JEANNE MOREAU, 80 ans d'une vie
JEANNE MOREAU 1928 - 2017
Comédienne, Chanteuse, Cinéaste Française
Sûrement la plus grande actrice de sa génération, plus de soixante ans de carrière.
Chanteuse à petite voix et grande sensibilité dans "Jules et Jim", Jeanne Moreau a su aborder des sujets difficiles dans certains de ses films "Querelle", "Les Amants" ou "Les Valseuses". Elle a tourné avec les plus grands cinéastes du XXème siècle Louis Malle, François Truffaut,Michelangelo Antonioni,luis Bunuel,Peter Brook,Gilles Grangier,Henri Decoin,Roger Vadim,Jacques Demy,Bertrand Blier, André Téchiné,Joseph Losey,Orson Welles, Martin Ritt, la liste est longue...Orson Welles disait de Jeanne Moreau : "C'est la meilleure actrice du monde"
Actrice française, née le 23 janvier 1928, à Paris. Sa mère, d'origine anglaise, était danseuse et son père, qui était dans l'hôtellerie, la destinait à l'enseignement. Mais, très jeune, elle se passionne pour le théâtre et suit les cours de Denis d'Inès. En 1947, elle participe au premier Festival d'Avignon sous la direction de Jean Vilar.
En 1948, Jeanne Moreau épouse le comédien et metteur en scène, Jean-Louis Richard dont elle a un fils, Jérôme, né en 1949. Pendant quatre années, de 1948 à 1952, elle joue une vingtaine de pièces, tragédies ou comédies, à la Comédie-Française; elle y crée "Les Caves du Vatican", d'André Gide. Elle démissionnera pour entrer au TNP. où elle a Gérard Philipe pour partenaire dans "Le Cid", de Corneille ou "Le Prince de Hambourg", de Kleist.
Elle débute sur le Boulevard, dans "l'Heure Éblouissante", de Charles Morgan, adapté par Henri Jeanson, aux côtés de Pierre Blanchar et de Suzanne Flon. Cette dernière étant tombée malade et comme les deux personnages féminins n'apparaissaient jamais ensemble sur la scène, elle apprit les deux rôles : celui de l'épouse et celui de la maîtresse... Cette performance rend Jeanne Moreau célèbre.
En 1948, elle débute au cinéma à vingt ans dans "DERNIER AMOUR", de Jean Stelli aux côtés d'Annabella en fin de carrière et de Georges Marchal.
Plusieurs films suivirent mais de moindre qualité.Elle enchaîne avec un film de Richard Pottier avec Fernandel et Raymond Souplex dans "MEURTRES" (1950)un film qui n'eu pas le succès escompté, le sujet était tabou: l'euthanasie, de plus Fernandel jouait un rôle inhabituel.
C'est ensuite une longue série de rôles secondaires "L'homme de ma vie" (1952) de Guy Lefranc avec Madeleine Robinson, "IL EST MINUIT DR SCHWEITZER" d'André Haguet avec Pierre Fresnay, "DORTOIR DES GRANDES" (1953) d'Henri Decoin avec Jean Marais avec qui, elle tournera aussitôt "JULIETTA" de Marc Allégret, film intéressant, ou elle se montrait décidée à disputer la vedette à Dany Robin.
On commença à la remarquer dès le film suivant "TOUCHEZ PAS AU GRISBI" de Jacques Becker avec Jean Gabin (ce film fut très important dans la carrière de Gabin Il était éclipsé depuis son départ à Hollywood lors de la 2ème guerre mondiale),Paul Frankeur et un débutant, ancien catcheur Lino Ventura.
Un film à sketches avec une distribution cosmopolite Vittorio de Sica, Dawn Addams, Martine Carol, Bernadr Blier, Richard Todd...réalisé par Henri Decoin, Jean Delannoy entre autres. "SECRETS D'ALCOVE" (1954). Jeanne Moreau poursuit avec "Les Intrigantes" d'Henri Decoin avec Raymond Rouleau
En 1954, sa nudité dévoilée dans "LA REINE MARGOT" contribua au succès de ce film de Jean Dréville (on parla beaucoup de cette audace).Elle fut remarquée, imprégnant d'un bel érotisme. Le film couta assez cher pour l'époque...
Suivront plusieurs films "d'oeuvres commerciales" tel que "Les Hommes en blanc" (1955) avec Raymond Pellegrin, "M'sieur La Caille" avec Philippe Lemaire, "Le Salaire du péché (1956) de Denys de la Patellière avec Danielle Darrieux et Jean-Claude Pascal et "JUSQU'AU DERNIER" de Pierre Billon avec Paul Meurisse.
Deux films intéressants dans la carrière de Jeanne Moreau des ces années là, "GAS OIL" (1955) avec Jean Gabin et Edwige Feuillère et "TROIS JOURS A VIVRE" (1957) avec Daniel Gélin et Lino Ventura, il s'agit de deux films de Gilles Grangier .
