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CINETOM
25 septembre 2011

DÉCÈS DE L'ACTRICE FRANÇAISE PAULETTE DUBOST

            DÉCÈS DE L'ACTRICE FRANÇAISE

       PAULETTE DUBOST

                                              1910 - 2011   

   

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 La comédienne française Paulette Dubost, grand second rôle de l'après-guerre et interprète dans une centaine de films dont "La Règle du jeu" (1939) de Jean Renoir, est décédée mercredi 21 septembre 2011  à l'âge de 100 ans. 

Paulette Dubost doit être incinérée aux Ulis, dans la banlieue parisienne.   Digne descendante des servantes espiègles de Marivaux, cette petite femme, au visage tout en rondeur, au sourire malicieux et à l'irrésistible accent faubourien, avait donné la réplique aux plus illustres acteurs français, de Raimu à Fernandel, Louis Jouvet à Bourvil, Brigitte Bardot à Catherine Deneuve, de Michel Piccoli à Gérard Depardieu.

Elle fut la partenaire de Buster Keaton dans "Le Roi des Champs-Elysées" (1935) de Max Nossek. Paulette Dubost fut l'une de nos comédiennes françaises les plus célèbres d'avant et d'après guerre, sa gouaille et sa frimousse contribuèrent à être présente à de nombreuses manifestations culturelles ou publicitaires, ce qui lui permit d'accèder à une certaine célèbrité.

Après avoir tourné dans plus de 165 films, après avoir travaillé avec quelques uns des plus grands cinéastes tels que Jean Renoir, Max Ophuls, Marcel Carné, Henri Decoin, Marcel L'Herbier, Julien Duvivier, Jean Delannoy, Claude Autant-Lara, Louis Malle, François Truffaut, Yves Allégret et tant d'autres y compris ceux qui n'ont peut être pas la même renommée mais qui ont été de véritables artisans : Gilles Grangier, Henri Verneuil, Pierre Tchernia, Georges Lautner, André Hunebelle.

Paulette Dubost aura joué avec quelques uns des plus prestigieux acteurs du cinéma français : Jean Gabin, Fernandel, Bourvil, Harry Baur, Louis de Funès, Buster Keaton, Arletty, Julien Carette, Albert Préjean, Michel Simon, Charles Boyer, Gaby Morlay, Pierre Brasseur, Louis Jouvet, Charpin, Pierre Fresnay, Danielle Darrieux, Martine Carol, Alain Delon, la liste est longue, et il semblerait qu'elle soit la doyenne des actrices françaises, sans oublier Suzy Delair, Danielle Darrieux, Michèle Morgan, Micheline Presle.

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http://cinetom.canalblog.com/archives/2010/03/16/17253301.html

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                                 PAULETTE DUBOST              1910  - 2011   

                                         Actrice Française

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Paulette Dubost, de son véritable nom Paulette Marie Emma Deplanque est née à  Paris le 8 octobre 1910. Elevée dans le milieu du spectacle (sa mère, Suzanne était chanteuse à l'Opéra-Comique, son père était ingénieur du gaz), petit-rat à l'Opéra de Paris, dès l'âge de sept ans (aux côtés d'Odette Joyeux et Josette Day) , mais comprenant qu'elle ne sera jamais une danseuse étoile, elle se tourne vers les revues de music-hall et l'opérette Paulette Dubost doit à la danse son premier contact avec le public. Elle s'essaye à l'Opérette. Elle entre au conservatoire de Paris en 1927, dans la section "Chant et Comédie".

Ces premiers pas sur les planches se passèrent aux Bouffes Parisiens  avec "Les Aventures du Roi Pausole" que le réalisateur Wilhem Thiele lui propose de jouer le rôle d'une acheteuse de bas dans "LE BAL" (1931) avec dans le rôle principal André Lefaur.

