KIRK DOUGLAS, LE CHAMPION
Acteur, réalisateur,Producteur américain
Au moment ou j'ai concrétisé ce blog, ma première pensée, rédiger un message, certes un peu long , mais nécessaire afin de transmettre modestement à toutes les jeunes générations un évident témoignage de la passion d'un certain cinéma qui n'existera peut être plus, quoique les modes passent, les personnalités charismatiques seront toujours dans le cœur du public, ou des cinéphiles. Kirk Douglas s'est rapidement imposé à Hollywood. Il fut un comédien exigeant, tout en donnant sa place à la production et à la réalisation.
Il restera longtemps dans la légende...il est peut être le dernier grand acteur de cette époque révolue, celle que l'on appelait l'âge d'or " puis la période du Maccarthysme...Il a participé à quelques chef d’œuvres du cinéma mondial. Kirk Douglas fonde une grande part de son succès sur sa célèbre fossette, il incarne aussi une virilité physique, intellectuelle et morale. Animé d'une volonté farouche de réussite et débordant d’énergie...
Il a pris des risques là ou d'autres ne l'ont pas fait... "Les Sentiers de la gloire" de Stanley Kubrick, il a participé à la production...Les autres films sont aussi important tant par la qualité que par les performances atypiques de l'acteur : "Spartacus" ,"Les Ensorcelés" "La Captive aux yeux clairs","Histoire des détective" ,"La vie passionnée de Vincent Van Gogh","Quinze jours ailleurs" ,"La rivière de nos amours", et bien d'autres...
Acteur américain né Issur Danielovitch le 9 décembre 1916 à Amsterdam dans l'État de New York, Kirk Douglas connaîtra une enfance difficile voir malheureuse et une scolarité médiocre. Ses parents Harry et Bryna Demsky, sont de modeste travailleurs d'origine Russe qui ont quitté leur pays en 1910.
Très jeune, en effet Kirk Douglas se passionne pour le théâtre, tout en s'adonnant à toutes sortes d'activités sportives. Kirk Douglas fait ses études à la St-Laurence University et à l'American Academy of Dramatic Art. Après deux années d'études dramatiques à New-York Il est pendant quelque temps... lutteur de foire ! Kirk Douglas fait ses débuts au théâtre en 1941 aux côtés de C. Aubrey Smith, ces petits rôles sont sous le pseudonyme de George Spelvin.
Les Etats-Unis entrent en guerre, il s'engage dans la marine, prend part au combat dans le Pacifique, puis, blessé au cours d'une opération, il est démobilisé avec le grade de lieutenant dans l'US Navy.
En 1944, Kirk Douglas retrouve les scènes de Broadway, mais pour peu de temps. En effet, Lauren Bacall, avec qui il est lié depuis ses débuts au théâtre le recommande au producteur Hal Wallis, qui lui confie un second rôle dans " L'EMPRISE DU CRIME" (The Strange Love of Martha Ivers) (1946) de Lewis Milestone.
En quelques films, sa réputation est établie. Il est vrai qu'il a la chance de jouer dans des oeuvres particulièrement remarquables, telles que le superbe thriller romantique "La Griffe du passé" (Out of the past" (1947) de Jacques Tourneur (fils de Maurice Tourneur) ressorti sous le titre "Pendez-moi haut et court" (à ne pas confondre le film avec Clint Eastwood...) qui fut un des meilleurs films noirs des années 40.Il y eut aussi le célèbre " Le Deuil Sied à Electre" (1948) de Dudley Nichols avec Michael Redgrave, ou le subtil "Chaînes conjugales" (1948) de Joseph L. Mankiewicz avec Jeanne Crain.
"L'Homme aux abois" (1947) de Byron Haskin marque la première rencontre de Burt Lancaster et Kirk Douglas, il y aura six autres films par la suite. Il s'agissait de leur quatrième film respectif, tous deux étaient sous contrat avec Hal B. Wallis, la seule différence c'est que Lancaster avait été promu vedette dès son premier rôle alors que Kirk Douglas n'était toujours que troisième ou quatrième à l'affiche, ce qui l'incita à dénoncer son contrat avec Hal B. Wallis pour tenter sa chance en "free lance", mais il dû attendre trois ans avant de pouvoir concrétiser son notoriété avec le film de Mark Robson "Le Champion".
