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CINETOM
18 avril 2010

MICHEL SERRAULT, LA GÉNÉROSITÉ MÊME.... (2ème partie)

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    MICHEL SERRAULT                     1928     2007

       Acteur Français

 

2ème partie

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Le 1er février 1973 se joue au Théâtre du Palais-Royal, la création de "La Cage aux folles", la pièce de Jean Poiret qui connaîtra une carrière triomphale et fera de Michel Serrault une très grande vedette. "Pour notre Michel national, les adjectifs hésitent. Faut voir et (plus encore peut-être) faut entendre. S'installant dans une voix de fausset qu'il exaspère par endroits dans l'aigu, à d'autres dans un grave inattendu, donc irrésistible, le comédien se "vaporise" en colères glapissantes ou s'aplatit dans des doléances pleurnichardes qui sont, n'en déplaise aux fines bouches du grand art."  Henry Rabine, "La Croix", 26 février 1973.aes25

 

Michel Serrault jouera le rôle d'Albin pendant plus de cinq ans sans pour autant interrompre une carrière cinématographique sur la qualité de laquelle son statut de vedette lui permet désormais d'être plus exigeant que par le passé. Michel Serrault dévoile dans son livre "Vous avez dit Serrault ?...Editions Florent Massot -, comment Poiret et lui-même ont eu l'idée d'écrire "La Cage aux folles" : "L'extraordinaire aventure de "La Cage aux folles" n'a pas commencé quelques mois avant sa création, le 1er février 1973, au théâtre du Palais-Royal, mais un soir de novembre 1967. Jean Poiret et moi étions allés ensemble à la première d'une pièce de Charles Dyer, "L'Escalier", que Paul Meurisse et Daniel Ivernel jouaient à la Comédie des Champs-Elysées. C'était notre jour de relâche, et nous étions heureux d'aller applaudir des amis Après le spectacle, qui nous avait beaucoup plus, nous nous sommes retrouvés à table et Jean m'a dit : _C'est formidable, cette histoire de deux vieux homos qui s'envoient des vacheries en pleine gueule toute une soirée ! -Ils sont malheureux. Aigris. Mais en même temps c'est drôle. Un thème semblable traité en franche comédie, tu ne penses pas que ça serait plus marrant ?"....

Serrault joua "La Cage" près de mille cinq cents fois et pendant cinq années.  A la même période, il interpréta trois films sous la direction de  Jacques Besnard : "La Belle Affaire" (1973), " C'EST PAS PARCE QU'ON A RIEN DIRE QU'IL FAUT FERMER SA GUEULE" (1974) avec Bernard Blier, Jean Lefebvre, Tsilla Chelton (Madame Pipi) ainsi que des débutants qui deviendront "grands" : Gérard Jugnot, Christian Clavier et Thierry Lhermitte. Quant au troisième film "La Situation est grave, mais...pas désespérée ! " (1975) , Serrault s'entoure de trois complices : Jean Lefebvre, Maria Pacôme et Daniel Prevost.

Robert Lamoureux fait appel à Serrault pour le tournage de "Opération Lady Marlène (1975) où l'on retrouve les habitués autour de Robert Lamoureux, Jean Lefebvre, Bernard Menez, Pierre Tornade, Jacques Balutin et Jacques Marin. Michel Serrault complète la distribution du "Grand Bazar" (1974) avec Les Charlots et Claude Zidi pour la réalisation. Il retrouve avec un certain plaisir son ami Pierre Tchernia qui lui a proposé d'incarner Jean-Paul Rondin, libraire au quartier latin, découvrant les vertus des souterrains parisiens lors de travaux incéssants et nombreux, dans "LES GASPARDS" (1973). Autour de Serrault, Philippe Noiret, Chantal Goya, Michel Galabru, Annie Cordy, Charles Denner, Jean Carmet, Gérard Depardieu et Roger Carel.  Il s'agissait du deuxième long métrage de cinéma de Pierre Tchernia, écrit tout comme "Le Viager", avec son ami et complice René Goscinny. C'est justement pendant le tournage du "Viager" à l'entrée des catacombes que leur est venue l'idée d'un tel film non pas "underground" mais souterrain. "On a filmé Paris sous toutes les coutures, mais on n'avait pas encore filmé ses dessous"  déclarait Pierre Tchernia, qui a utilisé le décor naturel des carrières de gypse de Livry-Gargan.