De 1932 à 1933, Paulette Dubost tourne dans un nombre important de longs métrages, citons "Dans les rues" (1932) de Victor Trivas aux côtés de Madeleine Ozeray (épouse de Louis Jouvet) et Jean-Pierre Aumont (jeune premier), "L'Ordonnance" (1933) de Victor Tourjansky avec un débutant nommé Fernandel et l'actrice Marcelle Chantal (mère de  Micheline Presle). Il y eut également un film sous la direction de Jacques Tourneur : "Pour être aimé" (1933). 

Dès lors, elle sera l'interprète de très nombreux films, essentiellement des vaudevilles et des comédies. Son physique et sa nature enjouée la font spécialiser dans les rôles de soubrette.

Sa petite frimousse, son travail assidu et des tournages qui se succèdent,  favorise sa popularité. Elle accède au premier rôle féminin dans des petits films ou l'accède presque au vedettariat à sans prétention tels que : "LE BONHEUR" (1934) réalisé par Marcel L'Herbier avec Gaby Morlay, Charles Boyer et Michel Simon. Avec son petit nez retroussé "à la parisienne", Paulette Dubost devient populaire et se fait remarquer aux côtés de Jean Servais dans"JEUNESSE" (1934) de Georges Lacombe. Citons également : "Le Comte Obligado" (1934) de Léon Mathot, "La Petite Sauvage" (1935) de Jean De Limur avec José Noguero, "La Rosière des Halles" (1935) de Max Glass, "L'Auberge du Petit Dragon" (1934) de Jean de Limur avec Albert Préjean, "Le Bébé de l'escadron" (1935) de René Sti, aux côtés de Michel Simon et Pierre Brasseur puis "La Brigade en jupons" à nouveau de Jean de Limur .                           

Un autre film intéressant : "Ferdinand Le Noceur"  de René Sti interprétés par Fernandel, Alerme, on se souvient de cette fameuse scène où les deux acteurs s'immobilisent devant le  portrait Paulette Dubost, sa sortie au cinéma date du 28 février 1935.  En 1936, Paulette Dubost donne la réplique à Buster Keaton, qui clôture sa carrière cinématographique avec un film sans grand intérêt :"Le Roi des Champs-Elysées" (1936) ...

En 1936, elle abandonne le cinéma, refuse une proposition alléchante de la Fox et se marie. C'est Marcel Carné qui la décide à revenir au cinéma, en 1938, avec "HOTEL DU NORD" en interprétant Ginette, femme volage à l'accent parigot. Puis vient "LA REGLE DU JEU", qui demeure son film favori. Paulette Dubost retrouve son partenaire de "L'ordonnance", Fernandel, qui l'attend le temps d'un tournage, celui de "BARNABE" (1938) d'Alexandre Esway avec Noel Roquevert

En 1939, Paulette Dubost interprète le rôle de "BECASSINE" en sabots, coiffe légère au vent, visage rond que surplombe un nez en trompette, est un échec artistique et commercial alors qu'il aurait dû être le début d'un carrière prometteuse pour l'actrice aux joues roses. Cela ne l'empêchera pas de chanter, danser, jouer la comédie  d'un jeu simplet coloré de fraîcheur. Paulette Dubost déclara : "Mon personnage de Becassine, ça été une chance ratée. Ca m'a caalogué. Je suis contente d'avoir été une artiste dite comique, mais ça m'empêchait de tenir des rôles plus graves. Quand on pense à (Raymond) Bussières, on l'a découvert à soixante-seize ans dans "Le pain noir", à la télé, après tant d'années à jouer les gouapes. Quel merveilleux comédien il était, Bubu ! J'ai un copain qui n'a joué que les curés, (Jacques) Monod n'interprétait que les juges et (Robert) Dalban des patrons de bistros".

Pendant l'occupation, Paulette Dubost ne tourne que très peu de films. 1939 : "Le Paradis des voleurs" de L. C. Marsoudet avec Charpin, Roland Toutain, Aimos, Carette. 1941 : "Opéra-Musette" (1941) de René Lefèvre et Claude Renoir avec Saturnin Fabre, René Lefèvre et Raymond Bussières. 1942 : "Je suis avec toi" d'Henri Decoin avec Pierre Fresnay, Yvonne Printemps et Bernard Blier.

