la tv ont été insignifiants, normal ! faut pas mourir l'été, il n'y a plus personne pour décider quel hommage rendre à l'artiste, quelle dé-programmation faire! c'était pathétique!
Johnny Hallyday (1943 - 2017) : Chanteur et comédien
****L'Homme du train (2002) de Patrice Leconte **** L'Aventure c'est l'aventure" (1972) de Claude Lelouch, *** "Conseil de famille" (1986) de Costa-Gavras ** "Jean-Philippe" (2005) de Laurent Tuel, ** "Détective" (1984) de Jean-Luc Godard.
Jean-Philippe (2006) bande annonce
Jean D'Ormesson (1925-2017), Acteur, Ecrivain, Académicien Français : "Les Saveurs du Palais" (2012) de Christian Vincent
Alain Jessua (1932-2017) Cinéaste Français : "En toute innocence" (1988) avec Michel Serrault et Nathalie Baye, "Traitement de choc" (1973) avec Alain Delon et Annie Girardot, "Les Chiens" (2006) avec Gérard Depardieu et Victor Lanoux.
Le cinéaste Alain Jessua, qui a réalisé dix films dont «Traitement de choc» (1973) et fait tourner les plus grands acteurs d’Alain Delon à Patrick Dewaere, est mort jeudi à 85 ans, a annoncé sa compagne, la journaliste Régine Magné. «Alain Jessua, mon si grand et si bel amour depuis 30 ans, s’est éteint ce soir à l’hôpital d’Evreux (Eure) où il avait été placé en réanimation depuis un mois en raison d’une double pneumonie», a-t-elle déclaré.
Né le 16 janvier 1932 à Paris, Alain Jessua débute à 19 ans dans le cinéma comme stagiaire sur le film «Casque d’or» de Jacques Becker, avant de travailler comme assistant sur des films d’Yves Allégret («Mam’zelle Nitouche») et de Max Ophüls («Madame de…», «Lola Montès»).
le réalisateur qui au cours de sa brève filmographie a fait tourner les plus grandes stars, comme Gérard Depardieu, Alain Delon, Annie Girardot, Patrick Dewaere, Michel Serrault, Nathalie Baye, Jean Rochefort.
En 1956, son premier court métrage, «Léon la lune», film muet sur la journée d’un clochard parisien, obtient le prix Jean Vigo. Après ce succès, il tourne son premier long métrage, «La Vie à l’envers» (1964), avec Charles Denner et Jean Yanne, dont c’est l’une des toutes premières apparitions à l’écran. Ce portrait d’un agent immobilier qui sombre dans la solitude jusqu’à la folie lui vaut le prix du meilleur film étranger au festival de Venise.
Pour la Cinémathèque, qui lui a consacré une rétrospective en avril, «Jessua a toujours été un cinéaste prémonitoire et intuitif dont la majorité des films a abordé des thèmes qui font encore l’actualité aujourd’hui : l’obsession du tout-sécuritaire, l’exploitation des travailleurs immigrés ("Les Chiens", 1979), la société-spectacle, la mise en scène des criminels ("Armaguedon", 1977), la peur de vieillir, l’aspiration à une forme d’éternité qui vampiriserait la jeunesse ("Traitement de choc", 1973, avec Alain Delon et Annie Girardot)».
Ou encore la quête du bonheur à tout prix, comme dans «Paradis pour tous» (1982), avec Patrick Dewaere, dans lequel un psychiatre (Jacques Dutronc) invente un traitement révolutionnaire, le «flashage», qui permet de guérir le mal de vivre. Un film qu’Alain Jessua qualifiait de «conte philosophique» et qui concentrait ses thèmes de prédilection : l’angoisse, la fascination pour la folie et la dénonciation des dangers de la science.
Dans «Frankenstein 90» (1984), cet amateur de films fantastiques avait choisi pour incarner le savant et sa créature, Jean Rochefort et Eddy Mitchell. «En toute innocence» (1988), avec Nathalie Baye et Michel Serrault, et «Les couleurs du diable» (1997) complètent l’oeuvre cinématographique d’Alain Jessua, qui s’est ensuite tourné vers l’écriture, avec huit romans.Il obtient ensuite le prix du scénario au festival de Cannes en 1967 pour son deuxième long métrage, «Jeu de massacre» avec Jean-Pierre Cassel et Michel Duchaussoy. (Le Parisien -1er décembre 2017)
En toute innocence (1987) Bande annonce (VHS)
Robert Hirsch (1925-2017) Comédien : "Notre-Dame-de Paris" (1956) de Jean Delannoy, "Maigret et l'affaire Saint-Fiacre" (1959) de Jean Delannoy avec Jean Gabin, "125, Rue Montmartre" (1959) de Gilles Grangier, "Monnaie de singe" (1966) de Yves Robert et "Martin soldat" (1966) de Michel Deville.