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Jean Yanne récidivait au cinéma avec ce fameux pamphlet des "CHINOIS A PARIS" (1974) et bien entendu, avec la plupart des comédiens (dont Serrault) vus dans les deux précèdents films de l'auteur. Le film n'eut pas le succès escompté.  Serrault s'en alla jouer avec Bernard Blier, Michel Bouquet et Léa Massari dans "LA MAIN A  COUPER" (1974) d'Etienne Périer, d'après l'oeuvre de Pierre Salva. Cette fois-ci, Michel Serrault change de registre, quelque chose de plus sérieux, en étant le maître-chanteur  qui harcéle Léa Massari.

Après un bref passage dans le monde de Jacques Rouland et "La Gueule de l'emploi", Michel Serrault noue une amitié avec le cinéaste Jean-Pierre Mocky qui lui propose trois rôles successifs, d'abord en politicien corrompu dans "UN LINCEUL N'A PAS DE POCHES" (1974), puis étrangleur de femmes dans "L' IBIS ROUGE" (1975) aux côtés de Michel Simon, Michel Galabru et Jean le Poulain, et enfin, entrepreneur combinard dans "LE ROI DES BRICOLEURS" (1976). On apprit que pendant le tournage de ce troisième long métrage, Michel Serrault devait se faire raccompagner à la fin de chaque journée de tournage de Saint-Amand les Eaux (dans le Nord, à 223 km de Paris); afin de regagner la capitale en ambulance. Bien entendu, cette urgence était liée à un impératif absolu, pouvoir jouer "Zaza" au Théâtre du Palais-Royal, dans "La Cage aux folles", aux côtés de Jean Poiret. 

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A cette même période, le réalisateur Christian de Chalonge est venu solliciter l'acteur de "La Cage" afin de donner la réplique à d'autres grands comédiens français, Claude Brasseur, Jean-Louis Trintignant et Catherine Deneuve dans "L'ARGENT DES AUTRES" (1978) . Serrault jouait un banquier vénéreux et c'est ainsi que l'acteur jouait sûrement son premier rôle dramatique. Le film fut récompensé du prix Louis Delluc 1978 ainsi que le César du meilleur film et celui du meilleur réalisateur 1978. A noter également que le film est tiré du roman de Nancy Markham.

Bertrand Blier lui propose un rôle secondaire dans "PREPAREZ VOS MOUCHOIRS" (1978), Serrault accepte, il appréciait énormément l'acteur Gérard Depardieu entouré lui-même de Patric Dewaere et Carole Laure. Après de nombreuses hésitations, c'est un producteur italien (Marcello Damon) qui racheta les droits pour le cinéma de "LA CAGE AUX FOLLES" (1978). Son projet initial  était de montrer un film sur le tandem Poiret-Serrault, mais les italiens, au départ minoritaires, devint majoritaires ; et c'est ainsi que l'équipe d'Edouard Molinaro alla planter les caméras à Rome. Pour le marché italien, le rôle de Jean Poiret fut céder à Ugo Tognazzi.  Doté d'un budget de 7 millions de francs, le film fut tourné en neuf semaines. "La Cage aux folles" fut un indiscutable succès public en France puis dans le monde. Quant à Serrault, il fut consacré par l'Académie des César; comme le meilleur acteur de l'année 1978. "LA CAGE AUX FOLLES 2" était presque inévitable et fera suite en 1980. 

Le producteur italien a investi huit millions de dollars dans "La Cage aux folles 2 ". Sa fille Ambra Danon a obtenu l'Oscar de la meilleure création de costumes pour la première "Cage" avec le concours de Piero Tosi. Elle avait conçu, cette fois, plus de vingt costumes différents pour Michel Serrault. C'est au Grand Hôtel Excelsior Via Veneto à Rome que fut tourné la séquence de la grande reception que donne le député Charrier (Michel Galabru). Les scènes de la boîte de nuit de Renato furent filmées au Paradise, le célèbre club disco romain de la Piazza di Spagna. La ferme de la mère de Renato, et la villa dans laquelle Albin sert d'otage aux espions se tournent à 70 kilomètres de Rome.

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C'est avec Bertrand Blier, que l'on découvre les talents dramatiques mais également délirants de Michel Serrault qui tourna pendant deux nuits dans "BUFFET FROID", (1979), le fameux individu qui avait un couteau planté dans le ventre. Cette scène inoubliable entre Depardieu et Serrault fut complémentaire des autres scènes cultes entre Bernard Blier, Jean Carmet et Gérard Depardieu.

