LES MONSTRES AU CINEMA
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J'avais oublié de souhaiter de bonnes vacances à tous les internautes qui depuis plus de deux ans, sont de plus en plus nombreux. Merci de votre fidélité. Plus de 20 000 internautes sont venus sur ce blog. Pour ceux et celles qui ont décidé de partir en camping sauvage, c'est sublime mais surtout n'oubliez pas ! de ne pas trop vous en dormir, on ne sait jamais....
Au cours des années qui suivirent la crise de 1929, les magnats d'Hollyood n'eurent guère à faire d'efforts d'imagination pour dérider un public totalement abattu. La confiance dans le capitalisme américain avait été fortement ébranlée par l'effondrement de Wall Street ; les innombrables faillites qui succédèrent entrainèrent le chômage pour des millions de personnes.
A cette époque, on entendait partout cette petite phrase : "Dis donc, tu n'aurais pas quelques cents?". Dans une telle conjoncture, tout le monde, et particulièrement ceux qui étaient le plus touchés par la crise, ne cherchaient qu'à s'évader, même furtivement, de la réalité quotidienne.
Il existait d'autres voies cinématographiques pour échapper à la réalité : celle de la peur et de l'épouvante. Ce genre avait déjà été exploité du temps du muet par "L'homme aux milles visages" : Lon Chaney (1883-1930), il meurt à peine âgé de 44 ans. Sa carrière cinématographique fut un succès dans le cinéma muet, il fallut attendre son dernier film, pour enfin entendre sa voix dans le film de Tod Browning : "Le Club des trois" (The Unholy three,1940), ce fut celle d'un ventrilogue dont l'humour noir ne fait que souligner le pathétique. Il était le fils de parents sourds et muets, il avait dû très vite suppléer à la parole par le pantomine. De cet effort était né un talent qu'il employa d'abord au cirque, avant d'aborder, dès 1913, le cinéma.
Chaney fut un maître du maquillage c'est du moins ce que le grand public voyait d'abord en lui. Grand interprète, il le fut par le caractère monstrueux de ses compositions, par son apparence même. Plus il se faisait histrion, plus il s'humanisait. De son premier métier d'homme de cirque, il avait gagné une irremplaçable expérience humaine, ses voyages à travers les Etats de l'Union l'ayant mis en contact avec les publics les plus divers.
Au cinéma, il lui a fallut cinq ans et une centaine de films avant de trouver le genre dans lequel il allait s'illustrer. Il fut d'abord interprète (et parfois réalisateur) de comédies brèves (les "deux bobines"). On le vit également dans les westerns de l'époque héroique, aux côtés du cow-boy
Lon Chaney dans "Le Fantôme de l'Opéra" (1925, in Phantom of the Opera)
Bela Lugosi -(Une évocation est prévue cet hiver sur les monstres au cinéma, ado, j'avais une passion pour tous ces grands acteurs qui nous ont diverti avec leurs multitudes facettes de leur talent. Il y eut Tod Browning, en passant par le génie de James Whale avec les deux premiers Frankenstein, "L'homme invisible", Boris Karloff et son complice Bela Lugosi. On peut citer également Peter Lorre, Vincent Price, Christopher Lee, Ray Milland et tant d'autres...)
Boris Karloff et Bela Lugosi
Martin Landau -(Extraordinaire dans le rôle de Bela Lugosi dans "Ed Wood")
King Kong (1933) de Merian C. Cooper et Ernest B. Schoedsack avec Fay Wray
King Kong 1976 de John Guillermin avec Jessica Lange et Jeff Bridges
King Kong (2005) de Peter Jackson avec Naomi Woatts et Adrien Brody
Lon Chaney Jr dans "Le Loup-Garou"
Christopher Lee
Peter Cushing
Jean-Pierre Aumont (Je me souviens avoir vu un reportage sur cet acteur, dans les dernières années de sa vie. Son frère l'accompagnait dans un quartier que je connais bien pour l'avoir habité de nombreuses années : du Palais-Royal à la Bourse.)
A suivre...
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