Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
CINETOM
22 décembre 2020

DÉCÈS DU COMÉDIEN CLAUDE BRASSEUR

         

AA01CB06 (2)   

             DÉCÈS DU COMÉDIEN

          CLAUDE BRASSEUR     1936 - 2020

AA01CB07 (2)

 

, publié le mardi 22 décembre 2020 à 15h07

Le comédien Claude Brasseur, qui a marqué des générations en incarnant François Vidocq à la télévision et plusieurs grands rôles au cinéma, dont "Un éléphant ça trompe énormément", est décédé mardi 22 décembre 2020 à l'âge de 84 ans, a annoncé son agent à l'AFP.

"Claude Brasseur est décédé ce jour dans la paix et la sérénité entouré des siens. Il n'a pas été victime du Covid. Il sera inhumé à Paris dans le respect des règles sanitaires et reposera aux côtés de son père, au cimetière du Père-Lachaise à Paris", a annoncé Elisabeth Tanner, à la tête de l'agence Time Art.

Issu d'une longue lignée de comédiens, fils de Pierre Brasseur et d'Odette Joyeux, et père d'Alexandre, cet acteur au regard vif et au sourire qui le rendait immédiatement sympathique, était populaire et polyvalent, aussi à l'aise dans le film policier que dans la comédie. Il appréciait autant le cinéma et la télé que le théâtre. 

En 1977, il a reçu le César du meilleur acteur dans un second rôle pour la comédie "Un éléphant ça trompe énormément", puis la consécration trois ans plus tard, avec le César du meilleur acteur pour "La guerre des polices". Au total, en plus de 60 ans de carrière il aura tourné dans plus de 110 films, et restera notamment associé au père de Sophie Marceau dans "La Boum". Il continuait d'apparaître régulièrement à l'écran, jusqu'aux trois volets de la comédie "Camping" dans les années 2000.

_________________

Claude Brasseur, le dernier de la bande des quatre de "Un Eléphant ça trompe énormément" est parti rejoindre ses 3 acolytes (Jean Rochefort, Guy Bedos et Victor Lanoux) au Paradis des acteurs. Né le 15 juin 1936 à Neuilly-Sur-Seine, de son vrai nom Claude Espinasse, est issu d'une famille de grands comédiens : Pierre Brasseur et Odette Joyeux. Son père fut l'un des plus grands acteurs de sa génération aux côtés de Gabin, Fernandel, Michel Simon, Raimu, Harry Baur, Louis Jouvet ou Fernand Gravey et quelques-uns d'autres. Comme son père, il prend le nom de jeune fille de sa grand-mère. Comédien de père en fils depuis 1820.

A la fin de sa scolarité, il décide de prendre des cours d'art dramatique chez Raymond Girard, puis entre au Conservatoire. Dès 1954, il débute au théâtre dans "Judas" de Marcel Pagnol, et enchaîne une autre pièce"Bon appétit, messieurs" d'Elvire Popesco. En 1956, Claude Brasseur débute au cinéma dans un film de Marcel Carné "Le pays d'où je viens" avec Gilbert Bécaud. La même année, il tourne "L'Amour descend du ciel" de Maurice Cam, film sur les parachutistes, de ce fait, il s'engage dans un régiment de parachutistes, où il restera de 1956 à 1959.

Claude Brasseur fait sa rentrée au cinéma en 1960, dans "Rue des Prairies" de Denys de la Patellière aux côtés de Jean Gabin, Marie-José Nat et Roger Dumas et avec la tournée théâtrale de la pièce écrite, mise en scène et jouée par son père : Pierre Brasseur "Un ange passe". Pendant les années 60, il passera une grande partie de sa carrière cinématographique à être le faire-valoir de Jacques Perrin dans "La Verte moisson" (1959) de François Villiers, de Jean-Paul Belmondo dans "Les Distractions" (1959) ou de Michel Simon dans "Pierrot la tendresse" (1960) également de François Villiers, de Brigitte Bardot dans "La Bride sur le cou" (1960) de Roger Vadim. Il lui faudra attendre la proposition du cinéaste Jean Renoir qui lui proposa de jouer aux côtés de Jean-Pierre Cassel, Claude Rich et Jean Carmet dans "Le Caporal épinglé" (1961).