Le comédien Robert Hirsch est décédé ce jeudi à 92 ans. Il avait été distingué - tout au long de sa carrière - par de nombreux prix, dont un Molière d'honneur en 1992 et un Molière du meilleur comédien d'un spectacle de théâtre privé pour « Le Père » en 2014.
Le comédien Robert Hirsch est décédé ce jeudi à l'âge de 92 ans des suites d'une chute à son domicile. En presque 70 ans de carrière, dont un quart de siècle à la Comédie-Française, il avait endossé tous les rôles, du drame à la comédie en passant par le boulevard.
A près de 90 ans, il triomphait tous les soirs dans « Le Père » une comédie grinçante où il incarnait un vieil homme touché par Alzheimer qui défend bec et ongles son indépendance face à sa fille compatissante. « Le théâtre est ce qui me fait vivre » disait-il. Le virus l'avait gagné tout petit, lorsqu'il contemplait fasciné les stars sur le grand écran du cinéma « Apollo », près du Casino de Paris, qu'avait racheté son père avant la guerre. Bette Davis dans l' « Insoumise » de William Wyler était son modèle absolu.
En 1939, son père avait jugé prudent de quitter Paris pour s'installer à Montmorillon, dans la Vienne. Robert y avait fait la connaissance de jeunes filles qui pratiquaient la danse classique : mordu, il prendra des cours à Paris et tentera même d'intégrer le ballet de l'Opéra de Paris, avant d'être « happé » par le théâtre.
Il gardera de cette formation de danseur une agilité particulière, une présence très physique, à l'époque où les comédiens déclamaient encore. Entré à la Comédie-Française dès sa sortie du conservatoire en 1948, avec deux prix de comédie en poche, il dira y avoir passé « les 25 plus belles années de ma vie ». Son Sosie dans « Amphitryon » de Molière (1957) et son Bouzin pathétique dans « Un fil à la patte » de Feydeau (1961) avaient soulevé l'enthousiasme, même si certains critiques lui reprochaient « d'en faire trop ».
Parallèlement, il avait tourné pour le cinéma, du « Dindon » de Claude Barma (1951) à « Si Versailles m'était conté » de Sacha Guitry (1953) et « Hiver 54, l'abbé Pierre » de Denis Amar, qui lui vaudra le César du meilleur second rôle en 1990.
Mais c'est le théâtre qui l'habita et lui donna ses plus grands rôles. De sa performance dans « Richard III » de Shakespeare (1972), le critique du Monde Bertrand Poirot-Delpech, écrira : « Il se contente de poser en commençant les contours physiques du personnage, la tête posée en biais au bas de la bosse, le rythme cassé de la marche, le bruit de pied-bot foulant le sol, mais le regard et la voix restent aussi insondables dans la détresse du dépouillement que dans la férocité ».
Devenu sociétaire honoraire de la Comédie-Française en 1974, il enchaîna une seconde carrière où il alterna comédies de boulevard (« Debureau » de Sacha Guitry, « Le bel air de Londres » de Dion Boucicault, qui lui valu un Molière en 1999) et grands textes.
Son interprétation magistrale dans « La Résistible Ascension d'Arturo Ui » de Bertold Brecht mis en scène par Georges Wilson au TNP (1969) fera date. « Le Gardien » de Harold Pinter lui offrira en 2007 un de ses nombreux Molières, dont le dernier en date fut pour son interprétation du « Père » de Florian Zeller (2014), qu'il a créé au Théâtre Hébertot. Avant de partir, il aura encore eu le temps de jouer « Avant de s'envoler », du même Zeller, au théâtre de l'Oeuvre en 2016. (Source AFP)
Les Cracks (1968) - Bande-annonce
Danielle Darrieux (1916-2017) Comédienne Française : Elle fut l'une des plus grandes actrices françaises avec Jeanne Moreau, Michèle Morgan, Françoise Rosay, Arletty, Edwige Feuillère ou une certaine Viviane Romance. Avec son époux, le cinéaste Henri Decoin, ils ont réussi plusieurs de leurs films
L’actrice avait tourné plus de 100 films au cours d’une carrière d’une longévité exceptionnelle. Archétype de la beauté féminine pour les générations d’avant-guerre, elle a été l’inoubliable partenaire de Jean Gabin dans La Vérité sur Bébé Donge (1953) et Gérard Philipe dans Le Rouge et le Noir (1954).