Fernandel réalise "Adrien" (1943) et retrouve Paulette Dubost par la même occasion, le temps d'un tournage. Elle enchaîne avec plusieurs longs métrages, on peut retenir "Farandole" (1944) d'André Zwobada avec Gaby Morlay, André Luguet, Bernard Blier.Elle incarnait une prostituée. Puis "Au Petit Bonheur" (1945) du cinéaste Marcel L'Herbier avec Danielle Darrieux dans le rôle principal.

Tant de simplicité, tout en gardant une façon touchante et sentimentale, sont les qualificatifs que l'on conserve pour décrire une partie de la personnalité de cette comédienne. 1945-1946, elle tourne sous la direction d'un ancien avocat devenu réalisateur, André Cayatte qui réalise successivement "Roger La Honte" et "La Revanche de Roger La Honte" avec Lucien Coedel, Paul Bernard, Maria Casarès, Jean Debucourt, Louis Salou, Jean Tissier, Jean Desailly...

En 1947 et 1949, elle donne la réplique à deux reprises à Bourvil dans "Blanc comme Neige" et "Le Roi Pandore" tous deux signés par André Berthomieu.   Paulette Dubost, Francis Blanche et Maurice Baquet sont les principaux protagonistes du film de Fernand Rivers : "Tire-au-Flanc" (1949). Une enième fois, elle fut la partenaire de Fernandel dans "Uniformes et Grandes Manoeuvres" (1950) de René Le Hénaff. 

 Il lui faudra ensuite attendre 1951, date à laquelle, elle participera au tournage du film de Max Ophuls "LE PLAISIR"  (1952), pour apparaître dans un film important; elle avoue ne pas lire les scénarios des autres : "Si je les lisais, dit-elle, je refuserais de les tourner et je ne gagnerais pas ma vie."  Dans les années 50, on retiendra dans la carrière cinématographique de Paulette Dubost, trois autres longs métrages de qualité : "LA FETE A HENRIETTE" (1952) de Julien Duvivier, "LOLA MONTES" (1955) de Max Ophüls et "LE DEJEUNER SUR L'HERBE"  (1959) de Jean Renoir.

 Paulette Dubost se souvient d'un entretien avec le réalisateur Jean Renoir, dans cette  même  période que  le tournage  du "Déjeuner sur l'herbe". On peut lire dans ses mémoires : "On se rappelait nos souvenirs. "La Règle du jeu" avait été un échec : à sa sortie, au Colisée, le public a tout cassé dans la salle. J'étais alors au Maroc et mes parents m'ont écrit: "Et bien, on est pas fiers que tu sois dans le film de ce fou !". Il n'y a que des ereintements, avant quele film soit interdit pour démoralisation...On me disait : "C'est honteux de tourner de pareilles inepties." J'étais sidérée. C'est là que j'ai compris que la plupart des gens volaient très bas. C'était pénible. Quelque fois je coupais court à la conversation, je ne prenais même pas le temps de discuter. Ils n'ont pigé le ton, le sens de ce film que longtemps après la guerre. Il y eut un revirement et il fallait les entendre : "Ah mais moi, je l'ai toujours apprécié, ce film...". Mon oeil ! Je les avais étiqueté, les optus qui par la suite ont voulu faire croire qu'ils avaient tout compris tout de suite. Même mes parents ont fini par se résigner". Paulette Dubost - C'est Beau la Vie -Edition Flammari

 A cette même période que "Le déjeuner sur l'herbe", elle joue aux côtés de Raymond bussières et Louis de Funès dans "Mon Frangin du Sénégal" (1953) de Guy Lacourt, sur des dialogues de Norbert Carbonnaux. Dans "Le Mouton à cinq pattes" (1955) réalisé par Henri Verneuil, Paulette Dubost incarne l'épouse de Fernandel. Attentionnée, c'est elle qui finira par dire à Fernandel, qu'il a une mauvaise mine, alors que celui-ci a signé un contrat d'obséques auprès d'un de ses employeurs de pompes funèbres qui n'est autre que Louis de Funès.....