Son entrée au cinéma remonte à 1946. Les grands rôles, dès lors vont très vite lui être attribués...Mais son premier rôle important, il l'obtient avec "Le Champion" (1949), réalisé par Mark Robson : le portrait sans concession d'un boxeur arriviste et forcené qui écrase tout le monde pour satisfaire son ambition. Kirk Douglas s'était initié à la boxe pour paraître un authentique pugiliste. Un rôle qui sera durant plusieurs années le prototype des personnages qu'il interprétera. A noter que le jeune Kirk Douglas avait refusé le cachet de 50 000 dollars pour accepter la proposition beaucoup plus modeste d'un producteur indépendant qui lui offrait la vedette du "Champion", le film fut produit par Stanley Kramer, un des producteurs les plus audacieux des années 50.
Kirk Douglas a dit " Jouer un brave type ne m'a jamais intéressé et pourtant, c'est étrange dans mon film préféré "Seul sont les indomptés", j'ai joué le plus brave des hommes. "En 1950, il donna la réplique à Lauren Baccal aux côtés de Doris Day dans "La Femme aux chimères" de Michael Curtiz, le scénario s'inspire de la vie d'un trompettiste célèbre dans les années 20, Bix Beiderbecke, né en 1903 et mort alcoolique en 1931 alors qu'il était considéré comme un des plus grands musiciens de jazz de sa génération.
Il fait ensuite une création impressionnante de densité dramatique dans un beau western de Raoul Walsh "Une Corde pour te pendre" (1951) (Along the great divide) aux côtés de Walter Brennan et Virginia Mayo. Mais c'est toutefois après "Le Gouffre aux chimères" (Ace in the hole) (1951) de Billy Wilder (journaliste peu scrupuleux dévoré d'ambition) et "Histoire de détective" (Detective story) (1951) de William Wyler, que Kirk Douglas va révéler toute la richesse de son exubérante personnalité. Le film de William Wyler est en outre une performance d'acteurs. Kirk Douglas à l'orée de sa glorieuse carrière, y confirmait son aptitude à camper des personnages puissants et complexes.
Kirk Douglas ne fut pas du tout satisfait de son association avec la Warner Bros. Elle avait commencé avec "La femme aux chimères" s'était poursuivie avec "La Ménagerie de verre" (1950) d'Irving Rapper, qui avait été un échec retentissant au box-office et "Une corde pour te pendre" que le comédien considérait avec un œil très critique. Entre temps les deux autres films tournés pour la Paramount, "Le gouffre aux chimères" et "Histoire de détective" - avaient été des œuvres selon son cœur : il devait encore six films par contrat mais, pour se libérer de l'emprise du studio, offrit de tourner un seul et ultime film sans salaire. La Warner lui proposa "La Vallée des géants" (The big trees) (1952) de Felix Feist qu'il s'empressa d'accepter, mais ce film a toujours fait partie des films qu'il déteste le plus...
Une vitalité indépendante et joyeuse anime ainsi le personnage qu'il incarne dans "La Captive aux yeux clairs" (1952) (The Big sky) d'Howard Hawks. Ce fut l'une des œuvres les plus heureuses du cinéaste qui réalisait son deuxième western. Aujourd'hui considéré comme un chef d'œuvre du western... Kirk Douglas confère une véritable épaisseur humaine au rôle du producteur Jonathan Shields à la fois tyrannique et fascinant, haï de tous ceux qui ont travaillé à ses côtés dans "Les Ensorcelés" (1952) de Vincente Minnelli avec pour partenaires Lana Turner, Walter Pidgeon, Dick Powell et Gloria Grahame. Ce film remporta 6 Oscars, meilleur interprétation pour Kirk Douglas, meilleur second rôle féminin pour Gloria Grahame, photographie, direction artistique, costumes et scénario.