Née le 1er mai 1917 à Bordeaux, « je suis née le jour même où partout en France on vend du muguet », s’amusait-elle dans ses souvenirs, Danielle Darrieux tourne à 14 ans son premier film, Le Bal. Appréciée pour sa blondeur charmante et sa fraîcheur espiègle, elle joue dans des comédies avant d’aborder des rôles plus dramatiques et de triompher dans Mayerling aux côtés de Charles Boyer (1935).
Parallèlement, elle mène dès 1932 une carrière internationale qui la conduira à Hollywood et à Broadway. Egérie d’Henri Decoin, « DD », comme on l’appelait, tournera une demi-douzaine de films sous sa direction. Malmenée à la Libération (sous l’Occupation, elle a travaillé pour la Continental, dirigée par les Allemands), elle reprend néanmoins sa carrière et enchaîne les succès, dont La ronde et Madame de... (adaptation du roman de Louise de Vilmorin) de Max Ophüls), L’affaire Cicéron (Mankiewicz) ou Marie-Octobre (Duvivier).
En lui donnant un rôle dans Les Demoiselles de Rochefort (1967), Jacques Demy relance la comédienne qui, à 50 ans, continue d’incarner des personnages de femme élégante et drôle. Sous la direction de Paul Vecchiali (En Haut des marches, 1983) ou d’André Téchiné (Le Lieu du crime, 1986), l’actrice montre qu’elle n’a rien perdu de sa verve. En 2002, François Ozon la choisit pour Huit femmes.
A partir de 1969, Danielle Darrieux commence à se produire au théâtre, interprétant Feydeau, Guitry ou Marcel Aymé. En 2003, à 85 ans, seule en scène, elle crée Oscar et la dame rose d’Eric-Emmanuel Schmitt, qui lui vaut un Molière de la meilleure comédienne. Elle a encore travaillé pour le cinéma et la télévision en 2010.Danielle Darrieux s’est mariée trois fois, avec Henri Decoin, le richissime play-boy Porfirio Rubirosa et le scénariste Georges Mitsinkidès, mort au début des années 90. Avec ce dernier, elle avait adopté un fils, mort lui-même peu après son mari. (Extrait du Monde 19/10/2017)
Jean Rochefort (1930-2017) Acteur français
La moustache la plus élégante du cinéma français s'en est allée. L'acteur Jean Rochefort est décédé à l'âge de 87 ans, dans la nuit de dimanche à lundi. Hospitalisé en août dans un établissement parisien, son état s'était aggravé ces derniers mois. Il laisse derrière lui son empreinte sur le cinéma. Cet acteur populaire a été à l'affiche de près de 150 films parmi lesquels Le Capitaine Fracasse, Salut l'artiste !, Un éléphant ça trompe énormément, Tandem, Les Grands Ducs, Angélique marquise des Anges ou Nous irons tous au paradis.
Sa riche carrière a été couronnée de trois césars, pour ses rôles dans Que la fête commence en 1976 et Le Crabe-Tambour en 1978. En 1999, il a également été récompensé d'un césar d'honneur. Récompensé par deux César pour Que la fête commence de Bertrand Tavernier et Le Crabe-tambour de Pierre Schoendoerffer. Le 13 août 2016, il avait été hospitalisé à Paris. «Pour des douleurs abdominales», avait indiqué à l'AFP son agent Françoise Salimov. Mais il avait poursuivi les enregistrements des Boloss des belles lettres , émission de France 5 dans laquelle l'acteur interprétait avec sa verve habituelle et son œil rieur une œuvre du patrimoine littéraire en langage de la rue. Récemment, il s'était fait plus rare dans la vie publique. Fin juillet, il n'était pas allé à l'enterrement de son grand ami, Claude Rich.