Gilles Grangier retrouva Jeanne Moreau pour la troisième fois, Paul Meurisse et Serge Regggiani étaient aussi de la distribution, dans "ECHEC AU PORTEUR" (1957). le film bénéficia de beaucoup d'extérieurs, des terrains vagues à Enghien les Bains pour ce polar.
Il faudra attendre 1957 et la rencontre de Louis Malle qui lui fait tourner, en vedette, ASCENSEUR POUR L'ÉCHAFAUD, dans lequel elle fait une création remarquée. Louis Malle reçut le Prix Louis Delluc. Miles Davis fut récompensé par le Grand Prix du disque 1958 de l'Académie Charles Cros.
"LE DOS AU MUR" (1958) était le premier d'Edouard Molinaro, avec Claude Sautet assitant. La sortie du film coincida avec celui de Louis Malle "Ascenseur pour l'echafaud" et connut un moindre succès. Gérard Oury et Philippe Nicaud donnèrent la réplique à Jeanne Moreau.
L'année suivante elle trouvera la consécration avec "LES AMANTS", film très controversé à l'époque, qui eut un retentissement international, un parfum de scandale mais de scandale de bon aloi."Les Liaisons dangereuses 1960" sortit le 9 septembre 1959 . Le film était discutable avec des qualités (un bon dialogu de Roger Vailland notamment) mais l'admirable composition de Jeanne Moreau en marquise de Merteuil ne souffrait pas la discussion.Le 25 novembre de la même année Gérard Philippe disparaissait, ce fut son dernier film, Jeanne Moreau, Annette Vadim, Jean-Louis Trintignant ou Boris Vian furent les derniers acteurs a tourné avec lui.
Après une apparition dans le sublime film de François Truffaut "LES 400 COUPS" , elle interprète Mère Marie de l'incarnation dans "LE DIALOGUE DES CARMELITES" de Philippe Agostini et R. L. Bruckberger, aux côtés de Jeanne Moreau, Alida Valli, Pascale Audret, Madeleine Renaud, Pierre Brasseur et Jean-Louis Barrault, le film remporta le Grand Prix 1960 de l'Office Catholique International du Cinéma.Martin Ritt, le célèbre cinéaste de "Hombre" ou "Norma Rae" fit appel à Jeanne Moreau pour compléter la distribution prestigieuse de "CINQ FEMMES MARQUEES" avec Silvana Mangano, Van Heflin entre autres.Avec "MODERATO CANTABILE", de Peter Brook, d'après un roman et scénario de Marguerite Duras, il fut interprété par Jean-Paul Belmondo et Jeanne Moreau qui remporta le Prix de la Meilleure Interprétation Féminine au Festival de Cannes 1960
En 1960-1962, coup sur coup ce sont ses trois plus beaux rôles sans doute de sa carrière : "LA NUIT" (1961) de Michelangelo Antonioni, "JULES ET JIM" (1962) est le troisième long métrage de François Truffaut et sans aucun doutele plus populaire, c'est une oeuvre qui laisse d'emblée un souvenir indélébile.On ne peut oublier le thème musical de Georges Delerue et aux chansons de Bassiak, dans le rôle de Catherine, Jeanne Moreau donne une interprétation enchanteresse, subtile vulnérable et d'une féminité versatile....elle est au sommet de son art et de sa beauté et "EVA", chef d'oeuvre méconnu et mutilé de Joseph Losey mais qui restera surement son film le plus personnel.
Pour la première fois,Orson Welles dirige Jeanne Moreau dans le film "LE PROCES" (1962) aux côtés d'Anthony Perkins et Romy Schneider, tourné aux studios de Boulogne, dans la gare d'Orsay et à Zagreb... Jeanne Moreau sera à nouveau diriger par le génie qu'était Orson Welles, dans "FALSTAFF" (1966), "UNE HISTOIRE IMMORTELLE" (1968) et dans "The Deep", tourné en 1970 et qui serait normalement inachevé.
M'SIEUR LA CAILLE (1955) Philippe Lemaire-Jeanne Moreau
Roger Pierre et Jeanne Moreau
GAS-OIL (1955) de Gilles Grangier avec Jean Gabin
TROIS JOURS A VIVRE (1957)
de Gilles Grangier avec Daniel Gélin
ASCENSEUR POUR L'ECHAFAUD(1957)de Louis Malle
LE DOS AU MUR (1957) de Edouard Molinaro
LES AMANTS(1958)de Louis Malle avec Alain Cuny
LES LIAISONS DANGEREUSES 1960 de Roger Vadim
LE DIALOGUE DES CARMELITES(1960)avec Alida Valli
MODERATO CANTABILE (1960) de Peter Brook
Présentation du film à Cannes
LA NUIT (1961) de Michelangelo Antonioni
JULES ET JIM (1962) de François Truffaut
EVA (1962) de Joseph Losey avec Stanley Baker
LE PROCES (1962) d'Orson Welles
FALSTAFF(1966) d'Orson Welles
UNE HISTOIRE IMMORTELLE (1968) d'Orson Welles
Jeanne Moreau tourne sous la direction des plus grands metteurs en scène; chacune de ses créations prend figure d'évènement et marque le film de sa personnalité. Elle tourne à Hollywood, en Yougoslavie, au Brésil.