Autant de réussites en aussi peu d'années ont fait de Kirk Douglas l'un des acteurs les plus recherchés de Hollywood, ce qui lui vaudra le privilège de jouer dans dans l'une des premières productions les plus prestigieuses de la décennie, le très spectaculaire et d'ailleurs excellent "20 000 Lieues sous les mers" (1954) dirigé par Richard Fleischer avec James Mason, Paul Lukas et (le célèbre M le maudit) Peter Loore. Kirk Douglas joue le rôle du sympathique Ned Land. Ce film est l'une des premières réalisations de fiction joué par des acteurs, produite par les studios Walt Disney spécialisé depuis 1928 dans la confection des dessins animés.
C'est pendant le tournage d' "Un Acte d'amour" (1953) d'Anatole Litvak en France, que Kirk Douglas rencontra Anne Buydens, une jeune attachée de presse d'origine belge, engagée pour lui donner des leçons de diction française et qui devint son épouse. Le tournage eut lieu aux Studios de la Victorine à Nice, puis à Joinville le Pont et à Saint-Maurice et enfin à Villefranche-sur-mer dans les Alpes Maritimes pour les extérieurs.( a noter la présence de Brigitte Bardot dans une courte apparition).Les autres interprètes sont Dany Robin, Serge Reggiani, Fernand Ledoux, Gabrielle Dorziat et Marthe Mercadier.
Kirk Douglas désirait tenter de nouvelles expériences et s'expatria durant près de deux ans en Europe pour y tourner trois films, outre le premier film cité ci-dessus, il y eut "Le Jongleur" (1953) d'Eward Dmytryk et "Ulysse" (1954) en Italie réalisé par Mario Camerini, le film fut tourné à Rome avec de très importants moyens grâce à l'association des deux plus gros producteurs italiens, Dino de Laurentiis et Carlo Ponti. Ce fut sa première rencontre avec Anthony Quinn, avec qui il tournera deux autres films...les autres interprètes du film italien sont Silvana Mangano (épouse de Dino de Laurentiis), Sylvie, Rossana Podesta, Daniel Ivernel, Jacques Dumesnil et Franco Interlenghi.
Le meilleur de Kirk Douglas restait peut être encore à venir, avec trois films qu'il tournera coup sur coup, et qui sont considérés comme des chef d'oeuvres : "L'Homme qui n'a pas d'étoile" (Man without a star) (1955) de King Vidor à qui il impose ses idées comme réalisateur en collaborant étritement avec le cinéaste, "La Rivière de nos amours" (The Indian fighter) (1955) d'André de Toth et "La Vie passionnée de Vincent Van Gogh" (1956) de Vincente Minnelli. Réalisé par l'un des géants du cinéma américain, le premier exalte avec une force dramatique peu commune l'énergie physique et morale d'un héros épris d'indépendance et d'équité, alors que le deuxième est un western antiraciste et intimiste d'une rare délicatesse. Quant au troisième, c'est assurément l'un des meilleurs films que la vie et l'œuvre d'un artiste aient inspirés, Kirk Douglas s'identifie à Vincent Van Gogh avec une précision hallucinante au point d'être glorifié avec un Oscar pour cette merveilleuse interprétation de Vincent Van Gogh.
Devant le succès colossal remporté par "Règlement de comptes à Ok. Corral" (1957) Kirk Douglas replonge dans l'univers du western avec "Le Dernier train de Gun -Hill" (1959) , John Sturges sera à nouveau dans la même équipe initiale mis à part les comédiens qui sont Anthony Quinn et Carolyn Jones. "Les Vikings" (1958) de Richard Fleischer restera comme l'un des films préférés de Kirk Douglas, producteur du film, ce fut son deuxième film avec le cinéaste Richard Fleischer, après "20 000 lieues sous les mers".
Au milieu des années 50, le bilan fut extrêmement positif, Kirk Douglas devient rapidement un acteur renommé tournant avec les plus grands réalisateurs d'Hollywood : Vincente Minnelli, Joseph L. Mankiewicz, Raoul Walsh, Billy Wilder, Howard Hawks, King Vidor, Michael Curtiz, William Wyler.