De ce métier d'acteur, il en rêvait vaguement dans son adolescence nantaise: «Dans ma jeunesse, j'étais timide et assez solitaire. Le dimanche après-midi, j'allais voir Gary Cooper et je me disais: c'est là-bas qu'il faut habiter. Derrière l'écran…» À 18 ans, il revient à Paris, où il était né en 1930, et un spectacle d'Olivier Hussenot déclenche chez lui une irrépressible envie de jouer : Rochefort entre au Conservatoire où il aura pour condisciples Philippe Noiret, Jean-Pierre Marielle, Jean-Paul Belmondo, Annie Girardot. Recalé, il est repêché par la compagnie Grenier-Hussenot. Sa véritable formation se fait là, dans des petits rôles où il se jugeait lui-même maladroit.
L'aisance vient avec le métier, qui le conduit au TNP puis à la rencontre avec Delphine Seyrig. Ils joueront sept pièces du répertoire anglo-saxon d'avant-garde, notamment de Harold Pinter. Parallèlement, dès la fin des années 1950, il s'est glissé dans le cinéma par la petite porte, sans trop se faire remarquer dans des seconds rôles tantôt alimentaires tantôt amicaux, pour tourner avec les copains. «Longtemps, j'ai méprisé le cinéma, expliquait-il. Je me considérais comme un acteur de théâtre, qui acceptait parfois un film avec une indifférence complète pour le sujet.»
Deux excellents réalisateurs ont façonné son talent comique: Yves Robert et Philippe de Broca. Avec Yves Robert, qu'il a côtoyé quand il faisait l'acteur au cabaret de la Rose Rouge, Rochefort tourne Le Grand Blond avec une chaussure noire et Le Retour du grand blond, dont la vedette est Pierre Richard, Salut l'artiste! et Un éléphant ça trompe énormément, avec Claude Brasseur, Guy Bedos et Victor Lanoux, récemment disparu. Le gros succès de l'année 1976.
Avec Philippe de Broca, il tourne notamment le délicieux Le Diable par la queue, en 1968, et dix ans plus tard, en tête d'affiche, Le Cavaleur, un titre qui lui sied autant que celui de cavalier. Patrice Leconte prendra la relève dans les années 1980 pour tirer de Jean Rochefort de savoureux accords de dérision mélancolique dans Tandem ou Le Mari de la coiffeuse. C'est dans les années 1970 qu'il a pris sa véritable stature à l'écran. Bertrand Tavernier lui offre alors ses premiers rôles importants, aux côtés de Philippe Noiret, dans L'Horloger de Saint-Paul puis dans Que la fête commence! qui lui vaudra le césar du meilleur second rôle, celui de l'abbé Dubois. Peu après, il remporte le césar du meilleur acteur pour sa composition grave et hantée du capitaine dans Le Crabe-Tambour, de Pierre Schoendoerffer.
À 30 ans, c'est sur un tournage, qu'il se prend de passion pour l'équitation. Il aura une expérience équestre beaucoup plus amère à l'écran: il devait interpréter Don Quichotte sous la direction de Terry Gilliam, lorsqu'il tomba gravement malade au début du tournage. La suite, on la connaît. Interrompu, le film ne reprit jamais. Outre le regret d'un rôle superbe dans une grande production internationale, Jean Rochefort gardait le remords d'avoir fait, bien involontairement, échouer cette œuvre qui restera dans les limbes du septième art.
Il a, à ce moment-là, frôlé la mort, qui le hantait: car, sous la maîtrise flegmatique et l'humour débridé, Jean Rochefort était un angoissé chronique. «Je vais écrire mes Fraises sauvages! » annonçait-il, lors de la sortie de Cavaliers seuls. En début d'après-midi, sa fille Clémence, la benjamine de ses cinq enfants, a publié un message sur les réseaux sociaux. «À ta pudeur, à ta générosité, à ta sensibilité, à ton autoderision, à ta timidité...», énumère la jeune femme. - (Le Figaro extrait du 9 octobre 2017)
Gisèle Casadesus (1914 -2017) Comédienne Française : "Elle fut la doyenne des Sociétaires de la Comédie Française
Harry Dean Stanton (1926-2017) Acteur Américain ayant tourné de nombreux films, on lui doit d'avoir été l'acteur principal de "Paris-Texas" (1984) de Wim Wenders. Aura tourné avec de nombreux metteurs en scène indépendants, il avait 91 ans.
