ANNIE GIRARDOT, MORT D'UNE GRANDE ACTRICE POPULAIRE (II)
ANNIE GIRARDOT 1931 - 2011
Actrice Française
2ème Partie
Retour à la bonne grosse rigolade avec un impérissable chef d'oeuvre d'Audiard "Elle boit pas, elle fume pas, mais elle drague" (1970). C’est le troisième des neuf films réalisés par Michel Audiard, qui a toujours avoué préférer un roman pour bâtir un script : « J’aime partir d’un livre parce que c’est un bon moteur au départ, même si on le fout en l’air après. » (in “Audiard par Audiard”, René Chateau, 1995). Une pléiade de vedettes se succèdent :Annie Girardot, Bernard Blier, Sim, Jean-Pierre Darras, Jean Carmet, et Jean le Poulain.
On me parle souvent des longs titres de mes films, expliquait-il Audiard. J’aime bien ça, les titres-phrases. Parce que par goût, par vice, j’ai toujours été plus tenté d’acheter un roman dont le titre est une phrase. Je trouve cela chouette. Si je vois sur une couverture “Marie” ou “Joseph”, il faut vraiment que je sois sûr de l’auteur, sinon cela ne me tente pas. Je suis certain que si “À la recherche du temps perdu” s’appelait simplement “Albertine”, ce serait moins bon. » (ibid.). En 1972, Audiard tourna, toujours avec Annie Girardot,Elle cause plus… Elle flingue" qui n’est pas une suite de ce film.
Avec Michel Audiard
Annie Girardot se retrouve au début de l'été 1970 aux côtés de Brigitte Bardot pour le tournage du film "Les Novices" de Guy Casaril. Annie énonca : "J'ai l'impression d'être la mère de Brigitte. Je prends plaisir à être aux petits soins avec elle. Je l'oblige à dormir au moins dix heures par jour. Je lui prépare ses menus... (Annie Girardot press-book du film) -Avec Annietoutestmerveilleux. J'aime autant la comédienne que la femme. Je suis sûre qu'ensemble nous allons faire un film étonnant". (Brigitte Bardot,idem)
Annie a beaucoup tourné avec une moyenne de quatre films par an, en 1971, André Cayatte réalise "Mourir d'aimer" qui s'inspire sans détours de l'histoire authentique de Gabrielle Russier; professeur dans un lycée du sud-ouest de la France, divorcée, mère de deux enfants, qui se donna la mort à la suite des accusations portées contre elle. Annie Girardot atteint une côte de popularité record avec "Mourir d'aimer". Elle s'est beaucoup investit....
Hormis ses "Lettres de Prison", présentées par Raymond Jean, deux ouvrages furent consacrés à l'affaire : "Les Écrous de la haine" par Michel Del Castillo et "Plaidoyer pour une âme" de Geneviève Lefèvre-Toussaint. Maître Palanque, juge d'instruction chargé de l'affaire en 1969, rendit publique une lettre (publiée dans "Le Provençal") dans laquelle il reprochait au metteur en scène son manque d'objectivité à l'égard de la justice et des parents. Aux côtés d'Annie Girardot, le regretté Bruno Pradal (l'élève) et François Simon.
Robert Chazal ecrivait le 23 janvier 1971 sur France-Soir "Annie Girardot domine tout le film de son autorité, de sa sensibilité. Quand elle est au milieu des élèves, c'est elle dans le comportement est le plus jeune et la plus dynamique. Dans le drame et dans le desespoir elle est bouleversante au-delà de toute expression. C'est la plus grande des artistes dans le plus généreux des films.
"La Vieille Fille" (1971) est le premier long métrage de Jean-Pierre Blanc, réalisé grâce à l'appui de Philippe Noiret et Annie Girardot, enthousiasmés à la lecture du scénario. C'est l'histoire de la rencontre de Muriel Bouchon, "vieille fille" et de Gabriel Marcassus quadragénaire solitaire incarné par Philippe Noiret qui semblait bien s'amuser avec sa partenaire....Le film connut un succès public honorable : 370.000 entrées à Paris en neuf semaines d'exclusivité. Le cinéaste retrouva même Annie Girardot en vedette de son troisième film, "D'amour et d'eau fraîche" (1975) avec Miou-Miou et Julien Clerc.