En 1955, Il peut désormais fonder sa propre maison de production à laquelle il donne le prénom de sa mère : Bryna, grâce à laquelle il va assez courageusement favoriser la réalisation de films au contenu politique et historique marqué, comme "Les Sentiers de la gloire" (1958) (Path of glory) du jeune réalisateur Stanley Kubrick , produit entre autre par Kirk Douglas en 1958. Le film ne put se faire en France, à cause de son sujet sur la désertion au moment de l'attaque contre l'ennemi. Le film ne fut jamais interdit par la censure française mais plutôt une exploitation cinématographique annulé par les distributeurs du film, il fallut attendre mars 1975, soit plus de 17 ans après sa réalisation pour être distribué en France. Une année auparavant, il participe au film de John Sturges dans "Règlement de comptes à O.K Corral" (1957) (Gunfight at the O.K Corral) aux côtés de Burt Lancaster.
"Les Liaisons secrètes" (1960) (Strangers When We meet) fut une comédie mélodramatique de Richard Quine qui est un chef d'oeuvre de sensibilité et de tendresse, et ou Kirk Douglas, aux côtés de Kim Novak, réussit à être bouleversant. En 1961, Gottfried Reinhardt tourne "Ville sans pitié", celui-ci retrouve Kirk Douglas avec lequel il avait tourné auparavant, deux des trois sketches de "Histoire de trois amours (1953), Pier Angeli était sa partenaire.
En 1960, Kirk Douglas assure la production de "SPARTACUS" de Stanley Kubrick, l'histoire d'une révolte d'esclaves dans la société romaine. le film coûta 12 millions de dollars, Kubrick âgé de 32 ans remplaça le célèbre cinéaste Anthony Mann à la demande du comédien-producteur, à la suite d'un grave différend entre les deux hommes. Le film remporta quatre Oscars, Kirk Douglas alla donner la réplique à Laurence Olivier (Crassus), Jean Simmons (Varinia), Tony Curtis (Antoninus), Charles Laughton (Gracchus) et Peter Ustinov (Batiatus).
En 1961 et 1962, tour à tour, il impose sa personnalité et ses idées de mise en scène à Robert Aldrich pour "El Perdido" (1961) (The Last sunset) et à David Miller pour "Seuls sont les indomptés "(1962) (Lonely are the Brave). Sur ces trois derniers films, il travaille avec le scénariste Dalton Trumbo, « black-listé » sous McCarthy, et que Douglas, engagé à gauche, a en partie aidé à réhabiliter. Robert Aldrich devait renier la version finale de "El Perdido" Kirk Douglas en ayant selon lui complètement "massacré" le montage. Il convient d'indiquer que dans les deux cas, l'acteur était également producteur associé. Quant au film de David Miller, la légende veut que le film ait été en grande partie dirigé par Kirk Douglas. Il avait d'ailleurs déclaré : "J'ai adoré ce film. J'ai vraiment désiré le diriger parce qu'il était mon enfant" (interview parue dans "Photoplay film Monthly"-Novembre 1975. C'est une des œuvres préférées de l'acteur. A souligner la prestation de Gena Rowlands. Le film de John Huston "Le Dernier de la liste" (1962) a été bâti sur un scénario mi-suspense-mi-policier. Quatre grands acteurs ont un rôle déguisé très court et méconnaissable, il faudra attendre la fin du film pour pouvoir connaître l'identité de ces 4 acteurs qui sont Frank Sinatra, Burt Lancaster, Robert Mitchum et Tony Curtis.
Le film d'Otto Preminger "Première victoire" fut abondamment critiqué en France pour son idéologie primaire et parfois douteuse : "Attaquer l'antisémitisme est chose louable écrivit Patrick Brion, mais le faire en assimilant les Arabes au Nazis devient foncièrement antipathique" (in Cahiers du Cinéma no 187, Février 1967) .Il crée en 1963, au théâtre, le rôle du héros de " Vol au-dessus d'un nid de coucou ", dont il cédera les droits à son fils Michael qui produira lui-même le film de Milos Forman en 1975. Kirk Douglas avait acheté les droits du livre très populaire de Fletcher Knebel et Charles W. Bailey, dès sa parution. Le titre : "Sept jours en mai".Kirk Douglas obtint l'accord de Burt Lancaster et du cinéaste du film, John Frankenheimer. Le film fut sévèrement accueilli par les milieux politiques américains et certains journaux conservateurs s'inquiétèrent de l'image qu'il pouvait donner au monde de la démocratie américaines. L'acteur Fredric March interprète le président des Etats-Unis."Quinze jours ailleurs" (1962) fait partie de ces drames ou mélodrames de Vincente Minnelli, celui-ci reflète l'évolution du cinéma américain ainsi que l'emploi des techniques de postsynchronisation et de doublage. L'action se situe à Rome et l'on pourra remarquer que dans le film, un extrait d'un autre film est projeté "Les Ensorcelés", que Minnelli avait tourné en 1952 avec la même équipe. Il s'agit du troisième film que Kirk Douglas tourne avec le cinéaste.
