DANY ROBIN, LA PETITE FIANCÉE DE LA FRANCE
DANY ROBIN 1927 - 1995
Actrice Française
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Moins médiatisée que ces consœurs de sa génération, comme Michèle Morgan, Martine Carol, Françoise Rosay, Edwige Feuillère, Danielle Darrieux, Arletty, Simone Signoret, Annie Girardot ou Micheline Presle. Dany Robin a marqué le cinéma français de la deuxième partie des années 40 aux années 50. Les revues de cinéma de cette époque l'ont souvent mise à la une avec son époux comédien Georges Marchal qui était l'un des acteurs importants de sa génération, au milieu de Gérard Philipe, Daniel Gélin, Maurice Ronet et tant d'autres.
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Danielle Robin dit Dany Robin est née le 14 avril 1927 à Clamart dans les Hauts-de-Seine où elle vécut une enfance heureuse. Très jeune, elle s'oriente vers la danse et entre comme petit rat à l'Opéra de Paris, elle obtient au Conservatoire de Paris un premier prix de danse en 1943 ce qui lui permet d'entrée dans la troupe de Roland Petit, où elle danse "le rendez-vous". Dany Robin déserte l'art chorégraphique en faveur de la comédie.
Elle débute au théâtre dans "Les Vivants" et au cinéma dans "Lunegarde" (1945) de Marc Allégret. Remarquée en 1943 par Marcel Carné, lequel la choisit pour incarner l'ingénue dans "Les Portes de la nuit" (1946). La même année, René Clair l'engage pour "Le Silence est d'or" aux côtés de Maurice Chevalier. Le cinéma lui permet de monter rapidement en grade. Elle devient la partenaire de Henri Vidal pour "L'Eventail" d'Emil-Edwin Reinert, de François Périer pour "Une Jeune fille savait" (1947) de Maurice Lehmann, et de Louis Jouvet pour "Les Amoureux sont seuls au monde" (1947) d'Henri Decoin et en 1951 dans "Une Histoire d'amour" de Guy Lefranc, ce fut le dernier film de Louis Jouvet, qui mourut quelques jours après la fin du tournage. A noter également sa participation au film de Gilles Grangier dans "Au P'tit Zouave" (1950), un café du quartier de Grenelle où un assassin en série de vieilles filles, sévit dans le quartier. De même, pour "Deux sous de violettes" (1951) de Jean Anouilh, qui a pu bénéficier de la participation de nombreux comédiens dont une grande partie ne tient dans le film qu'un rôle très épisodique : Yves Robert, Henri Crémieux, Jacques Dufilho, Jean-Pierre Mocky, Marcel Pérès, Jane Marken, Georges Chamarat en tant d'autres.
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Dany Robin fut la partenaire de Jean Marais dans "Les Amants de minuit" (1953) de Roger Richebé et "Julietta" (1953) de Marc Allégret, où, elle est l'interprète idéal dans cette comédie adaptée de l'œuvre de Louise de Vilmorin par Françoise Giroud, où elle campe parfaitement une délicieuse et extravagante jeune fille aux côtés de Jeanne Moreau. Toujours, en 1953, elle tourne "Un Acte d'amour" d'Anatole Litvak en compagnie de Kirk Douglas, long métrage qu'elle interprète en français et en anglais. Dans "Les Révoltés de Lomanach" (1953) de Richard Pottier, avec Amedeo Nazzari, situé pendant la guerre de Vendée, comme "Cadet Rousselle" (1954) d'André Hunebelle avec François Périer et Bourvil, elle incarne avec autant d'aisance les héroïnes romantiques et les danseuses bohémiennes, dans des productions en couleur. Dans le "Napoléon" (1955) de Sacha Guitry, elle incarne Désirée Clary.
Après "Le Coin tranquille" (1957) de Robert Vernay, Dany Robin enchaîne avec "Quand sonnera midi" (1957) d'Edmond T. Gréville avec Georges Marchal qui était devenu son partenaire favori à l'écran comme à la ville, leur union, le 30 juillet 1951. La capitale britannique appelle Dany Robin pour une adaptation de "La Valse des toréadors", ce fut John Guillermin qui tourna le film "Les Femmes du général" (Waltz of the Toreadors,1962) avec Peter Sellers, quant à Dany Robin, on considéra qu'elle connut une rentrée très remarquée sur les écrans. Dans "Les Amours célèbres" (1961) de Michel Boisrond, au cours de l'épisode "Lauzun", elle est Madame de Monaco, dont le duc de Lauzun, Jean-Paul Belmondo, est amoureux, alors que le roi Louis XIV, Philippe Noiret a jeté son dévolu sur elle.
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Elle représente la Parisienne-type du 16ème : golf et mondanité, aux côtés de son mari, chirurgien esthétique, Jean Poiret , et de son amant, Christian Marquand, dans le sketch "Antonia", des "Parisiennes" (1961) réalisé également par Michel Boisrond. En 1968, c'est le réalisateur britannique Alfred Hitchcock, qui lui offre une ultime aventure hollywoodienne par excellence, et qui marque la fin de sa carrière cinématographique dans "L'Etau" (Topaz,1968), en incarnant la femme d'un agent secret interprété par Frederick Stafford. Elle aura tourné 74 films et joué dans 35 pièces. Divorcée de Georges Marchal, elle se remarie avec Michael Sullivan le 23 novembre 1969. Le couple se fixe à Esther, dans le Surrey et Dany Robin se retire du monde du spectacle pour se consacrer à sa vie privée et à ses enfants.
Dany Robin et son mari Michael Sullivan décèdent tous les deux le 25 mai 1995, suite à l'incendie de leur appartement parisien situé au 8, Rue du Commandant-Schloesing, à proximité du cimetière de Passy. Dany Robin avait 68 ans.
*Affiches-ciné * Cinéma Français * Cinetom
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