AA01CB112

 

En 1962, on le retrouve dans un des premiers rôles d'une des œuvres de Emile Zola "Germinal" réalisé par Yves Allégret. La nouvelle vague fera appel à lui, grâce à Jean-Luc Godard pour le tournage de "Bande à part" (1964), il aura également donner la réplique à son père dans "Lucky Jo" (1964) de Michel Deville et à Jean Gabin dans "Du Riffi à Paname" (1965) sous la direction de Denys de la Patellière. Par contre, il faut souligner sa participation dans l'un de ses meilleurs films des années 60 "Un Homme de trop" (1966) de Costa Gavras où il est égal à tous les autres acteurs comme Jacques Perrin, Charles Vanel, Michel Piccoli, Jean-Claude Brialy, Gérard Blain, Bruno Cremer et François Périer.

C'est en 1971, que Claude Brasseur est à l'affiche du film de Gilles Grangier "Un Cave", François Truffaut enchaîna avec un film réussi "Une Belle fille comme moi" (1972) ou Bernadette lafont donne la réplique à Claude Brasseur avec merveille. On le remarque avec un film grand public "Les Seins de glace" (1974) aux côtés d'Alain Delon et Mireille Darc. La même année, il complète l'affiche avec Catherine Deneuve et Jean-Louis Trintignant dans un film dans l'intrigue policière est bien ficelée "L'Agression" (1974) de Gérard Pirès. Avec Annie Girardot dans "Il faut vivre dangereusement" (1974), il est au sommet d'une carrière prometteuse. Le début de sa notoriété il l'a doit cependant à la télévision pour laquelle il interprète des séries comme "Vidocq" ou "Rouletabille".

Au cours de sa carrière cinématographique, il  fait preuve d'un très grand talent autant dans un registre dramatique comme humoristiques. En 1976 sort sur les écrans "Un Eléphant çà trompe énormément" de Yves Robert aux côtés de Jean Rochefort, Guy Bedos et Victor Lanoux. Il obtiendra l'année suivante, le César du meilleur second rôle. Le 2 février 1980. Une suite sera à l'affiche en 1977 avec "Nous irons tous au paradis" et toujours la même équipe.  il reçoit son deuxième César, mais celui du meilleur acteur pour son rôle du flic anti-gang impliqué face à son collègue de la Territoriale interprété par Claude Rich dans "La Guerre des polices" de Robin Davis. Le film est un triomphe comme le sera "La Boum" (1980) de Claude Pinoteau où Brasseur est dentiste et père de famille, débordé par ses problèmes matrimoniaux et les premiers flirts de sa fille de sa fille incarnée par la jeune sophie Marceau débutante.

Alors que Claude Brasseur est presque au sommet de sa popularité, le comédien n'hésite pas à enchaîner sur des rôles totalement différents, dans des oeuvres plus personnelles dont le succès n'est pas toujours assuré, mais il se doit d'élargir son champs d'action en mettant tout en  oeuvre pour incarner des personnages parfois à l'opposé de ce qu'il avait fait jusqu'à maintenant. Il est ce trafiquant d'armes, agent de Staline dans "L'Ombre rouge" (1981) de Jean-Louis Comolli ou Michel, le petit comédien de "Josepha" (1982) de Christopher Frank où il donne la réplique à Miou-Miou, ou encore "Guy de Maupassant" (1982) de Michel Drach, en incarnant avec talent, l'écrivain génial qu'une vie de débauche fait sombrer dans la démence. Tous ces rôles où il a été heureux de les interpréter. Tout comme "La Guerre des polices" et "La Crime" (1983) de Philippe Labro, que Brasseur juge être plus que des "petits polars".