"LA BAIE DES ANGES" (1963) de Jacques Demy refllète les caractères de deux êtres envoûtés par le jeu, passion autodestructrice rempli d'amertumes, de tristesse...le film fut mal accueillit.
LES VAINQUEURS (1963) de Carl Foreman-Romy Schneider
L'actrice retrouve l'instant d'un tournage, Louis Malle dans "LE FEU FOLLET" , d'après le roman de Drieu la Rochelle. Il s'agit d'une oeuvre digne, Louis Malle dresse le portrait d’un homme (Maurice Ronet) , ayant décidé de mettre fin à ses jours, erre dans Paris le temps d’une journée, au gré de paroles échangées, de regards croisés, d’objets effleurés ; errance d’un homme parmi les êtres et les choses, qui se conjugue sur le mode de l’impuissance, et aboutit à un échec.
LE FEU FOLLET (1963) de Louis Malle avec Maurice Ronet
1964, c'est la rencontre de Luis Bunuel et Jeanne Moreau ainsi que le début d'une longue collaboration du cinéaste avec le scénariste Jean-Claude Carrière , avec "LE JOURNAL D'UNE FEMME DE CHAMBRE" . Adaptation satirique et mordante du roman d'Octave Mirbeau. (Tournage à Paris et Milly la Fôret).
LE JOURNAL D'UNE FEMME DE CHAMBRE (1964) de Luis Bunuel
Après quelques excursions dans divers registres tel que "LE TRAIN" (1964) de John Frankenheimer, avec Burt Lancaster. "PEAU DE BANANE" (1964) de Marcel Ophuls avec Jean-Paul Belmondo, pour la deuxième fois. Jeanne Moreau acheta les droits du roman de Charles Williams.
PEAU DE BANANE (1964) de Marcel Ophuls avec J. P. Belmondo
De 1965 à 1970, Jeanne Moreau sera à l'affiche dans plus de quinze films, certains d'entre eux garderont une certaine légèreté, mais on peut citer quelques films intéressants comme "MATA-HARI, AGENT H21" (1965) , "LE CORPS DE DIANE" (1969) deux films réalisés par Jean-Louis Richard.
Jeanne Moreau tourna coup sur coup deux films sous la direction de Tony Richardson "LE MARIN DE GILBRATAR" (1967) d'après Marguerite Duras et "MADEMOISELLE" (1966) sur un scénario de Jean Genêt, l'auteur des "Bonnes" et du "Balcon" entre autres oeuvres bien connues.
MADEMOISELLE(1966)de Tony Richardson
Louis Malle décida d'engager Brigitte Bardot et à nouveau Jeanne Moreau dans un film d'action avec des decors exotiques pour oublier l'echec du film "Le feu follet" dans "VIVA MARIA" (1965)
1968, ce sont les retrouvailles entre Truffaut et Jeanne Moreau pour son célèbre film "LA MARIEE ETAIT EN NOIR" avec Claude Rich, Jean-Claude Brialy, Michel Bouquet,Charles Denner, Michael (Michel) Lonsdale entre autres.
Avec François Truffaut
Les années soixante-dix voient un élargissement de ses activités - en particulier dans le domaine de la chanson - et, surtout en 1976, dans celui de la mise en scène avec "LUMIÈRE", un film qui reflétait certaines de ses expériences de comédienne. les deux films réalisés par Jeanne Moreau seront à demi-réussi mais pas inintéressant...
Elle n'abandonne pas non plus le théâtre ("Lulu", de Frank Wedekind, dans une mise en scène de Claude Regy, à l'"Athénée", en 1976). Divorcée de Jean-Louis Richard, Jeanne Moreau a Epousai le metteur en scène américain William Friedkin (L'EXORCISTE). Elle déclare : " Si je voulais réfuter quelque chose, ce serait l'idée de la femme fatale que l'on associe à moi: c'est de la misogynie. Dès qu'une femme vit sans hypocrisie, elle est ´ fatale, possessive, dévastatrice. J'ai peut-être rendu ce personnage crédible, mais je l'ai fait sans l'attirail des actrices qui m'avaient précèdée... Ma séduction - si séduction il y a - vient de mon absence de coquetterie, de ma franchise, de ma volonté opiniâtre d'obtenir ce dont j'ai envie... Je pense souvent à une phrase de Malraux: " L'homme n'est pas ce qu'il dit, mais ce qu'il fait". Orson Welles a dit de Jeanne Moreau : "C'est la meilleure actrice du monde".