En 1966, Kirk Douglas est l'un des "Héros de TELEMARK", le dernier film intégralement tourné par Anthony Mann (disparu en 1967). Richard Harris, Michael Redgrave et Ulla Jacobsson sont les autres interprètes de ce film.
Cette même année, Kirk Douglas participe au tournage du film de René Clement "PARIS BRULE-T'IL ?" avec une pléiade d'acteurs : Michel Piccoli, Orson Welles, Alain Delon, Jean-Paul Belmondo, Daniel Gélin, Jean-Pierre Cassel...."La Route de l'Ouest" (1967) d'Andrew McLaglen fut tourné en couleurs De Luxe et en panavision dans les parcs nationaux américains en particulier dans l'Oregon. Mais les critiques s'accordèrent pour dire que l'ambition artistique ainsi que le budget du film n'étaient pas à la hauteur du résultat, le film coûta cinq millions de dollars ). kirk Douglas retrouva Robert Mitchum avec qui il avait tourné, vingt ans auparavant "La griffe du passé". A noter la présence de Richard Widmark et Sally Field ainsi que de très beaux paysages.
Héros d’une époque déjà presque révolue, Kirk Douglas reste dans les années 60 et 70 un acteur extrêmement renommé, et apparaît aussi bien dans "Paris brûle-t'il?"que dans "Le Reptile" de Joseph Mankiewicz aux côtés d’Henry Fonda. Continuant de tourner très régulièrement dans les années 70, décennie de l’avènement du « Nouvel Hollywood », il démontre toute sa curiosité pour la nouvelle génération et collabore ainsi avec Brian de Palma sur "Furie" (1978), qui le dirigera de nouveau l’année suivante pour "HOME MOVIES". A désormais près de 65 ans, il continue d’éblouir le public avec "Nimitz, retour vers l'enfer" (1980), opus de science-fiction, qui sera accusé par certains critiques d’être un film de propagande pour l’Armée américaine.
LA GRIFFE DU PASSE (1947) avec Robert Mitchum
L'HOMME AUX ABOIS (1947) avec Burt Lancaster
LE DEUIL SIED A ELECTRE (1948) de Dudley Nichols
CHAINES CONJUGALES (1949) de Joseph L. Mankiewicz
Arthur Kennedy
LA FEMME AUX CHIMERES (1950) avec Lauren Bacall
UNE CORDE POUR TE PENDRE (1951) de Raoul Walsh
LE GOUFFRE AUX CHIMERES (1951) de Billy Wilder
HISTOIRE DE DETECTIVE (1951) de William Wyler
LA VALLEE DES GEANTS (1952) de Felix Feist
LA CAPTIVE AUX YEUX CLAIRS (1952) d'Howard Hawks
UN ACTE D'AMOUR (1953) d'Anatole Litvak avec Barbara Laage
Avec Fernand Ledoux
Brigitte Bardot et Kirk Douglas
Pendant le tournage, Kirk Douglas et Silvana Mangano
L'HOMME QUI N'A PAS D'ETOILE (1955) de King Vidor
LA RIVIERE DE NOS AMOURS (1955) d'André de Toth avec Elsa Martinelli
LA VIE PASSIONNEE DE VINCENT VAN GOGH (1956) de Vincente Minnelli
LIEU DU TOURNAGE / Norvège, Grande Bretagne et France (Fort La Latte)
LE DERNIER TRAIN DE GUN-HILL (1959) de John Sturges avec Anthony Quinn
LIAISONS SECRETES (1960) de Richard Quine avec Kim Novak
SPARTACUS (1960) de Stanley Kubrick
Kirk Douglas et Stanley Kubrick pendant le tournage de Spartacus
Musée
EL PERDIDO (1961) de Robert Aldrich avec Rock Hudson
SEUL SONT LES INDOMPTES (1962) de David Miller avec Gena Rowlands
VILLE SANS PITIE (1961) de Gottfried Reinhardt
QUINZE JOURS AILLEURS (1962) de Vincente Minnelli
Edward G. Robinson-Cyd Charisse-George Hamilton-Rosanna Schiaffino
LE DERNIER DE LA LISTE (1962) de John Huston avec George C. Scott
SEPT JOURS EN MAI (1964) de John Frankenheimer
Il s'agit de la seconde rencontre de John Wayne avec Kirk Douglas: "PREMIERE VICTOIRE" (1965) d'Otto Preminger et "L'OMBRE D'UN GEANT" (1966) de Melville Shavelson, dans le second film, Senta Berger, Angie Dickinson, Yul Brynner, Frank Sinatra font partie de l'affiche. Les deux acteurs se retrouvèrent l'année suivante dans "LA CARAVANE DE FEU" (1967) de Burt Kennedy.