Richard Anderson (1926-2017) Acteur Américain célèbre pour son personnage d’Oscar Goldman dans les séries L’Homme qui valait 3 milliards et Super Jaimie est décédé à l’âge de 91 ans
Mireille Darc (1938-2017) Actrice française, ancienne compagne de l'acteur Alain Delon. Elle aura marqué plusieurs générations depuis son interprétation de "Galia" de Georges Lautner dont elle deviendra son égérie avec le talenteux dialoguiste Michel Audiard. On regrettera qu'après connu un énorme succès avec "Le grand blond" et quelques temps pluys tard "Le téléphone rose" avec Pierre Mondy, qu'elle n'est pas su profiter de cette réussite pour poursuivre son activité cinématographique, la sienne et non pas suivre celle d'Alain Delon, où elle n'était plus qu'un faire-valoir : "Mort d'un pourri" etc
Tobe Hooper (1925-2017) Cinéaste :
Alain Berbérian (1925-2017) Cinéaste :
Jerry Lewis (1925-2017) Acteur Américain et cinéaste :
Jean-Claude Bouillon (1941-2017) Acteur : "Les Brigades du Tigre"
Jeanne Moreau (1925-2017) Comédienne Française : "A suivre"
Sam Shepard (1925-2017) Acteur Américain
Claude Rich (1925-2017) Comédien français
Martin Landau (1925-2017) Acteur Américain
George A. Romero (1925-2017) Cinéaste Américain
John G. Alvidsen (1925-2017) Cinéaste Américain
Adam West (1925-2017) Acteur Américain
Jean Valère (1925-2017) Cinéaste : "La Baraka", "Les Grandes personnes", "La Femme écarlate"
Roger Moore (1927-2017) Acteur Britannique : "Amicalement Vôtre", "Le Saint", "Vivre et laisser mourir, "L'Espion qui m'aimait", "L'Homme au pistolet d'or", "Moonraker", "Rien que pour vos yeux", "Octopussy" et "Dangereusement Votre"...
Victor Lanoux (1936-2017) Acteur Français
Le paysage audiovisuel français vient de perdre l’un de ses plus grands acteurs. Victor Lanoux s’est éteint ce 4 mai 2017 à l’âge de 80 ans. À la question de son état de santé, l’acteur avait répondu: «Je vais parfaitement bien. De mieux en mieux, même. J’aurai 80 ans cette année. Je ne souffre pas. Je m’entretiens. Mon moral est excellent. Et là, je suis avec mon épouse [la réalisatrice Véronique Langlois, ndlr] dans mon appartement royannais, d’où j’ai une vue absolument magnifique sur l’océan. C’est comme si je me noyais dans une très douce torpeur. Que pourrais-je espérer de mieux?» Il n’est plus. L’homme de lettres, de théâtre, de cinéma et de télévision s’est éteint cette nuit dans sa maison de Royan.
Archi connu - et aimé - du grand public pour avoir incarné pendant seize ans le rôle-titre de la série familiale et gentiment policière de France 3 Louis la Brocante, on se souviendra aussi de lui dans Un Eléphant ça trompe énormément (1976), une des plus célèbre comédies d’Yves Robert dans laquelle il campait Bouly, personnage haut en couleur, aux côtés de Jean Rochefort, Claude Brasseur, Guy Bedos et Annie Duperey, dans Adieu Poulet (1975) de Pierre-Gernier Deferre, Les Chiens de d’Alain Jessua (1979), mais aussi Le Bal des casse-pieds d’Yves Robert (1992) ou encore Quatre-vingts ans, c’est jeune, enfin... ça n’est pas bien vieux. Sauf qu’en 2011, il s’était réveillé hémiplégique après avoir été opéré d’un anévrisme de l’aorte. La moelle avait été touchée. Et ses chances de recouvrer ses capacités assez maigres, au dire des médecins. C’était sans compter la ténacité de l’acteur, l’affection de ses amis, le soutien de sa famille et son désir impérieux de ne pas avoir à mettre un terme à sa carrière. En 2012, après des mois de rééducation, de la voix notamment, il était de retour sur les plateaux de tournage. «J’ai encore quelques petits problèmes, mais c’est tellement secondaire, déclarait-il alors. Ma raison d’être, c’est de continuer à aimer mon épouse et mes enfants». Mais voilà. Cette fois-ci, c’est bien fini. Adieu Victor.
Jonathan Demme (1944-2017) Cinéaste : "Philiadelphia", "Le Silence des Agneaux", "La Vérité sur Charlie"
Tomas Milian (1933-2017) Acteur Italien
Jean-Christophe Averty (1928-2017) Homme de TV, Réalisateur
Bill Paxton (1955-2017) Acteur Américain ("Titanic", "Un Faux mouvement", "Un plan simple"...