Entretemps, on peut observer que Jeanne Moreau se diversifie avec des films différents les uns des autres tels que "COMPTES A REBOURS" (1971) de Roger Pigaut, "CHERE LOUISE" (1972) de Philippe de Broca,le film y fut sifflé" au Festival de Cannes), "NATHALIE GRANGER" (1973) de Marguerite Duras, "LA RACE DES SEIGNEURS" (1974) de Pierre Granier-Deferre avec Alain Delon.
"CHERE LOUISE" (1972) de Philippe de Broca avec Julian Negulesco
"LA RACE DES SEIGNEURS" (1974) de Pierre Granier-Deferre
Elle participe aussi au premier film d'André Téchiné "SOUVENIRS D'EN FRANCE" (1975), le film fut présenté dans le cadre de la quinzaine des réalisateurs" ce film est une analyse de l'évolution des valeurs de la petite bourgeoisie confrontée à l'histoire cahotique de la société française du front populaire aux années 1970.
"SOUVENIRS D'EN FRANCE" (1975) d'André Techiné
Deux films seront très importants dans la carrière de Jeanne Moreau pour l'année 1976, "MONSIEUR KLEIN" de Joseph Losey (il s'agissait de son 25 ème film) avec Alain Delon et "LE DERNIER NABAD" d'Elia Kazan avec Robert De Niro entre autres...
"LE DERNIER NABAD" (1976) d'Elia Kazan
Elle a résidé à Beverly Hills, depuis son mariage avec William Friedkin. Jeanne Moreau écrit avec la romancière Henriette Jelinek le scénario et les dialogues de son second film," L'ADOLESCENTE", qu'elle réalisera au cours de l'été 1978 dans le Rouergue, avec Simone Signoret et la jeune Laetitia Chauveau.
Après un petit rôle - de tenancière de maison close - dans un film canadien "AU DELÀ DE CETTE LIMITE, VOTRE TICKET N'EST PLUS VALABLE" tourné en 1979, la comédienne revient en France (son divorce sera prononcé début 1981) pour remonter sur les planches et jouer dans "L'Intoxe" de Françoise Dorin au Théâtre des Variétés (1980). Puis elle fait quelques apparitions, très remarquées dans "PLEIN SUD", en intrigante, dans "MILLE MILLIARDS DE DOLLARS", en alcoolique, dans "LA TRUITE", avant de se consacrer activement à la Télévision. C'est ainsi qu'elle interprète, dans les années 80, plusieurs téléfilms en France et en Grande-Bretagne et participe, comme présentatrice et animatrice à des séries sur la peinture : "L'impressionnisme : les peintres de la lumière de la l'ombre" (1981), "Le plus grand musée du monde, le Louvre" (1983), "Renoir, portrait de la beauté" (1986), "Cézanne et Gauguin : deux âmes, la quiétude et la fougue" (1987).
En 1982, Rainer Werner Fassbinder réalise "QUERELLE" d'après le roman de Jean Genet, le montage fut terminé quelques jours avant la mort du réalisateur le 10 juin 1982. Aux côtés de Jeanne Moreau, Brad Davis, Laurent Malet et Franco Nero.
Jeanne Moreau est une épouse délaissée, dans "QUERELLE" où Fassbinder en fait, en patronne de bar, le symbole de la Femme -
(Voir film "Querelle" sur le blog-Avril 2008)
"QUERELLE" (1982) de Rainer Werner Fassbinder avec Brad Davis
Durant toute la décade, Jeanne Moreau voyage beaucoup, préside le jury de nombreux festivals, donne des cours d'Art Dramatique (Florence, 1985) et trouve encore le temps de réaliser, pour la Télévision allemande, un film sur Lillian Gish, d'enregistrer des disques (dont "Jeanne Moreau chante Norge", musique de Philippe Gérard, 1981) et d'apparaître sur le petit écran, en France ("Les ateliers du rêve", 1985), en Suisse ("François Simon, la présence", 1986) ou au Canada ("Calling the Shots", 1988). Mais c'est au théâtre qu'elle connaît son plus grand succès, dans "Le récit de la servante Zerline", créé le 5 décembre 1986 aux Bouffes du Nord et qu'elle joue plus de 300 fois en France et dans onze pays étrangers, dont l'Allemagne, l'U.R.S.S. et le Japon. Au début des années 90, des cinéastes prestigieux - Angelopoulos ou Wenders - et débutants - Attal ou Martiny - ont dirigé Jeanne Moreau, inspirés les uns et les autres par une comédienne dont Maurice Bessy écrivit, en 1977, avec justesse : "Elle est un merveilleux labyrinthe, dont elle ne connaît pas elle-même les véritables limites, auquel elle accède avec une noblesse, une sincérité qui forcent l'admiration". Enfin en 1992, le César de la Meilleure Actrice lui a été décerné pour sa composition dans "LA VIEILLE QUI MARCHAIT DANS LA MER". (1991) d'après le roman de Fréderic Dard "San Antonio".
