MICHAEL CURTIZ, L'UN DES MAITRES DU FILM D'ACTION HOLLYWOODIEN
MICHAEL CURTIZ 1888 - 1962
Cinéaste Américain
Vétéran du septième art, le hongrois Michael Curtiz abordera avec succès les genres les plus divers au cours de sa prolifique carrière et s'affirmera comme l'un des maîtres du film d'action hollywoodien. On retiendra quelques uns des ses plus beaux films : "Casablanca" avec Humphrey Bogart et Ingrid Bergman, "Les Av. de Robin des Bois" avec Errol Flynn et Olivia de Havilland, "Les Anges aux figures sales" avec James Cagney et Ann Sheridan, "L'Aigle des Mers", "La Vie privée d'Elizabeth d'Angleterre","La Charge de la Brigade Légère", "Capitaine Blood", "Les Conquérants"....et tant d'autres...
Réalisateur américain, d'origine hongroise, de son vrai nom Mihaly Kertész. Michael Curtiz est né le 24 décembre 1888 à Budapest, il meurt à Hollywood le 11 avril 1962, des suites d'un cancer. Dee famille aisée, il fait des études artistiques à l'Université Markozy puis à l'Académie royale du théâtre et des arts avant d'entrer au théâtre national hongrois.
Il débute au cinéma en 1912, part faire un stage au Danemark, en 1913 (à la Nordisk) avant de réaliser, en 1914, "Bank Ban", premier succès de l'histoire cinématographique hongroise. Michael Curtiz contribua grandement à l'essor de l'industrie cinématographique hongroise, avant de devoir s'exiler en Autriche, pour des motifs politiques.
En 1926, Jack Warner, qui avait vu son film "L'esclave-reine" (Die Sklavenkönigin,1924) l'invite à Hollywood. L'immigrant s'acclimatera rapidement, mais il gardera tout sa vie l'habitude d'émailler ses phrases de savoureux néologismes, restés légendaires. Curtiz quitte l'Europe en 1926 après avoir réalisé trois films, de production allemande, où il fait de Lili Damita, future femme d'Errol Flynn (l'un des interprètes favoris de Curtiz), une vedette à l'échelle d'un continent. Peu de temps après son arrivée, il épouse la scénariste Bess Meredith, dont il divorcera en 1961.
Les Warner l'ont fait venir pour lui confier la réalisation d'une super-production biblique, "L'Arche de Noe" (Noah'sark,1928), destinée à conccurencer Cecil B. de Mille. Mais il est d'abord mis à l'épreuve sur des films mineurs. Avec "L'Arche de Noe", et plus encore "Mammy" (Mummy,1930) son premier film sonore et chantant, il se révèle dans tout sa plénitude, celle d'un auteur, technicien habile (ce qui ne l'empêche nullement d'avoir des "obsessions") qui sait se libérer des contraintes pour atteindre au lyrisme.
Signant une quarantaine de réalisations en moins de dix ans. Curtiz s'essaye avec succès aux genres les plus divers. Et notamment au film d'horreur, avec "Docteur X" (1932) et "Masques de cire" (The Mistery of the Wax Museum,1933).
Ses premières oeuvres américaines, sociales, policières, mais toujours dramatique, sont encore marquées par ses origines germaniques, et nombreuses sont devenues des classiques : "Le Génie fou" (The Mad Genius,1931) et "L'étrange passion de Molly Louvain" (The Strange love of Molly Louvain,1932). On peut lire dans un extrait de presse en 1931 : "Le réalisateur mérite une mention spéciale pour la qualité de son travail : (The Mad Genius) -Regrettons qu'il n'ait pas été en son pouvoir de modifier le dialogue et de dire son mot quant au choix des acteurs." Mordaunt Hall (The New York Times). Boris Karloff n'y avait qu'un petit rôle au détriment de John Barrymore, l'acteur principal.