PREMIERE VICTOIRE (1965) d'Otto Preminger avec John Wayne
L'OMBRE D'UN GEANT (1966) de Melville Shavelson
LES HEROS DE TELEMARK (1966) d'Anthony Mann
LA ROUTE DE L'OUEST (1967) d'Andrew V. McLaglen
LA CARAVANE DE FEU "The War Wagon" (1967) avec John Wayne
"Les Frères Siciliens" (1969) de Martin Ritt fut très controversé à sa sortie pour sa moralité douteuse, montrant avec une apparente neutralité la vie quotidienne de membres de la mafia à une époque ou ce genre de sujet était encore tabou...
Après avoir interprété le film passionnant d'Elia Kazan "L'ARRANGEMENT" (1969), film autobiographique de Kazan, celui-ci disait de Kirk Douglas : "Kirk est parfait comme publiciste, je pense que personne n'aurait pu mieux rendre ce côté agressif. C'est un parfait vendeur : son produit c'est Kirk Douglas, et il le vend. Ce film restera comme l'un des deux meilleurs films de la fin des années 60 avec "LE REPTILE" (1970) de Joseph L. Mankiewicz avec Henry Fonda, film inattendu de la part du cinéaste, plus habitué à un registre contemporain ou historique. "Le Reptile" dépasse le cadre du western traditionnel pour devenir en même temps qu'une parodie du genre, une remise en cause désinvolte et subversive de notre morale et de nos mœurs.
LES FRERES SICILIENS (1968) de Martin Ritt
L'ARRANGEMENT (1969) d'Elia Kazan
LE REPTILE (1970) de Joseph L. Mankiewicz avec Henry Fonda
Kirk Douglas avait quitté les Etats-Unis depuis deux ans pour travailler en Europe. Il avait tourné "Le Phare du bout du monde" (1973) en Espagne, produit par sa propre compagnie, la Bryna sous la direction du britannique Kevin Billington, ainsi que "Les Doigts croisés" (1971) en Angleterre, réalisé par Richard "Dick"Clement. Le tournage d' 'un Homme à respecter' (1973) se déroula à Rome et à Hambourg. Kirk Douglas eut pour partenaire Giuliano Gemma et Florinda Bolkan.
LE PHARE DU BOUT DU MONDE (1971) avec Yul Brynner
UN HOMME A RESPECTER (1973) avec Guiliano Gemma
Kirk Douglas produit "GRAND PRIX" de John Frankenheimer avec Yves Montand et souhaitait réaliser ses propres films. Ce n'est qu'en 1973 qu'il put enfin réaliser son rêve en dirigeant : "SCALAWAG" (1973), film de pirates inspiré du récit de Robert-Louis Stevenson. Il récidive avec le film "POSSE", puis "LA BRIGADE DU TEXAS" (1975), un western politique que la critique a très favorablement accueilli.