"LA VIEILLE QUI MARCHAIT DANS LA MER". (1991) de Laurent Heynemann
A noter sa précence dans deux films de deux grands réalisateurs Théo Angelopoulos dans "LE PAS SUSPENDU DE LA CIGOGNE" (1991), et Wim Wenders dans "JUSQU'AU BOUT DU MONDE" (1991)
"JE M'APPELLE VICTOR" (1993) est le premier film de Guy Jacques, idée géniale de réaliser avec ce trio d'acteurs que sont Jeanne Moreau, Micheline Presle et Julien Guiomar.
En 1996 c'est le réalisateur Ismail Merchant qui réalise le film "LA PROPRIETAIRE". celui-ci voulait "énoncer une nouvelle vérité sur cette société pluri-culturelle à laquelle chacun de nous contribue a sa façon" et répondre à la question "comment préserver la profondeur des traditions et vivre ensemble en harmonie dans la vérité?"
LA PROPRIETAIRE (1996) d'Ismail Merchant
Personnel/ Une voix particulière, femme moderne, la plus grande actrice de sa génération, quelques uns desplus grands films de l'histoire du cinéma, "Jules et Jim", "Les Amants" ou "La Nuit", c'est d'une beauté excessive. Certains clichés restent gravés à jamais, la rencontre avec certains cinéastes dont certains ont contribué à la "nouvelle vague" Truffaut, Demy, Malle....
Ce que j'aime, chez cette femme, c'est sa liberté d'expression, sa libérté tout court, sa marginalité parfois. Bonne continuation Madame...
François Truffaut- Marguerite Duras
On commença à la remarquer dès le film suivant "TOUCHEZ PAS AU GRISBI" de Jacques Becker avec Jean Gabin (ce film fut très important dans la carrière de Gabin Il était éclipsé depuis son départ à Hollywood lors de la 2ème guerre mondiale),Paul Frankeur et un débutant, ancien catcheur Lino Ventura.
Un film à sketches avec une distribution cosmopolite Vittorio de Sica, Dawn Addams, Martine Carol, Bernadr Blier, Richard Todd...réalisé par Henri Decoin, Jean Delannoy entre autres. "SECRETS D'ALCOVE" (1954). Jeanne Moreau poursuit avec "Les Intrigantes" d'Henri Decoin avec Raymond Rouleau
En 1954, sa nudité dévoilée dans "LA REINE MARGOT" contribua au succès de ce film de Jean Dréville (on parla beaucoup de cette audace).Elle fut remarquée, imprégnant d'un bel érotisme. Le film couta assez cher pour l'époque...
Suivront plusieurs films "d'oeuvres commerciales" tel que "Les Hommes en blanc" (1955) avec Raymond Pellegrin, "M'sieur La Caille" avec Philippe Lemaire, "Le Salaire du péché (1956) de Denys de la Patellière avec Danielle Darrieux et Jean-Claude Pascal et "JUSQU'AU DERNIER" de Pierre Billon avec Paul Meurisse.
M'SIEUR LA CAILLE (1955) Philippe Lemaire-Jeanne Moreau
Roger Pierre et Jeanne Moreau
Deux films intéressants dans la carrière de Jeanne Moreau des ces années là, "GAS OIL" (1955) avec Jean Gabin et Edwige Feuillère et "TROIS JOURS A VIVRE" (1957) avec Daniel Gélin et Lino Ventura, il s'agit de deux films de Gilles Grangier .
GAS-OIL (1955) de Gilles Grangier avec Jean Gabin
TROIS JOURS A VIVRE (1957)
de Gilles Grangier avec Daniel Gélin
Gilles Grangier retrouva Jeanne Moreau pour la troisième fois, Paul Meurisse et Serge Regggiani étaient aussi de la distribution, dans "ECHEC AU PORTEUR" (1957). le film bénéficia de beaucoup d'extérieurs, des terrains vagues à Enghien les Bains pour ce polar.
Il faudra attendre 1957 et la rencontre de Louis Malle qui lui fait tourner, en vedette, ASCENSEUR POUR L'ÉCHAFAUD, dans lequel elle fait une création remarquée. Louis Malle reçut le Prix Louis Delluc. Miles Davis fut récompensé par le Grand Prix du disque 1958 de l'Académie Charles Cros.
ASCENSEUR POUR L'ECHAFAUD(1957)de Louis Malle
LE DOS AU MUR (1957) de Edouard Molinaro
"LE DOS AU MUR" (1958) était le premier d'Edouard Molinaro, avec Claude Sautet assitant. La sortie du film coincida avec celui de Louis Malle "Ascenseur pour l'echafaud" et connut un moindre succès. Gérard Oury et Philippe Nicaud donnèrent la réplique à Jeanne Moreau.
L'année suivante elle trouvera la consécration avec "LES AMANTS", film très controversé à l'époque, qui eut un retentissement international, un parfum de scandale mais de scandale de bon aloi.