Michel Serrault se fidèlise en tournant dans le troisième long métrage de cinéma réalisé par Pierre Tchernia : "LA GUEULE DE L'AUTRE (1979). Jean Poiret reprit le thème d'une pièce de théâtre "Opération Lagrelèche" ecrite et jouée avec Michel Serrault en 1967, étant le scénariste et le dialoguiste du film. Dans cette pièce, un producteur de cinéma dont la vedette est décédée pendant le tournage, se met en quête d'un sosie pour terminer le film. "Le sujet était situé à Hollywood qu'on n'avait pas les moyens de reconstituer, c'est pourquoi cette histoire de sosies s'est déroulée dans le monde de la politique. Il est à noter que c'est le seul film tourné par Poiret et Serrault dont Poiret soit l'auteur. Au cinéma ils ont toujours dit les dialogues d'un autre, précise Pierre Tchernia.

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"Le Coucou" (1979) de Francesco Massaro permit à Michel Serrault d'endosser une nouvelle fois le rôle d'une "folle", mais malheureusement le film fut un échec en France, l'acteur s'explique dans son livre autobiographique : ..."Vous avez dit Serrault? " : " Je me retrouvai en Italie pour "Le Coucou". Ce n'est pas un très bon film, et le fait d'avoir fait du coiffeur queje jouais un personnage qui se donne l'apparence d'une "folle" pour séduire la clientèle ne fonctionne pas bien. Cette variante de Zaza Napoli n'apportait rien. Mais ce que j'ai aimé, ce que j'aime toujours, c'est tourner avec les italiens, qui ne perdent jamais de vue le plaisir de faire un film..."

En 1981, apparait sur les ecrans français, le deuxième long métrage de Christian de Chalonge "MALEVIL", à nouveau secondé par Pierre Dumayet dans les dialogues. Le film est librement adapté du roman "Malevil" de Robert Merle.  Le cinéaste ayant obtenu un budget confortable ( près de 2 milliards de centimes), il pu ainsi tourner pendant quatorze semaines sur le causse du Larzac et faire édifier le décor des ruines du château, grandeur nature. Serrault écrit dans ses mémoires, qu'il s'agissait de l'un de ses films préférés.

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Guy Marchand et Michel Serrault furent les protagonistes de "NESTOR BURMA, DETECTIVE DE CHOC" (1982) mise en scène par Jean-Luc Miesch, d'après le roman "M'as-tu vu en cadavre ?" de Léo Malet.  Puis un autre face se profile à l'horizon : "PILE OU FACE" (1980) de Robert Enrico avec Serrault en veuf et Philippe Noiret en policier enquêtant sur la mort de sa femme qui est tombé de plusieurs étages. Le film connut un grand succès.

Désormais le comédien va alterner drames et comédies, donnant raison  à l'un de ses metteurs en scène favoris, Jean-Pierre Mocky : "Vous savez", déclare celui-ci, cela fait longtemps que je pense que les acteurs comiques sont aussi d'excellents acteurs dramatiques. Les exemples classiques sont Fernandel, Bourvil et Raimu   

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Un autre moment important sur un plan cinématographique pour Michel Serrault avec "GARDE A VUE" (1981) mise en scène par Claude Miller, dialogué par Audiard avec deux duos inédits :  Ventura et Romy Schneider - Ventura et Serrault jouant un notable (Martinaud) accusé de viol et de meurtre d'une petite fille. Il fut couronné du César du meilleur acteur 1981 pour la deuxième fois. Michel Audiard déclara : "Michel Serrault est le plus grand acteur du monde".

Ses meilleurs rôles, il les trouve sans doute dans les deux films de Claude Miller : "Garde à vue" et "MORTELLE RANDONNEE" (1982). Tourné à Paris, Bruxelles, Baden-Baden, Biarritz et Rome. Le cinéaste dit que c'est "une histoire de passion, mais de passion sournoise, car le personnage masculin se cache l'amour et le désir qu'il  pour le personnage féminin qui deviendra sa fille adoptive." Aux côtés de Serrault, Isabelle Adjani, Guy Marchand, Stéphane Audran, Geneviève Page, Sami Frey, Jean-Claude Brialy, Macha Méril et Patrick Bouchitey.      