Annie Girardot enchaîne avec "Les Feux de la Chandeleur" (1972) de Serge Korber, qui avait précédemment dirigé Louis De Funès dans "Sur un arbre perché" et dans "L'homme orchestre", revient à un cinéma, intimiste et poétique, celui de ses courts métrages et de son premier long métrage "Le 17e Ciel".
Si le film reste fidèle à l'esprit du roman, la construction en est malgré tout différente. Le roman comprend de nombreux retours en arrière alors que le film se déroule chronologiquement de 1962 à 1972, car, avoue Serge Korber "je ne crois pas au "flash back" au cinéma". Le film fut tourné à Besançon, Pontarlier et Mouthiers en janvier et février 1972 mais cette année-là l'hiver fut si doux qu'il fallut faire appel aux spécialistes en neige artificielle.
L'un des meilleurs films de l'année 1972 reste sans conteste "Traitement de Choc" avec Alain Delon, Robert Hirsch et Michel Duchaussoy. Alain Jessua eut l'idée de ce film grâce à une expérience personnelle : "Je me suis trouvé dans la situation d'Annie Girardot. J'ai pris quelques vacances dans une maison de repos en Bretagne. Au bout de quatre jours, j'en avais assez. J'ai laissé aller mon imagination et je me suis dit que ce serait marrant de tourner un film dans un institut de ce genre."
Le cinéaste juge "Traitement de choc"comme "un film d'angoisse, de suspense, où l'humour trouve sa place de temps en temps, alors que tout devient de plus en plus angoissant". Pourtant, Alain Jessua n'a pas voulu faire un film délibérément noir : "C'est un film optimiste, grâce à l'action du personnage joué par Annie Girardot.".
Alain Jessua rend hommage à la comédienne : "Elle n'a cessé de prendre à cœur son travail activement." La scène du crime final a été pour nous tous un grand moment de cinéma. Je voulais très précisément revenir à une certaine vérité de ce type de situation. Je voulais un crime auquel on puisse croire, pas un crime "de cinéma".
Le film est resté célèbre pour les scènes dans lesquelles les deux acteurs principaux apparaissent entièrement nus. Les extérieurs ont été tournés à Belle-Ile-en-Mer.
On retrouve Annie Girardot dans une comédie qui n'arrive point à s'affirmer, "Juliette et Juliette" (1973) de Rémo Forlani avec Marlène Jobert et Pierre Richard.Apparaissent également au cours du film : Philippe Léotard en catcheur séducteur, Patrick Préjean en client de taxi irascible et Daniel Prévost qui personnifie l'ami du photographe, joué par Rémo Forlani lui-même.
L'année 73 se termine avec le tournage du film "Ursule et Grelu" du cinéaste Serge Korber. Le film n'eut pas un grand intérêt, mise à part l'interprétation d'Annie Girardot, elle y est membre de l'armée du salut, aux côtés d'un Bernard Fresson en accordéoniste. A cette époque là, Annie tourne trop, on a l'impression qu'elle ne prends pas le temps de lire suffisamment les scénarios qui lui sont proposés.
C'est en 1974, qu'Annie Girardot va remporter son plus grand succès avec "La Gifle" de Claude Pinoteauaux côtés de Lino Ventura, Isabelle Adjani et Francis Perrin. Le film est resté à l'affiche des cinémas parisiens en exclusivité pendant plus de 27 semaines. Ce sucès elle le partage avec Lino Ventura qui déclara :"Le sujet m'a plu, déclare Lino Ventura, car Dabadie, Pinoteau et moi-même avons des filles, nous avons voulu faire une comédie intergénération en faisant appel à nos propres expériences de père". Cette "comédie passionnelle" comme aime l'appeler Claude Pinoteau, est le second film du réalisateur qui a en effet signé avec la même équipe un film policier très apprécié "Le silencieux".