LES AMANTS(1958)de Louis Malle avec Alain Cuny
"Les Liaisons dangereuses 1960" sortit le 9 septembre 1959 . Le film était discutable avec des qualités (un bon dialogu de Roger Vailland notamment) mais l'admirable composition de Jeanne Moreau en marquise de Merteuil ne souffrait pas la discussion.Le 25 novembre de la même année Gérard Philippe disparaissait, ce fut son dernier film, Jeanne Moreau, Annette Vadim, Jean-Louis Trintignant ou Boris Vian furent les derniers acteurs a tourné avec lui.
LES LIAISONS DANGEREUSES 1960 de Roger Vadim
Après une apparition dans le sublime film de François Truffaut "LES 400 COUPS" , elle interprète Mère Marie de l'incarnation dans "LE DIALOGUE DES CARMELITES" de Philippe Agostini et R. L. Bruckberger, aux côtés de Jeanne Moreau, Alida Valli, Pascale Audret, Madeleine Renaud, Pierre Brasseur et Jean-Louis Barrault, le film remporta le Grand Prix 1960 de l'Office Catholique International du Cinéma.
LE DIALOGUE DES CARMELITES(1960)avec Alida Valli
Avec "MODERATO CANTABILE", de Peter Brook, d'après un roman et scénario de Marguerite Duras, il fut interprété par Jean-Paul Belmondo et Jeanne Moreau qui remporta le Prix de la Meilleure Interprétation Féminine au Festival de Cannes 1960
Martin Ritt, le célèbre cinéaste de "Hombre" ou "Norma Rae" fit appel à Jeanne Moreau pour compléter la distribution prestigieuse de "CINQ FEMMES MARQUEES" avec Silvana Mangano, Van Heflin entre autres.
MODERATO CANTABILE (1960) de Peter Brook
Présentation du film à Cannes
En 1960-1962, coup sur coup ce sont ses trois plus beaux rôles sans doute de sa carrière : "LA NUIT" (1961) de Michelangelo Antonioni, "JULES ET JIM" (1962) est le troisième long métrage de François Truffaut et sans aucun doutele plus populaire, c'est une oeuvre qui laisse d'emblée un souvenir indélébile.On ne peut oublier le thème musical de Georges Delerue et aux chansons de Bassiak, dans le rôle de Catherine, Jeanne Moreau donne une interprétation enchanteresse, subtile vulnérable et d'une féminité versatile....elle est au sommet de son art et de sa beauté et "EVA", chef d'oeuvre méconnu et mutilé de Joseph Losey mais qui restera surement son film le plus personnel.
LA NUIT (1961) de Michelangelo Antonioni
JULES ET JIM (1962) de François Truffaut
EVA (1962) de Joseph Losey avec Stanley Baker
Pour la première fois,Orson Welles dirige Jeanne Moreau dans le film "LE PROCES" (1962) aux côtés d'Anthony Perkins et Romy Schneider, tourné aux studios de Boulogne, dans la gare d'Orsay et à Zagreb... Jeanne Moreau sera à nouveau diriger par le génie qu'était Orson Welles, dans "FALSTAFF" (1966), "UNE HISTOIRE IMMORTELLE" (1968) et dans "The Deep", tourné en 1970 et qui serait normalement inachevé.
LE PROCES (1962) d'Orson Welles
FALSTAFF(1966) d'Orson Welles
UNE HISTOIRE IMMORTELLE (1968) d'Orson Welles
Jeanne Moreau tourne sous la direction des plus grands metteurs en scène; chacune de ses créations prend figure d'évènement et marque le film de sa personnalité. Elle tourne à Hollywood, en Yougoslavie, au Brésil.
"LA BAIE DES ANGES" (1963) de Jacques Demy refllète les caractères de deux êtres envoûtés par le jeu, passion autodestructrice rempli d'amertumes, de tristesse...le film fut mal accueillit.
LES VAINQUEURS (1963) de Carl Foreman-Romy Schneider
L'actrice retrouve l'instant d'un tournage, Louis Malle dans "LE FEU FOLLET" , d'après le roman de Drieu la Rochelle. Il s'agit d'une oeuvre digne, Louis Malle dresse le portrait d’un homme (Maurice Ronet) , ayant décidé de mettre fin à ses jours, erre dans Paris le temps d’une journée, au gré de paroles échangées, de regards croisés, d’objets effleurés ; errance d’un homme parmi les êtres et les choses, qui se conjugue sur le mode de l’impuissance, et aboutit à un échec.
LE FEU FOLLET (1963) de Louis Malle avec Maurice Ronet
1964, c'est la rencontre de Luis Bunuel et Jeanne Moreau ainsi que le début d'une longue collaboration du cinéaste avec le scénariste Jean-Claude Carrière , avec "LE JOURNAL D'UNE FEMME DE CHAMBRE" . Adaptation satirique et mordante du roman d'Octave Mirbeau. (Tournage à Paris et Milly la Fôret).