 Il est certain que Paulette Dubost a connu la plupart des acteurs du cinéma français du XXème siècle : Julien Carette, Jean Tissier, Saturnin Fabre, Jeanne Fusier-Gir, Pauline Carton, André Luguet, Noël-Noël, Raymond Bussières, Pierre Brasseur, Bourvil, Alerme, Charpin, Harry Baur, Mireille Balin, Dany Robin, Paul Bernard, Louis Salou, Gabriello, Maria Casarès, Lucien Coëdel, Jean Debucourt, Henri Crémieux, Bernard Blier, Gaby Morlay, Jany Holt, Annie Ducaux, Jacques Dumesnil, Fernandel, Pierre Fresnay, René Lefèvre, Roland Toutain, Raymond Aimos, Edouard Delmont, Marcel Dalio, Mila Parély, Armand Bernard, Marguerite Moreno,    André Lefaur, Noël Roquevert, Louis Jouvet, Jane Marken, Jean-Pierre Aumont, François Périer, Fernand Gravey, Gabrielle Dorziat, Suzy Prim, Raymond Cordy, Françoise Rosay, Lucien Barroux, Charles Boyer, Jean Servais, Louis de Funès, Albert Préjean, René Saint-Cyr, Robert Le Vigan, Pierre-Richard Willm, Marcelle Chantal, Alexandre Rignault, Madeleine Ozeray, Jean Marais, Claude Dauphin, Arletty, Martine Carol, Jean Gabin, Darry Cowl, Robert Dalban, Jean-Claude Brialy, Paul Meurisse, Charles Blavette, Henri Vidal, Jean Seberg, Romy Schneider, Maurice Ronet, Robert Hossein, Jacques Monod et tant d'autres....

 Il y eut également sa participation dans le film de Jean Delannoy "Maigret tend un piège" (1959), puis avec Louis de Funès dans "Taxi, Roulotte et Corrida" (1958) d'André Hunebelle  qui la dirigera à nouveau  dans "Le Bossu" (1959) aux côtés de Jean Marais et Bourvil. Dans les années 60, Paulette Dubost se tourne vers la télévision qui lui offre aujourd'hui les rôles dramatiques dont elle a rêvé longtemps dans des films qu'elle juge de grande qualité. Parmi eux, citons : "La Grossesse de Madame Brache", "Un temps ailleurs", "Le Paria", "Le Tiroir secret" (feuilleton de Edouard Molinaro), "Julien Fontanes, magistrat"....

 A cette même période, on aperçoit dans sa filmographie, sa participation dans deux films avec Romy Schneider en vedette principale : "Jeunes filles en uniforme" (1958) et "Mademoiselle Ange"  (1959) de Géza Radranyi. En 1961, une petite apparition mais vite repérable dans le film de Georges Lautner "Arrêtez les tambours" avec Bernard Blier dans le rôle d'un médecin  qui déambule dans sa ville assiégée pendant l'occupation.

 Maurice Ronet, Robert Hossein, Paulette Dubost, Marina Vlady et Jacques Monod sont les principaux interprétes d'un film de Claude Autant-Lara : "Le Meurtrier" (1962). Méconnu du public, ce long métrage mérite d'être à nouveau diffusé sur le petit écran... Celle qui fut une véritable "Becassine" enchaîna les tournages : "Les Mystères de Paris" (1962) d'André Hunebelle avec Jean Marais. "GERMINAL" (1962) de Yves Allégret, "Maigret voit rouge" (1963) de Gilles Grangier. Toujours sous la coupe du cinéaste, elle joue l'épouse de Jean Gabin dans "L'AGE INGRAT" (1964), son futur beau-frère dans le film n'est autre que Fernandel.  Le film fut un échec pour une première collaboration entre Jean Gabin et Fernandel, qui ont produit le film avec leur toute nouvelle société de production "La Gafer".

