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7 octobre 2012

DÉCÈS DU CINÉASTE FRANÇAIS CLAUDE PINOTEAU (LE SILENCIEUX,LA GIFLE,LES PALMES DE M. SCHUTZ...)

                 DÉCÈS DU CINEASTE FRANCAIS

                CLAUDE PINOTEAU                     1925 - 2012

 

   

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Le réalisateur français Claude Pinoteau, qui avait révélé Isabelle Adjani avec "La Gifle" (1974) et Sophie Marceau avec "La Boum" (1980), est décédé vendredi à l'âge de 87 ans à Neuilly-sur-Seine, a-t-on appris samedi auprès de son agent."Claude Pinoteau est décédé, sa femme vient de m'annoncer la nouvelle", a indiqué à l'AFP, Elisabeth Tanner, de l'agence Artmedia, confirmant une information du Journal du dimanche.

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Claude Pinoteau est né sur un plateau de cinéma si l'on peut dire. Il est né le 25 mai 1925 à Boulogne-sur Seine, à proximité d'un célèbre studio. Son père Lucien Pinoteau, était régisseur, il avait débuté comme groom chez Pathé en 1901. Amoureux du XVIIIème arrondissement, il fut aussi "Président de la République de Montmartre" et de "l'Oeuvre des P'tits boulbots". Mon père était déjà du métier. Enfant, je passais avec lui tous mes jeudi aux studios, au milieu des projecteurs et des caméras. Il tenait aussi une rubrique d'une page entière dans le magazine "Pour Vous". Cette rubrique s'intitulait :"Pinoteau, le roi des régisseurs". Il était le technicien à qui l'on pouvait tout demander. Sa devise était :"Rien d'impossible!". On pouvait lui demander un éléphant blanc, il le trouvait en quelques heures. Un jour où le tournage avait eu lieu au Petit-Palais, il a ramené lui-même un lion en taxi. On lui demandait des cygnes, il allait les chercher et les ramener les mains ensanglantées par leurs coups de becs." (in "Un siècle de cinéma français: Confessions par ceux qui l'on fait" d'Eric Leguèbe -Ifrane Editions - Paris 1995).

Son père rêvait que Claude devienne Saint-Cyrien. La seconde guerre mondiale en décida autrement. L'exode de juin 1940 jette le lycéen du lycée Colbert sur la route entre Paris et Bordeaux. Grâce à son père, il devient coursier sur le tournage provincial d' "Untel père et fils" de Julien Duvivier, une charge contre les prussiens de 1870, 1914 et d'alors. L'année précédente, déjà, il a tenu un petit rôle dans "La fin du jour" du même cinéaste et donné la réplique à Michel Simon. Puis il devient aide-accessoiriste sur "Premier bal" (1941) de Christian-Jaque ou "La Fiancée des ténébres" (1944) de Serge de Poligny.

Claude Pinoteau rejoint les parachutistes et libéré, devient accessoiristes sur "Lh'omme aux chapeau rond" (1946) de Pierre Billon (dernier film avec Raimu), film où sa soeur, la comédienne Arlette Merry, joue aux côtés de Raimu. Prenant du galan, il est régisseur de plateau sur "L'Aigle à deux têtes" (1947) de Jean Cocteau avec Jean Marais et Edwige Feuillère, assistant metteur en scène sur "Les Enfants terribles" (1949) de Jean-Pierre Melville et "Lola Montès" (1955) de Max Ophüls, où il apparaît également en chef d'orchestres. Passé conseiller technique, il aide Jean Giono lors de la réalisation de son unique film : "Crésus" (1960) avec Fernandel. Réalisateur adjoint, il assiste René Clair âgé sur "Tout l'or du monde" (1961) avec Bourvil, Philippe Noiret et Claude Rich et, réalisateur de seconde équipe, il filme pour Henri Verneuil des scènes de "La Bataille de San Sebastian" (1967) avec Anthony Quinn et Charles Bronson.

Pinoteau sera aussi influencé par le court-métrage documentaire ou industriel : "Manureva" (1960), "L'Enfant seul" (1968) "L'Arrêt" (1970) ou "Iran" (1971). Il devient l'assistant de Claude Lelouch sur "L'Aventure c'est l'aventure" (1972) avec Lino Ventura avec lequel il sympathise, Ventura l'impose à la Gaumont comme réalisateur du "Silencieux" (1973), un polar adapté de "Drôle de pistolet" de Francis Ryck. C'est le début d'une longue d'une longue collaboration avec Ventura, dont Pinoteau confiait à Patrick Spica du magazine "92 Express" (no72 en juin 1996): "j'ai toujours constaté que les monstres sacrés étaient de vraies natures, de vrais forts. Bien sûr, il y a peut-être de meilleurs comédiens. Mais par sa seule présence, un homme comme Lino Ventura meublait un plateau à lui tout seul. Ca ne s'apprend pas. Ca ne s'interprète pas."

"La Gifle " (1974) avec Ventura et Isabelle Adjani lui vaut une consécration publique et critique couronnée par le Prix Louis Delluc 1974. Dans "Le Grand Escogriffe" (1976), Yves Montand reprend un personnage analogue à celui qu'il tenait dans "Le Diable par la queue" (1968) de Philippe de Broca. "La Boom" (1980) et "La Boum 2" (1982) sont de nouveaux triomphes au box-office. habillement conçus, les deux films sont faits pour séduire tous les publics à travers les mésaventures familiales de trois classes d'âge représentées par la jeune Sophie Marceau; ses parents interprétés par Claude Brasseur et Brigitte Fossey, et une pétulante grand-mère :Denise Grey. Fidèle à ses comédiens, Pinoteau aura donc tourné quatre films avec Lino Ventura, en incluant "L'Homme en colère" (1979) avec Angie Dickinson et "La Septième Cible" (1984) à ceux déjà cités plus "L'étudiante" (1988). De 1991 à 1997, le cinéaste a tourné trois autres films "La Neige et le feu" (1991), "Cache Cash" avec Jean-Claude Dreyffus, Georges Wilson et Michel Duchausoy. Son dernier film fut "Les Palmes de M. Schultz" (1997) avec Philippe Noiret, Isabelle Huppert et Charles Berling.  

A noter que Jack Pinoteau, réalisateur du "Triporteur" (1957) et de "Robinson et le triporteur" (1960) avec Darry Cowl est le frère ainé de Claude Pinoteau.

 

                                     

     

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Perso :  Il est certain que je préfére son premier film que celui de "La Boum" ou de "L'étudiante". Son premier film avec Ventura, de l'homme traquée sera une première pour le cinéaste. Tous les iingrédients sont réunis pour réussir ce suspense, ce film d'espionnage. La traque se termine à la montagne où le comédien avait trouvé refuge. La musique : "Ouverture pour une Fête académique", de Brahms. et concerto pour violon de JS Bach nous émeut au point de ne plus oublier la musique du film. A saluer aussi sa mise en scène impeccable de "La neige et le feu".  

 

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