LE JOURNAL D'UNE FEMME DE CHAMBRE (1964) de Luis Bunuel
Après quelques excursions dans divers registres tel que "LE TRAIN" (1964) de John Frankenheimer, avec Burt Lancaster. "PEAU DE BANANE" (1964) de Marcel Ophuls avec Jean-Paul Belmondo, pour la deuxième fois. Jeanne Moreau acheta les droits du roman de Charles Williams.
PEAU DE BANANE (1964) de Marcel Ophuls avec J. P. Belmondo
De 1965 à 1970, Jeanne Moreau sera à l'affiche dans plus de quinze films, certains d'entre eux garderont une certaine légèreté, mais on peut citer quelques films intéressants comme "MATA-HARI, AGENT H21" (1965) , "LE CORPS DE DIANE" (1969) deux films réalisés par Jean-Louis Richard.
Jeanne Moreau tourna coup sur coup deux films sous la direction de Tony Richardson "LE MARIN DE GILBRATAR" (1967) d'après Marguerite Duras et "MADEMOISELLE" (1966) sur un scénario de Jean Genêt, l'auteur des "Bonnes" et du "Balcon" entre autres oeuvres bien connues.
MADEMOISELLE(1966)de Tony Richardson
Louis Malle décida d'engager Brigitte Bardot et à nouveau Jeanne Moreau dans un film d'action avec des decors exotiques pour oublier l'echec du film "Le feu follet" dans "VIVA MARIA" (1965)
1968, ce sont les retrouvailles entre Truffaut et Jeanne Moreau pour son célèbre film "LA MARIEE ETAIT EN NOIR" avec Claude Rich, Jean-Claude Brialy, Michel Bouquet,Charles Denner, Michael (Michel) Lonsdale entre autres.
Avec François Truffaut
Les années soixante-dix voient un élargissement de ses activités - en particulier dans le domaine de la chanson - et, surtout en 1976, dans celui de la mise en scène avec "LUMIÈRE", un film qui reflétait certaines de ses expériences de comédienne. les deux films réalisés par Jeanne Moreau seront à demi-réussi mais pas inintéressant...
Elle n'abandonne pas non plus le théâtre ("Lulu", de Frank Wedekind, dans une mise en scène de Claude Regy, à l'"Athénée", en 1976). Divorcée de Jean-Louis Richard, Jeanne Moreau a Epousai le metteur en scène américain William Friedkin (L'EXORCISTE). Elle déclare : " Si je voulais réfuter quelque chose, ce serait l'idée de la femme fatale que l'on associe à moi: c'est de la misogynie. Dès qu'une femme vit sans hypocrisie, elle est ´ fatale, possessive, dévastatrice. J'ai peut-être rendu ce personnage crédible, mais je l'ai fait sans l'attirail des actrices qui m'avaient précèdée... Ma séduction - si séduction il y a - vient de mon absence de coquetterie, de ma franchise, de ma volonté opiniâtre d'obtenir ce dont j'ai envie... Je pense souvent à une phrase de Malraux: " L'homme n'est pas ce qu'il dit, mais ce qu'il fait". Orson Welles a dit de Jeanne Moreau : "C'est la meilleure actrice du monde".
Entretemps, on peut observer que Jeanne Moreau se diversifie avec des films différents les uns des autres tels que "COMPTES A REBOURS" (1971) de Roger Pigaut, "CHERE LOUISE" (1972) de Philippe de Broca,le film y fut sifflé" au Festival de Cannes), "NATHALIE GRANGER" (1973) de Marguerite Duras, "LA RACE DES SEIGNEURS" (1974) de Pierre Granier-Deferre avec Alain Delon.
"CHERE LOUISE" (1972) de Philippe de Broca avec Julian Negulesco
"LA RACE DES SEIGNEURS" (1974) de Pierre Granier-Deferre
Elle participe aussi au premier film d'André Téchiné "SOUVENIRS D'EN FRANCE" (1975), le film fut présenté dans le cadre de la quinzaine des réalisateurs" ce film est une analyse de l'évolution des valeurs de la petite bourgeoisie confrontée à l'histoire cahotique de la société française du front populaire aux années 1970.
"SOUVENIRS D'EN FRANCE" (1975) d'André Techiné
Deux films seront très importants dans la carrière de Jeanne Moreau pour l'année 1976, "MONSIEUR KLEIN" de Joseph Losey (il s'agissait de son 25 ème film) avec Alain Delon et "LE DERNIER NABAD" d'Elia Kazan avec Robert De Niro entre autres...
"LE DERNIER NABAD" (1976) d'Elia Kazan
Elle a résidé à Beverly Hills, depuis son mariage avec William Friedkin. Jeanne Moreau écrit avec la romancière Henriette Jelinek le scénario et les dialogues de son second film," L'ADOLESCENTE", qu'elle réalisera au cours de l'été 1978 dans le Rouergue, avec Simone Signoret et la jeune Laetitia Chauveau.