 A noter également la participation de Paulette Dubost au film de Marcel Ophüls, (réalisateur du documentaire "Le Chagrin et la Pitié") "Peau de Banane" (1963) avec Jean-Paul Belmondo, Jeanne Moreau, Jean-Pierre Marielle, Claude Brasseur et Gert Fröbe. Puis on la retrouve dans la première réalisation de Paule Delsol "Une Fille à la dérive" (1963) pour lequel le distributeur modifia le titre du film au dernier moment, son titre initial "La Dérive".

 Louis Malle dirige Paulette Dubost dans l'un de ses plus beaux rôles au cinéma, au milieu des deux grandes actrices françaises : Brigitte Bardot et Jeanne Moreau dans "VIVA MARIA" (1965).  Paulette Dubost déclara : "Les choses viennent quand elles doivent venir. A la longue... il y a quelques années, je reçois un coup de fil : "Allo ? Paulette Dubost?, Ben oui... Ici Louis Malle. J'y crois pas. Ca doi êre une farce. Je fais répéter : Ici Louis Malle et Jean-Claude Carrière. Je vous appele de Mexico City, on vient d'écrire un scénario et on vous destine un très beau rôle...."

 "J'y crois toujours pas. Ils me rappellent et insistent en ajoutant : C'est avec Brigitte Bardot. Là, j'ai failli tomber à la renverse. Brigitte, je l'ai toujours adorée. Ca a été un grand sujet de discussion avec ma mère qui disait : Elle ne sait pas jouer la comédie, elle montre ses fesses. Tu l'as vue? -Ah non !."  -Paulette Dubost -C'est court, la vie -Edition Flammarion.

   Dans leur ouvrage "Les Excentriques du cinéma français" (Edition Henri Vernier -1983), Olivier Barrot et Raymond Chirat soulignent l'importance des films "Le MEURTRIER" de Claude Autant-Lara, "VIVA MARIA",  bien sûr et aussi "Le Dimanche de la vie" (1965) de Jean Herman avec Danielle Darrieux, Olivier Hussenot, Françoise Arnoul et Berthe Bovy.

 

Pendant les années 70, Paulette Dubost tourne moins pour le cinéma. Elle poursuit vaille que vaille son bonhomme de chemin. Les années n'ont guère de prise sur elle. Elle conserve ses joues fermes, sa voix sentencieuse, aussi bien dans "La Barricade du Point du Jour" (1977) de René Richon, que dans "Tendre Poulet" (1978) et "On a volé la cuisse de Jupiter" tous deux signés par Philippe de Broca. Après  la sublime oeuvre de François Truffaut"LE DERNIER METRO" (1981),  elle enchaîne avec  "Le Retour des bidasses en folie" (1982) de Michel Vocoret.

 Elle plane, Paulette, et planera toujours, mais comme on le chantait autrefois : "C'est ce qui fait son charme -un charme toujours différent - elle n'est pas comme les autres et c'est bien plus marrant." Pour le tournage de "MILOU EN MAI" (1990), Louis Malle déclara "J'ai choisi d'utiliser le matériel historique de façon détournée, comme un écho, le film se passant très loin de Paris, et le ton étant celui de la comédie. En relisant les numéros du "Monde" de l'époque, en réécoutan les directs d'Europe 1, j'avais toujours devant les yeux l'image d'une vielle dame qui meurt, qu'on installe dans la bibliothèque, et qui est là, tout le temps présente. je voulais aussi tourner encore une fois dans mon Sud-Ouest, celui de "Lacombe Lucien" et "Black Moon". C'est ainsi que le cinéaste sollicita à nouveau Paulette Dubost, vingt-cinq ans après "Viva Maria"

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