"LES FANTOMES DU CHAPELIER" (1982) de Claude Chabrol permet à Serrault de faire la démonstration de son registre particulièrement étendu. Charles Aznavour lui donnant la réplique. Georges Simemon en était le romancier. On peut lire dans les mémoires de Michel Serrault : "Vous avez dit Serraul?....: "J'ai énormément aimé jouer ce monstre ordinaire des "Fantômes du Chapelier". Une ambiguïté chauffée à blanc, un dédoublement qui va et vient entre la respectabilité et la folie meurtrière. Je traduisis la schizophrénie du type par des sautes des voix, des sautes d'humeur et des sautes de jambes. Ma démarche était pleine de pas redoublés, des sortes de sautillements intempestifs qui soulignaient la perversité et le dérangement mental du bonhomme. Je m'amusai également à faire une sorte de clin d'oeil  à Chaplin dans "Monsieur Verdoux", quand je suis débout derrière Monique Chaumette, prêt à l'étrangler. Et, j'ai éé heureux de jouer avec Aznavour qui faisait le tailleur que je prends plaisir à tourmenter."

Jacques Perrin réalise et produit "LES QUARANTIEMES RUGISSANTS" sortie dans les salles de cinéma le 11 août 1982. Serrault incarne un manipulateur cynique qui fait des affaires sur le dos d'un navigateur solitaire. Le duo Perrin-Serrault ne fonctionna pas, le succes ne fut pas au rendez-vous, peut-être faudrait-il faire redécouvrir cette oeuvre réalisée par Christian de Chalonge. 

 

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On retrouve Serrault en César dans "Deux heures moins le quart avant Jésus-Christ" (1982), Jean Yanne dans la réalisation et dans le rôle de Paulus, Coluche dans celui de Ben-Hur Marcel. Ce film est avec "Les Misérables" de Robert Hossein et "L'As des As" de Gérard Oury l'un des films les plus chers de l'année 1982. Il a couté 4 milliards de centimes, tourné en quinze semaines après un an et demi de préparation. Le sixième long métrage de Jean Yanne qui a pulvérisé tous les records d'entrées pour son premier jour d'exploitation : 53 966 entrées.

La distribution fut prestigieuse : Hormis Serrault,Coluche et Jean Yanne, Françoise Fabian, Michel Auclair, Mimi Coutelier, Darry Cowl, Paul Preboist, Daniel Emilfork, André Pousse, Michel Constantin, Philippe Clay, Valérie Mairesse, Léon Zitrone, Yves Mourousi, José Artur et Moustache.

"LE BON PLAISIR" (1984) est tiré d'un roman de Françoise Giroud (publié aux Editions Mazarine en 1983) et adapté par l'auteur elle-même avec le réalisateur Francis Girod. Elle a dit à ce sujet : "Construire une histoire à partir d'un roman, 'est découdre ce livre comme on découdrait un vêtement, mettre tous les morceaux à plat, les retailler, en supprimer, recréer leur agencement et les recoudre. C'est pourquoi j'estime plus sain de procéder à cette opération, dite adaptation, soi-même...au lieu de gémir ensuite que l'on a été "trahi"....Sur une musique de Georges Delerue et la présence de Catherine Deneuve, Jean-Louis Trintignant, Michel Serrault, Michel Auclair et Hippolyte Girardot sur la pellicule...

Mocky propose à Serrault de partager l'affiche avec Eddy Mitchell, Carole Laure, Laurent Mallet et Claude Brosset dans "A MORT L'ARBITRE" (1984), d'après le roman "The Dead Penalty" d'Alfred Draper. Le cinéaste a déclaré qu'il voulait dédier son film " à tous ceux qui meurent pour rien" et décrire dans le temps même de l'histoire (puisque le film a exactement la durée de cette poursuite qui se déroule après le match) le phénomène de la colère non préméditée chez des gens tout à fait moyens et ordinaires tels que Rico  incarné par Michel Serrault qui énonca : "A mort l'arbitre est le film où je suis le plus terrifiant".

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On retrouve Serrault aux côtés de Gérard Jugnot et Thierry Lhermitte dans "Les Rois du gag" (1985) signé par Claude Zidi. D'après les déclarations faites par l'acteur lui-même; il souligne qu'il n'a gardé aucun souvenir de tournage. Il avait auparavant donné la réplique à Coluche qui avait endossé le déguisement du roi Dagobert et Serrault en moine Otarius dans "Le Bon roi Dagobert" (1984) de Dino Risi .