Annie Girardot s'engage dans trois autres films, l'un sur l'évocation de la tragédie chilienne "Il pleut sur Santiago" (1975) d'Helvio Soto aux cotés de André Dussolier, Bernard Fresson, Jean-Louis Trintignant, Maurice Garrel, Serge Marquand, Laurent Terzieff, Bibi Andersson et Ricardo Cucciolla. Le suivant avec Alain Delon dans "Le Gitan" (1975) adapté du roman "Histoire de fou", paru, dans la série noire, José Giovanni la nettement transformé : le héros, Pierre Loutrel, alias Pierrot le fini, disparaît et se mue en Gitan, devenu truand par révolte hors de toute mythologie gangstériste. Alain Delon, ici également coproducteur.
Et enfin "Il faut vivre dangereusement" (1975) dont ce fut l'unique réalisation de Claude Makowski. Elle y est l'amie de Claude Brasseur, petit detective privé qui rêve de partir construire un hôtel sur une île et manger des écrevisses tous les jours.
Un autre triomphe d' Annie Girardot, "Docteur Françoise Gailland" (1976), inspiré d'un roman de Noelle Loriot "Un cri" ". C'est Annie Girardot, passionnée par le roman, qui choisit d'en confier l'adaptation à Jean-Louis Bertucelli, dont elle avait beaucoup admiré "Remparts d'argile" (1970) et "On s'est trompé d'histoire d'amour" (1974). Il semble qu'ensuite les affinités entre le cinéaste et son interprète aient fait place à de l'incompréhension - " Quand j'ai eu connaissance de cette adaptation, j'ai été catastrophée. C'était insipide, crétinisant... " (A. Girardot, entretien dans " L'Unité ").
" Annie Girardot est une grande comédienne, mais le film que je voulais faire n'était pas celui qu'elle voulait faire. Cette histoire ne m'intéressait pas. " (J.-L. Bertucelli, Le Film Français, 8 avril 1977).
En dépit de ces " divergences " et d'un accueil critique plutôt mitigé, le film connut un très grand succès commercial puisqu'il rassembla, en quinze semaines d'exclusivité parisienne, 527 204 spectateurs.
Avec le film de Jean-Pierre Blanc, Annie donne la réplique à Julien Clerc et Miou-Miou avec "D'amour et d'eau fraîche" (1975) et retrouve par le suite le cinéaste de "Mourir d'aimer" et "Il n'y a pas de fumée sans feu", André Cayatte qui s'interroge sur l'enfance kidnappée dans "A chacun son enfer" (1976), quelques temps auparavant, l'affaire Patrick Henry et celle du "Pull-over rouge" ont été un choc émotionnel auprès du peuple français. Annie Girardot a de nouveau pour partenaire Bernard Fresson. Il s'agit d'un des derniers films avec Fernand Ledoux.
"Le Point de Mire" (1977) de Jean-Claude Tramont s'inscrit dans la lignée de ces films répondant à la paranoïa engendrée par l'assassinat du président Kennedy. C'est à dessein que le scénario reste flou sur certains points, accréditant la thèse que le meurtre de John W. Maxwell a été décidé au plus haut niveau et que, comme LeeHarveyOswald, il fallait trouver un homme (ou une femme) « de paille » : « L'important, c'est de savoir choisir, dit l'un des artisans du complot. Choisir sa victime, c'est facile. Il faut savoir choisir le coupable. ». Aux côtés d'Annie Girardot, Jacques Dutroncet Jean Bouise.
En 1977, Annie Girardot et Philippe Noiret forment un tandem dans "Tendre Poulet" d'après le roman "Le Frelon" – dont la construction en trois points de vue différents a ici disparue Jean-Paul Roulandet Claude Olivier, fut suivi de "La Fouine" et de "Poulet à l'italienne". La voix du mainate d'Antoine Lemercier est en fait celle de Michel Audiard. En 1980, Philippede Broca réalisa une suite de "Tendre poulet", "On a volé la cuisse de Jupiter", avec la même équipe :Annie Girardot, Philippe Noiret, Catherine Alric, Francis Perrin et Roger Carel.