En 1935, Michael Curtiz va pour la première fois disposer de moyens financiers importants pour "Capitaine Blood" (Captain Blood), dont le rôle principal est proposé à Robert Donat. Le cinéaste, qui a tourné en Hongrie de nombreux films historico-romantiques, apparaît donc tout désigné pour porter à l'écran le célèbre roman de Rafael Sabatini, qui retrace la vie aventureuse de Peter Blood, médecin et pirate malgré lui au temps de jacques II. La Warner jugeait en effet le moment opportun pour offrir à nouveau au public les "pirateries" acrobatiques qui avaient connu leur âge d'or avec le grand Douglas Fairbanks.
Mais Robert Donat refusa le rôle (à la fois pour des raisons de santé et pour des litiges à propos de son contrat). Curtiz se souvient alors d'un jeune acteur prometteur qu'il a dirigé dans un film de série B, "The Case of the Curious Bride", Errol Flynn, alors en pleine lune de miel, est convoqué. La fougue et la conviction de son interprétation, son jeu alerte et plein d'humour feront oublier son inexpérience d'acteur. D'autant qu'il est fort bien entouré par Olivia de Havilland et Basil Rathbone. Curtiz saura de plus réunir d'excellent techniciens et obtenir de remarquables effets spéciaux, ainsi qu'une musique qui fera date (le compositeur Erich Korngold fait là de brillants débuts).
"Capitaine Blood" fut donc le premier succès de la carrière d'Errol Flynn, le rôle qui va contribuer à faire de lui une vedette. Quant à Curtiz, il proposera à l'acteur de tourner dans une multitudes de films comme "La Charge de la Brigade Légère", "Les Aventures de Robin des Bois", "Les Conquérants", "La Vie privée d'Elizabeth d'Angleterre"....
Entretemps, après ce film de cape et d'épée, Curtiz retrouve le film d'horreur avec "Le Mort qui marche" (The Walking Dead,1936) avec Boris Karloff et Ricardo Cortez. Extrait de Presse : "Karloff (...) est ici moins macabre que dans ses rôles de Frankenstein, mais il est suffisamment étrange et inquiétant pour rester dans la lignée des personnages qu'il a incarnés précédemment. La réalisation est excellente, en particulier pour les scènes de laboratoire où le mort est ressuscité..." (Motion Picture Herald).
Les films de cape et d'épée, dont la réussite reposait essentiellement sur l'abattage de la vedette masculine, n'avaient pas de prétentions intellectuelles. Par leur fraîcheur et leur rythme alerte, ils suscitèrent néanmoins l'enthousiasme de toutes les catégories de public - y compris des critiques. La recette n'était pas nouvelle, elle avait déjà été concoctée au siècle précédent par Alexandre Dumas et ses nombreux émules. La vieille Europe allait encore contribuer à l'essor du genre, par l'intermédiaire des metteurs en scène et des musiciens exilés outre-Atlantique, sans oublier les maître d'armes belges, qui réglèrent d'inoubliables duels. Côté acteurs le succès du film de cape et d'épée des années 30 est largement imputable à la colonie anglaise de Hollywood, dont faisaient alors partie Ronald Colman et Basil Rathbone - Errol Flynn lui-même, quoique australien, avait l'accent anglais. Héros sans reproche ou traîtres, tous surent camper des personnages d'une élégante désinvolture, capable de s'adapter avec humour et naturel aux situations les plus extravagantes.
Curtiz déclarait : "Lorsque je lis un scénario je ne vois pas des mots écrits noir sur blanc, mais déjà de l 'action!" Il appliquera cette devise à des westerns ou à des comédies où Errol Flynn tiendra la vedette (mais leurs rapports deviendront de plus en plus difficiles). Leur film suivant, "La Charge de la Brigade Légère" (The Charge of the Light Brigade, 1936) fait une large part à l'intrigue sentimentale et le rythme de l'action est quelque peu ralenti par les très nombreux "cartons" intercalés entre les séquences. Mais la charge finale, magnifiquement enlevée, reste inoubliable.