Divorcé en 1951 de Diana Dill, Kirk Douglas s'est remarié avec Anne Budyens, en 1954. Il a quatre fils : Michael, l'aîné, acteur et producteur; Joel, assistant de production (sur LA BRIGADE DU TEXAS); Peter, photographe de plateau, et Eric, assistant de production (sur SCALAWAG) disparu en juillet 2004.
LA BRIGADE DU TEXAS (1975) de et avec Kirk Douglas
Une union fort intéressante celle de Brian de Palma et Kirk Douglas dans un film qui s'inscrit dans une mode bien précise "le thriller occulte". (développé apres les succès retentissant de "l'exorciste", "la malediction"... ) "FURIE" , le grand cinéaste acteur John Cassavetes participe au tournage...
FURIE (1978) de Brian de Palma avec John Cassavetes
NIMITZ RETOUR VERS L'ENFER (1980) de Don Taylor
Kirk Douglas a commis l'erreur de se prendre trop au sérieux. Durant les quinze ou vingt premières années de sa carrière, il était capable d'humour allant même jusqu'à ce moquer avec beaucoup d'esprit...Il s'est ensuite enfermé dans des compositions parfois pesantes dénuées de toute espèce de subtilité. Mais sa carrière cinématographique fut imprégnier de quelques uns des plus grands chef d'oeuvres du cinéma international.
Stanley Donen sollicita Kirk Douglas pour interpréter le rôle du savant dans "SATURN 3" (1980) aux côtés de Farrah Fawcett. L'acteur qui venait tout juste d'achever le tournage "THE VILLAIN" signa tout de suite, il indiqua "Aujourd'hui, je ne tourne plus que les films qui m'excitent vraiment".
SATURN 3 (1980) de Stanley Donen avec Farrah Fawcett
Le poème d'A. B. Paterson dont est tiré "L'HOMME DE LA RIVIERE D'ARGENT" (1982) de George Miller est un classique de la culture australienne , le film a été tourné dans le sud-est de l'Australie une cordillère qui longe le littoral sur 3000 km et n'est accessible qu'à pied ou à cheval. (George Miller n'est autre que le réalisateur de Mad Max)
L'HOMME DE LA RIVIERE D'ARGENT (1982) de George Miller
Kirk Douglas retrouva pour la septième fois son "compagnon de route" Burt Lancaster dans une parodie de thriller "COUP DOUBLE" (1986) de Jeff Kanew. En 1991, Kirk Douglas se laissa tenter par un retour en France afin d'y tourné le premier film de Xavier Castano "VERAZ", les partenaires du comédien furent Marie Fugain, Jean-Michel Portal et Richard Bohringer. on vit quelques extraits du film "Un acte d'amour" en évocation du passé de Kirk Douglas.
COUP DOUBLE (1986) de Jeff Kanew avec Burt Lancaster
VERAZ (1991) de Xavier Castano avec Marie Fugain et Richard Bohringer
Par la suite, Kirk Douglas ne tourne que dans peu d’œuvres marquantes, mais continue d’étonner, en s’adonnant à la comédie de boulevard dans "L’EMBROUILLE EST DANS LE SAC" (1991), remake du film français "OSCAR", ou en se doublant dans la série animée LES SIMPSON. En 2000, à près de 85 ans, il revient au devant de la scène et grâce à la série "TOUCHED BY AN ANGEL", il est nommé à l’Emmy Award de la meilleure guest star. Trois ans plus tard, il donne la réplique à son fils Michael dans "UNE SI BELLE FAMILLE".
Diamonds
______________________________________________________________________________
Son entourage...
Kirk Douglas et sa mère
Les Enfants et petits-enfants de Kirk Douglas
KIRK ET MICHAEL DOUGLAS
MICHAEL ET KIRK DOUGLAS PENDANT LE TOURNAGE DE VERAZ EN FRANCE
Kirk Douglas, son épouse et Jimmy Carter Président des Etats-Unis
Kirk Douglas, son épouse et Ronald Reagan Président des Etats-Unis
Le Président des Etats-Unis George Bush et Kirk Douglas
Kirk Douglas et Ingrid Bergman
Lauren Bacall
George Lucas-Clint Eastwood-Kirk Douglas-Jack Nicholson-Warren Beatty-Julie Andrews
Michael et Kirk Douglas-Catherine Zeta-Jones
____________________________________