Dans "L'Amour en question" (1977) d' André Cayatte, Annie Girardot incarne un juge d'instruction, avec "Vas-y Maman" (1978) elle est un écrivain aux côtés de Pierre Mondy, Nicole Calfan et Claude Piéplu. Annie donna également la réplique à Patrick Dewaere dans "La Clé sur la porte" (1978) d'Yves Boisset.
Annie Girardot affirme une certaine indépendance dans le choix de ses films, et celà depuis "Vivre pour vivre" de Claude Lelouch. "La Zizanie" (1978) réalisé par Claude Zidi fut l’unique occasion pour Annie Girardot et Louis de Funès de partager la vedette d’un film, ils furent tous deux assez émouvant.
On peut également ajouté dans la filmographie d'Annie Girardot sa participation dans le film de Luigi Comencini "Le Grand Embouteillage" (1978) ou l'on pouvait reconnaître un ombre mportant d'acteurs de toutes nationalités confondues : Miou-Miou, Patrick Dewaere, Gérard Depardieu, Fernando Rey, Ugo Tognazzi, Marcello Mastroianni, Alberto Sordi et Stefania Sandrelli...
Il y eut aussi "Le Cavaleur" (1979) de Philippede Broca avec Jean Rochefort,Danielle Darrieux et Nicole Garcia, et "Causes toujours tu m'interesses" (1978) du cinéaste Edouard Molinaro, elle y retrouvait son partenaire Jean-Pierre Marielle. l’aube des années quatre-vingts, Annie Girardot demeure toujours l’actrice française la plus populaire. Selon son habitude, elle alterne les genres, passant d’une comédie à un film policier puis à un drame sentimental, en interprétant des personnages souvent profondément ancrés dans la réalité sociale tels que médecin, professeur, chauffeur de taxi, avocat ou tout simplement femme au foyer. «Je crois que je suis la seule en France à avoir joué des rôles qui pouvaient aider les femmes. J’ai joué des rôles plus forts, des rôles d’homme» (in «La Revue du Cinéma» n° 472, Juin 1991).
Jamais négatifs ou résignés, les personnages qu’elle incarne sont en perpétuel combat contre les injustices et les préjugés, comme l’avocate d’"Une Robe noire pour un tueur" (1980) de José Givanni et son attaque virulente contre la peine de mort. Mais à la suite de quelques échecs publics consécutifs, dont le méconnu "La Vie continue" (1981) mise en scène par Moshé Mizrahi aux côtés de Jean-Pierre Cassel et Pierre Dux, où elle donne la réplique à sa propre fille Giulia Salvatori, les producteurs se détournent subitement d’elle et les projets, comme «Ticket d’acier» écrit par Bertrand Blier pour Patrick Dewaere, Gérard Depardieu et elle, n’aboutissent pas. De surcroît, son spectacle au Casino de Paris «Revue et corrigée», en 1982, s’avère un échec cuisant, laissant la comédienne moralement meurtrie. Mais Annie Girardot représente une figure familière dont le cinéma français semble ne pouvoir se passer et, en 1984, les propositions affluent de nouveau.
Une nouvelle Girardot, plus sereine et libérée des fluctuations du box-office, entame une nouvelle carrière dominée par les rôles de mères : vengeresse "Liste Noire" (1984) d' Alain Bonnot, jalousement possessive de son fils unique "Partir Revenir" (1984) de Claude Lelouch, "Cinq jours en juin" (1988) de Michel Legrand ou simplement attendrie et bienveillante face à une progéniture turbulente et envahissante "Merci la vie" (1991) du cinéaste Bertrand Blier.