Quant Errol Flynn incarne Robin des bois en 1938, la couleur, dont l'emploi s'était répandu, constituait un nouvel atout pour le film d'aventures. Les teintures très pures et vivement contrastées du Technicolor confèrent aux "Aventures de Robin des Bois" (The Adventures of Robin Hood) le charme naïf des anciennes images d'Epinal. Le film avait commencé par William Keighley (avec comme réalisateur en second B. Reaves Eason, célèbre pour avoir filmé la course de chars du "Ben Hur" de 1925). Après six à sept semaines de tournage, Keighley, qui avait tourné la plupart des scènes de la forêt de Sherwood, est renvoyé par le producteur Henry Blanke, qui juge son travail trop superficiel. Curtiz appelé à la rescousse, tournera les intérieurs en studio et quelques séquences supplémentaires en extérieur. Le film est une réussite totale. Errol Flynn, Basil Rathbone et Olivia de Havilland sont admirablement encadrés par Claude Rains, Alan Hale (réjouissant de truculence), Eugene Pallette, Ian Hunter et Patrick Knowles.
Une autre oeuvre exceptionnelle : "Les Anges aux figures sales" (Angels with Dirty Faces,1938) que réalise Michael Curtiz en créant une rencontre "historique" des deux "ennemis publics" de la Warner Bros : James Cagney et Humphrey Bogart. Le cinéaste enchaîne avec "Les Conquérants" (Dodge City,1939), un western dont les trois principaux interprètes sont Errol Flynn, Olivia de Havilland et Ann Sheridan.
Michael Curtiz tourne "La Vie Privée d'Elisabeth d'Angleterre" (The Private lives of Elizabeth and Essex,1939). Cette fois, Errol Flynn se trouve eclipsé par Bette Davis, saisissante dans le rôle de la grande reine vieillissante. L'action cède le pas aux dialogues pour évoquer les relations ambiguës d'Elisabeth et de ses courtisans. En dépit des conventions du scénario, la reconstitution historique est très soignée et Bette Davis, délibérément enlaidie par le maquillage, incarne magistralement la souveraine déchirée entre la raison d'état et sa sensibilité de femme. Elle réussit d'ailleurs à voler la vedette à son partenaire comme indiqué ci-dessus.
Michael Curtiz est un des réalisateurs les plus côtés d'Hollywood. Il est certes réputé pour sa rapidité, son efficacité et sa force de travail qui lui permettent de réaliser jusqu'à six films la même année. Mais il est aussi connu pour ses écarts de langage sur les plateaux. Très peu patient, il lui arrive de couvrir d'injures techniciens ou figurants qui ne peuvent suivre son rythme d'enfer. Il sait aussi être vulgaire pour que certaines de "ses" actrices aient jugé bon de se plaindre auprès du Hays Office (la censure hollywoodienne) des agressions verbales et répétées du cinéaste.
Entre 1935 et 1941, Errol Flynn et Michael Curtiz tournèrent sept films ensemble. C'est ainsi qu'il se plaisait à transformer le nom d'Errol Flynn en "Erl Flint". Quant à Errol Flynn, il avait manifesté son antipathie à l'égard de Curtiz : "Il aime tellement le sang qu'il fait enlever des épées leurs "embouts" de protection!". Il y eut de nombreuses altercations entre les deux protagonnistes.
"La Caravane héroïque" (Virginia City,1940) est le second des trois westerns que tourna Errol Flynn sous la direction de Michael Curtiz, le premier étant "Les Conquérants" et le troisième "La Piste de Santa-Fe" (Sante Fe Trail,1940) marque la septième et dernière collaboration Curtiz-Flynn-Olivia de Havilland. En voulant retracer une page sanglante de l'Histoire des Etats-Unis, "La Piste de Santa-Fe" déguise considérablement les faits. Les altercations se multiplient entre Errol Flynn et Michael Curtiz. Le tournage de "La Piste de San-Fe" est plus qu'orageux. Le comédien est souvent en retard sur les plateaux.... A noter la présence d'Humphrey Bogart dans "La Caravane Héroïque", qui porte ici la moustache avec humour, est le faire-valoir de Flynn, comme le fut également James Cagney....