Richard Hatch (1945-2017) Acteur de la série "Galactica"
Emmanuelle Riva (1927-2017) Comédienne Française (A suivre)
John Hurt (1940 -2017) Acteur Britannique
Première victime d’Alien, monstre sensible dans "Elephant Man", le comédien britannique John Hurt a excellé dans le cinéma de genre, souvent dans des seconds rôles qui ont marqué l’histoire du septième art. L’acteur est mort à l’âge de 77 ans des suites d’un cancer du pancréas, ont annoncé samedi 28 janvier plusieurs médias britanniques citant son agent Charles McDonald.
Il avait été nominé deux fois aux Oscars, pour son rôle de Max, un Britannique détenu dans les geôles turques dans Midnight Express, sorti en 1978, et pour son premier rôle dans Elephant Man deux ans plus tard.
Anobli par la reine Elizabeth II en 2014, John Hurt est né le 22 janvier 1940 près de Chesterfield, au cœur de l’Angleterre. Sa mère, bien qu’actrice amatrice, lui interdit d’aller au cinéma, qu’elle juge « trop commun » pour un fils de pasteur. A l’école, il découvre le théâtre mais c’est vers la peinture que ce grand admirateur d’Edvard Munch se tourne d’abord, en décrochant une bourse pour devenir professeur de dessin à la Saint Martin’s School of Art de Londres.
En 1960, il est rattrapé par sa passion des planches et rentre à la prestigieuse Royal Academy of Dramatic Art (RADA), dont il ressort diplômé deux ans plus tard. Parallèlement à la scène, il fait ses débuts à la télévision où il marque les esprits britanniques avec son interprétation de l’écrivain travesti Quentin Crisp, puis de l’empereur romain Caligula.
En 1978, il incarne Max, un héroïnomane anglais dans l’enfer des geôles turques dans Midnight Express d’Alan Parker. Il remporte le Bafta, récompense annuelle britannique du cinéma et de la télévision, le Golden Globe du meilleur second rôle et est nommé pour les Oscars.
L’année suivante, l’acteur longiligne à la tignasse rousse interprète le second officier Kane dans Alien de Ridley Scott. La scène où l’extraterrestre le tue en sortant de sa poitrine – qu’il parodiera dans La Folle Histoire de l’espace de Mel Brooks – est entrée dans les annales du cinéma. Ce dernier lui a notamment rendu hommage sur Twitter, exprimant sa « tristesse » et saluant son « talent magnifique ».
En 1980, au prix de douze heures de maquillage, il se glisse dans la peau tragique d’Elephant Man, pour le chef-d’œuvre en noir et blanc de David Lynch. Son interprétation lui vaut une deuxième nomination aux Oscars et d’être récompensé aux Bafta Awards comme meilleur acteur. Il en recevra un autre pour l’ensemble de sa carrière en 2012.
John Hurt excelle dans le cinéma de genre et particulièrement les films d’anticipation, comme 1984 (Michael Radford, 1984), V pour Vendetta (James McTeigue, 2005) ou Snowpiercer (Joon-ho Bong, 2013). Mais sa carrière riche de 140 films l’a aussi amené à interpréter le fabricant de baguettes Ollivander dans la saga des Harry Potter ou le savant fou Oxley dans Indiana Jones et le crâne de cristal.Après avoir combattu des problèmes d’alcool, John Hurt avait annoncé le 16 juin 2015 sur son blog qu’il souffrait d’un cancer du pancréas et se disait « plus qu’optimiste quant à une issue favorable ». Marqué par la mort accidentelle en 1983 de sa fiancée depuis seize ans, la mannequin française Marie-Lise Volpelière-Pierrot, John Hurt s’était marié à quatre reprises. Il avait deux enfants. (Extraits du Monde -28/01/2017)
Midnight Express (1978) John Hurt
Mike Connors (1925-2017) Acteur : Il fut le héros de la série policière "Mannix", cousin germain du chanteur Charles Aznavour.
Mannix Theme
Jacques Penot (1959 -2017) - Comédien Français : "Au nom de tous les miens"
John Heard (1945-2017) Acteur Américain "Maman, j'ai raté l'avion", "Trahie" avec Goldie Hawn, "L'affaire Pélican"
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