Après un petit rôle - de tenancière de maison close - dans un film canadien "AU DELÀ DE CETTE LIMITE, VOTRE TICKET N'EST PLUS VALABLE" tourné en 1979, la comédienne revient en France (son divorce sera prononcé début 1981) pour remonter sur les planches et jouer dans "L'Intoxe" de Françoise Dorin au Théâtre des Variétés (1980). Puis elle fait quelques apparitions, très remarquées dans "PLEIN SUD", en intrigante, dans "MILLE MILLIARDS DE DOLLARS", en alcoolique, dans "LA TRUITE", avant de se consacrer activement à la Télévision. C'est ainsi qu'elle interprète, dans les années 80, plusieurs téléfilms en France et en Grande-Bretagne et participe, comme présentatrice et animatrice à des séries sur la peinture : "L'impressionnisme : les peintres de la lumière de la l'ombre" (1981), "Le plus grand musée du monde, le Louvre" (1983), "Renoir, portrait de la beauté" (1986), "Cézanne et Gauguin : deux âmes, la quiétude et la fougue" (1987).
En 1982, Rainer Werner Fassbinder réalise "QUERELLE" d'après le roman de Jean Genet, le montage fut terminé quelques jours avant la mort du réalisateur le 10 juin 1982. Aux côtés de Jeanne Moreau, Brad Davis, Laurent Malet et Franco Nero.
Jeanne Moreau est une épouse délaissée, dans "QUERELLE" où Fassbinder en fait, en patronne de bar, le symbole de la Femme -
(Voir film "Querelle" sur le blog-Avril 2008)
"QUERELLE" (1982) de Rainer Werner Fassbinder avec Brad Davis
Durant toute la décade, Jeanne Moreau voyage beaucoup, préside le jury de nombreux festivals, donne des cours d'Art Dramatique (Florence, 1985) et trouve encore le temps de réaliser, pour la Télévision allemande, un film sur Lillian Gish, d'enregistrer des disques (dont "Jeanne Moreau chante Norge", musique de Philippe Gérard, 1981) et d'apparaître sur le petit écran, en France ("Les ateliers du rêve", 1985), en Suisse ("François Simon, la présence", 1986) ou au Canada ("Calling the Shots", 1988). Mais c'est au théâtre qu'elle connaît son plus grand succès, dans "Le récit de la servante Zerline", créé le 5 décembre 1986 aux Bouffes du Nord et qu'elle joue plus de 300 fois en France et dans onze pays étrangers, dont l'Allemagne, l'U.R.S.S. et le Japon. Au début des années 90, des cinéastes prestigieux - Angelopoulos ou Wenders - et débutants - Attal ou Martiny - ont dirigé Jeanne Moreau, inspirés les uns et les autres par une comédienne dont Maurice Bessy écrivit, en 1977, avec justesse : "Elle est un merveilleux labyrinthe, dont elle ne connaît pas elle-même les véritables limites, auquel elle accède avec une noblesse, une sincérité qui forcent l'admiration". Enfin en 1992, le César de la Meilleure Actrice lui a été décerné pour sa composition dans "LA VIEILLE QUI MARCHAIT DANS LA MER". (1991) d'après le roman de Fréderic Dard "San Antonio".
"LA VIEILLE QUI MARCHAIT DANS LA MER". (1991) de Laurent Heynemann
A noter sa précence dans deux films de deux grands réalisateurs Théo Angelopoulos dans "LE PAS SUSPENDU DE LA CIGOGNE" (1991), et Wim Wenders dans "JUSQU'AU BOUT DU MONDE" (1991)
"JE M'APPELLE VICTOR" (1993) est le premier film de Guy Jacques, idée géniale de réaliser avec ce trio d'acteurs que sont Jeanne Moreau, Micheline Presle et Julien Guiomar.
En 1996 c'est le réalisateur Ismail Merchant qui réalise le film "LA PROPRIETAIRE". celui-ci voulait "énoncer une nouvelle vérité sur cette société pluri-culturelle à laquelle chacun de nous contribue a sa façon" et répondre à la question "comment préserver la profondeur des traditions et vivre ensemble en harmonie dans la vérité?"
LA PROPRIETAIRE (1996) d'Ismail Merchant
Personnel/ Une voix particulière, femme moderne, la plus grande actrice de sa génération, quelques uns desplus grands films de l'histoire du cinéma, "Jules et Jim", "Les Amants" ou "La Nuit", c'est d'une beauté excessive. Certains clichés restent gravés à jamais, la rencontre avec certains cinéastes dont certains ont contribué à la "nouvelle vague" Truffaut, Demy, Malle....
Ce que j'aime, chez cette femme, c'est sa liberté d'expression, sa libérté tout court, sa marginalité parfois. Bonne continuation Madame...
François Truffaut- Marguerite Duras
1948 - 1954
M'SIEUR LA CAILLE (André Pergament). LES VAINQUEURS (The Victors, Carl Foreman)
- 1967
- 1974
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