En 1940, Curtiz dirige Flynn dans un dernier film de cape et d'épée. "L'Aigle des Mers" (The Sea Hawk,1940) retrace les aventures de nobles capitaines anglais qui se firent corsaires par dévouement à la reine Elisabeth incarné par Flora Robson. La photographie superbe, l'invention constante et la conviction du récit emportent l'adhésion. Et l'exaltation de l'abnégation patriotique tombe à propos en cette période troublée. "L'Aigle des Mers" est considéré par un grand nombre de critiques et d'historiens comme le chef d'oeuvre du film d'aventures maritimes. Ce présent film est sans conteste l'apogée conjointe de la carrière du metteur en scène et de son interprète.
A l'entrée en guerre des Etats-Unis, Curtiz, maintenant réalisateur de prestige de la Warner, célèbre les valeurs nationales et l'effort militaire dans des comédies musicales comme "La Glorieuse Parade" (Yankee Doodle Dandy,1942) et "This is the Army" (1943) et "Mission to Moscow" (1943). En 1941 sort sur les écrans américains "Le Vaisseau Fantôme" (The Sea Wolf) avec John Garfield, Ida Lupino et Edward G. Robinson. Il s'agit d'une des meilleures réalisations de Michael Curtiz, parfois méconnu du grand public, à découvrir absolument.
Film romantique et nostalgique "Casablanca" (1943) n'a rien perdu aujourd'hui de sa séduction et enchante toujours de nouvelles générations de spectateurs. Curtiz a su trouver en Humphrey Bogart un interprète idéal dans un rôle d'aventurier moderne, cynique et amer, mais néanmoins capable de se sacrifier pour la femme de sa vie interprété par la sublime Ingrid Bergman. Tourné au beau milieu de la seconde guerre mondiale, "Casablanca" est une combinaison unique d'opération de propagande, de réussite artistique et de succès commercial. La sortie du film eut lieu aux USA au moment de la Conférence des Alliés à Casablanca en janvier 1943, qui suivit de peu le débarquement en Afrique du Nord. Cette oeuvre mythique influenca de nombreux cinéastes et obtint huit nominations et l'Oscar, dont trois firent la gloire du film, dont celui du meilleur film pour Michael Curtiz, seul Oscar qui lui fut décerné. Ce fut en outre un immense succès personnel pour Humphrey Bogart qui contribua beaucoup à la naissance de son mythe d'acteur romantique...
"Passage to Marseille" (1944) est la première tentative de la Warner Bros de retrouver le succès de "Casablanca" en reformant une partie de l'équipe du film (du producteur au réalisateur ainsi qu'aux quatre comédiens : Humphrey Bogart, Claude Rains, Sydney Greenstreet et Peter Lorre). Les acteurs Michèle Morgan et Victor Francen complètent l'affiche de ce film resté célèbre pour sa très complexe onstruction narrative dans lesquels s'intercalent une succession de "flashes-back".
En 1945, Michael Curtiz allait montrer un autre aspect de son talent acec "Le Roman de Mildred Pierce" (Mildred Pierce). Ce drame de l'ambition dévorante d'une mère qui sacrifie tout à la réussite de sa fille, vaut alors un Oscar à Joan Crawford (Meilleure Actrice). Toujours avec Joan Crawford, "Boulevard des Passions" (Flamingo Road,1949) brosse un vigoureux tableau de la corruption politique.
Dans "Le Crime était presque parfait" (The Unsuspected,1947) realisé par Michael Curtiz, une séquence du film est demeurée célèbre : celle du gangster couché dans sa chambre d'hôtel plongée dans les ténèbres et uniquement éclairée par l'enseigne au néon de l'hôtel où se lit le mot "kill".