Les cinéastes n’hésitent plus à lui confier des personnages peu sympathiques, comme la taularde féroce et délatrice de "Prisonnières" (1988) de Charlotte Silvera et «Le Fléau», insupportable mégère et compagne grossière de Paul Léautaud dans "Comédie d'Amour" aux côtés de Michel Serrault. Claude Lelouch, qui lui voue une fidélité à toute épreuve, l’engage avec régularité. L’Italie, sa seconde patrie, la sollicite également tant au cinéma qu’à la télévision, mais les films qu’elle y tourne demeurent à ce jour inédits en France. Sa popularité l’amène tout naturellement à travailler pour la télévision et les populaires séries estivales «Le vent des moissons» et «Orages d’été» la confrontent aux réalités rurales et aux déboires sentimentaux dont le grand public raffole.
Elle tourne également pour le petit écran dans «Un métier de seigneur», «Le front dans les nuages», aux côtés de Danielle Darrieux, «Les merisiers» et «Un pull par-dessus l’autre». Toujours présente au théâtre, elle joue «Marguerite et les autres» (1983), spectacle composé de textes de Jean Cocteau, Jean-Loup Dabadie, Pierre Étaix, Michel Audiard et Félix Leclerc, «L’avare» de Molière, dans une mise en scène de Roger Planchon (1986), avec Michel Serrault, «Première jeunesse» de Christian Giudicelli (1987), avec Odette Joyeux, «Le roi se meurt» d’Eugène Ionesco (1988), «Heldenplatz» de Thomas Bernhard (1991), «La famille écarlate» de Jean-Loup Dabadie (1992) et «Les chutes du Zambèze» de Daniel Soulier (1995), etc… En complément de ces multiples activités, Annie Girardot est l’auteur de deux recueils de souvenirs «Vivre d’aimer» et «Ma vie contre la tienne», dédié à sa mère.
De 1990 à 2000, la carrière de la comédienne se décline essentiellement à la télévision, en Italie ou en France. Elle joue beaucoup moins au cinéma mais décroche malgré tout un César du meilleur second rôle féminin pour sa prestation dans "LES MISERABLES" (1994) de Claude Lelouch. Sur scène, l’actrice livre un bouleversant discours qui restera dans les annales de la cérémonie, lâchant en larmes « je ne sais pas si j’ai manqué au cinéma, mais lui m’a manqué infiniment, follement, éperduement… ».
On la retrouve ensuite dans "Les Bidochons" (1996), "Ceci est mon corps" de Rodolphe Marconi (2001) et surtout "La Pianiste" de Michael Haneke où une fois de plus son remarquable charisme crève l’écran, ce qui lui permet de remporter un nouveau César. Récemment, Annie Girardot a prêté sa voix au film d’animation de Jacques Rémy Gireird "La Prophétie des Grenouilles" (2003) avant de faire des apparitions dans "Le Temps des Porte-Plumes" (2006) de Daniel Duval, "C’est beau une ville la nuit" (2006) de Richard Bohringer, "Boxes" (2007) de Jane Birkin ou "Christian" (2007) de Elisabeth Löchen. En septembre 2006, le grand public apprend par l’intermédiaire de son avocat, puis de la presse, qu’Annie Girardot est atteinte de la maladie d’Alzheimer. Le livre « La Mémoire de ma mère » paru en avril 2007 et écrit par sa fille Giulia Salvatori, raconte le combat quotidien de l’actrice contre la maladie. L'immense actrice qu'était Annie Girardot vient de nous quitter à l'âge de 79 ans le 28 février 2011.
Annie Girardot reçoit des mains de Charles Vanel, le César de la Meilleure actrice pour "Docteur Françoise Gailland". 1976
Contrairement à d'autres, on peut percevoir la tendresse de l'immense comédien qu'était Michel Serrault à l'égard d'Annie Girardot...
Présidente des César l'année suivante, il faut reconnaitre que nous avont tous été émus par son discours émouvant...lors des César.
Reportage sur TF1 : "Ainsi va la vie", rediffusé après le décès de la comédienne. Des moments très éprouvants, des images difficiles. Certains préfèreront conserver une autre image de l'actrice, d'autres seront tristes, comme je le fus.
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Son bien-aimée Renato Salvatori
Claude Lelouch
Philippe Noiret
Claude Brasseur
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