Ses rôles sont très variés, il est face à Romy Schneider dans "Une Histoire simple" (1978) de Claude Sautet, sous la direction de Christian de Chalonge, il s'affirme avec "L'Argent des autres" (1977) face à Jean-Louis Trintignant, Catherine Deneuve ou Michel Serrault. De même avec le cinéaste Francis Girod face à Michel Piccoli, Jacques Dutronc et  Marie-Christine Barrault dans "L'Etat sauvage" (1977) et trois ans plus tard avec "La Banquière". Il est coureur de brousse dans "Le Léopard" (1983), roi du show-biz dans "Souvenirs, souvenirs" (1984), pianiste prisonnier des allemands dans "Palace" (1985) d'Edouard Molinaro, écrivain ivrogne dans "Descente aux enfers" (1986) de Francis Girod, clochard mythomane dans "Taxi Boy" (1986) d'Alain Page, directeur de banque dans "La Gitane" (1986) de Philippe de Broca ou authentique maître-espion dans "L'Orchestre rouge" (1989) de Jacques Rouffio.

Claude Brasseur aime se couler dans la peau de personnages que leurs facettes multiples et leurs motivations complexes situent aux antipodes des héros stéréotypés. Sportif, il participe au rallye Paris-Dakar en 1983. Dans les années 90, on notera sa prestation exceptionnelle face à Claude Rich dans "Le Souper" (1992) de Edouard Molinaro mais aussi son interprétation de pied-noir aux côtés de Roschdy Zem et Marthe Villalonga dans "L'Autre côté de la mer" (1996) de Dominique Cabréra. 

A suivre tout prochainement

AA01CB012 AA01CB013

 

AA01CB014 AA01CB015

 

AA01CB016 AA01CB017

 

AA01CB018 AA01CB019

 

AA01CB020 AA01CB021

 

AA01CB022 AA01CB023

 

AA01CB024 AA01CB025

 

AA01CB026 AA01CB027

             AA01CB028

AA01CB029 AA01CB030

AA01CB031  AA01CB032

AA01CB033 AA01CB035

AA01CB036 AA01CB037

AA01CB038 AA01CB039

AA01CB040 AA01CB041

AA01CB042 AA01CB044

                             AA01CB043

 

AA01CB100 AA01CB045 AA01CB046 AA01CB047 AA01CB048 AA01CB049 AA01CB050 AA01CB051   

                                 AA01CB052

AA01CB053 AA01CB054

                                AA01CB055

AA01CB056 AA01CB057

                            AA01CB058 

AA01CB67 AA01CB68 

                              AA01CB69 

AA01CB71 AA01CB72

AA01CB73 AA01CB74

AA01CB75 AA01CB76

                                 AA01CB77 

AA01CB79 AA01CB80

AA01CB78 AA01CB81

AA01CB82 AA01CB83

AA01CB84 AA01CB85 

AA01CB059 AA01CB060

 

AA01CB061 AA01CB062

 

AA01CB063 AA01CB064

AA01CB065 AA01CB066

AA01CB067 AA01CB068 

AA01CB069 AA01CB070 

AA01CB071 AA01CB072 

AA01CB073 AA01CB075

                           AA01CB074 

AA01CB076 AA01CB077

 

AA01CB105 AA01CB078 

                             AA01CB079

 

AA01CB080 AA01CB081 

AA01CB107 AA01CB083 

AA01CB108 AA01CB109

AA01CB086 AA01CB110 

AA01CB088 AA01CB089

AA01CB090 AA01CB091 

AA01CB092 AA01CB093 

AA01CB094 AA01CB095 

AA01CB096 AA01CB097 

AA01CB098 AA01CB099 

AA01CB0100 AA01CB0101 

 AA01CB0102 AA01CB0103 

AA01CB103 AA01CB104

 

_______________________

 

Publicité
Publicité
Commentaires
CINETOM
Publicité
Visiteurs
Ce mois ci 212
Depuis la création 1 717 904
Pages
Newsletter
8 abonnés
CINETOM
Derniers commentaires
Publicité