"Nuit et Jour" (Night and Day,1946) est un des films musicaux les plus luxueux et les plus soignés réalisés dans les années 40, Michael Curtiz s'était déjà exercé à la biographie musicale à grand spectacle avec "La Glorieuse Parade" (1942). Vers la fin des années 40, Curtiz aborde des genres nouveaux : "Mon père et nous" (Life With Father,1947) est une évocation idyllique de la vie familiale à New York à la fin du XIXème siècle. L'un de ses meilleurs films de cette période reste "Trafic en haute mer" (The Breaking Point,1950) avec John Garfield et Patricia Neal, adaptation mélancolique du récit d'Hemingway "En avoir ou pas" (plus fidèle en tout cas que la version de Hawks de 1944 : "Le Port de l'angoisse").
Alors au fait de sa carrière, Michael Curtiz va poursuivre son activité pendant une douzaine d'années encore, travaillant avec des acteurs comme Gary Cooper, William Holden, Alan Ladd, John Wayne, Lauren Bacall et Sophia Loren. Mais il ne retrouvera jamais le tonus, l'humour et le rythme percutant qui avaient fait le charme des oeuvres précédentes. Et son départ de la Warner en 1954 (à l'époque où les grands studios connaissent une crise grave) marque le début du déclin. Cette même année toutefois, il nous laisse un excellent souvenir avec "L'Egyptien" (The Edyptian), foisonnante adaptation du roman historique de Mika Waltari, avec Victor Mature, Gene Tierney, Jean Simmons et surtout Bella Darvi, en courtisane fatale.
En 1955, Curtiz retrouve Humphrey Bogart pour un utilme tournage dans "La Cuisine des Anges" (We're no angels,1955). Entretemps, le cinéaste avait déjà tourné la comédie musicale "Noël Blanc" avec Bing Corsby.
A la fin de sa vie, Curtiz devait diriger Elvis Presley dans "Bagarres au King Creole" (King Creole,1958). Comme il avait fait pour Errol Flynn ou Gary Cooper, Curtiz souhaita modifier l'image d'Elvis Presley. Il déclina d'abord l'offre, faisant ensuite modifier pronfondément le script d'Harold Robbins mais refusa tout net de faire le film à cause de la "chevelure extravagante de la jeune vedette du Rock". Ce dernier fit des concessions voulant prouver à tout prix, qu'ilpouvait, au cinéma aussi, être le meilleur. Elvis savait d'ailleurs que le sujet avait été prévu pour James Dean.
Michael Curtiz meurt à Hollywood, le 11 avril 1962 d'un cancer, après avoir signé un dernier succès commercial, "Les Commancheros" (The Commancheros) avec John Wayne.
EN AUTRICHE
"Miss Tutti Frutti (1921)
"L'esclave reine" (Die Slavenkonigin,1925)
EN AMERIQUE
"L'Arche de Noé" (Noah's Ark,1928)
"Coeurs en exil" (Hearts in exile,1929)
1931
"Vingt Mille ans sous les verrous" (Ywenty thousands years in Sing Sing,1932)
"Detective Privé" (Private Detective,1933)
"Jimmy the Gent",1934)
"La Clé" (The Key,1934)
"Sixième Edition" (Front Page Woman,1935)
"Le Mort qui Marche" (The Walking Dead,1936)
"Le Dernier Combat" (Kid Galahad,1937)
"La Bataille de l'or" (Gold In where you find,1938)
"Quatre au Paradis" (Four's a Crowd,1938)
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Michael Curtiz meurt à Hollywood, le 11 avril 1962 d'un cancer, après avoir signé un dernier succès commercial, "Les Commancheros" (The Commancheros) avec John Wayne.
"L'Homme des Plaines" (The Boy from Oklahoma,1953)
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