Le 30 avril 1985 sort sur les écrans parisiens "Liberté, égalité, Choucroute" de Jean Yanne qui propose une satire sociale de la Révolution française. Michel Serrault  en Louis XVI et Jean Poiret en calife de Bagdad furent à l'honneur dans cette prodigieuse distribution comme savait si bien le faire Jean Yanne.

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"ON NE MEURT QUE DEUX FOIS" (1985) constitue la toute dernière contribution au cinéma de Michel Audiard. Il disparait en juillet 1985. Jacques Deray a souligné que le Audiard de ce film n'est pas "le Audiard parisien, populaire, mais le Audiard plutôt froid, plutôt distant, qui frôle parfois l'abstraction."  Ce qui m'intéressait justement, ajoute le réalisateur, c'était de retrouver ces atmosphères imaginées, que je préfère aux atmosphères réalistes. C'est un film de rêve et de cauchemar, mais que j'ai voulu dans la tradition des films noirs français d'après-guerre, ceux de Clouzot ou de Duvivier..."On ne meurt que deux fois" a obtenu le Prix spécial du Jury au Festival de Montréal 1985.

C'est à proximité de Salies de Béarn que fut reconstitué la grotte de Lourdes, après le refus de l'église de prévoir le tournage du "MIRACULE" (1987). Mocky déclara : j'ai veillé à ce qu'elle soit ressemblante au moindre détail près. Elle est d'ailleurs plus authentique que la vraie ! puisque j'ai fait reconstruire lapiscine miraculeuse devant la grotte ainsi qu'elle se trouvait à l'origine alors qu'en réalité, on l'a déplacée sur le côté afin d'aménager un parking pour les cars de pèlerins". La sortie du film eut lieu un 18 février...jour de la Sainte-Bernadette!.   

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Après avoir été une troisième et dernière fois "Zaza" dans "La Cage aux folles 3 - Elles se marient" en 1985 avec Ugo Tognazzi, Serrault enchaîne au côté de Michel Piccoli pour la première fois au cinéma dans "Mon Beau-frère a tué ma soeur". Réalisé par Jacques Rouffio, Michel Serrault déclara : "Il y avait une jeune actrice avec qui je m'entendis très bien, et qui ne manque jamais une occasion de rappeler notre complicité : Juliette Binoche.   

"Je suis un clown et même si cela fait bizarre aujourd'hui de dire chose pareille, j'ajoute : je suis heureux. Alors je continue. Tant quele cirque voudra de moi". Ainsi Michel Serrault-il son autobiographie, "Vous avez dit Serrault ?" -Editions Florent Massot 2001. Il nous précise qu'il aurait aimé être un clown, et bien pari réussit.

Alain Jessua s'entour de deux grands acteurs (Michel Serrault et Nathalie Baye) afin de mener à bien le film "En Toute innocence", un suspense psychologique qui se démarque pour l'année 1988  de la plupart des films français traitant ce thème.

"Bonjour l'Angoisse" (1988) est la quatrième collaboration de Pierre Tchernia avec Michel Serrault. Un fait divers authentique servit de point de départ au scénario : une femme avait été photographiée au milieu de gangsters sortant d'une banque alors qu'elle passait lù par-hasard. Pierre Tchernia et le dessinateur Marcel Gotlieb (auteur de la célèbre "Rubrique-à-brac" en ont fait un homme Michaud, contraction phonétique de Michel Serrault. A ses côtés on peut citer au générique : Pierre Arditi, Jean-Pierre Bacri, Guy Marchand, Bernard Fresson, Geneviève Fontanel; Evelyne Buyle, Hubert Deschamps, Jacques Fabbri, Bernard Haller et Jacques Dynam. 

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Michel Serault déclara en parlant d'Alain Delon sur le tournage de "Ne réveillez pas un flic qui dort" (1988) de José Pinheiro : "Alain Delon demanda à ce moment là à me voir. Nous n'avions jamais eu de contact auparavant, et je trouvi devant moi un homme très aimable, avant tout chef d'entreprise. Il me dit qu'il serait heureux de m'avoir avec lui dans le film qu'il allait produire et qui s'appellerait "Ne réveillez pas un flic qui dort". Il m'expliqua qu'il tenait à ce que le mot "flic" figure dans le titre de chacun de ses films, c'était pour lui comme une garantie de succès, et me raconta mon personnage.

-C'est une franche pourriture, ce flic que vous me proposez de jouer, lui fis-je remarquer. -ça existe, vous savez....Sur  le tournage, j'ai eu avec Delon des rapports très amicaux. Il ne cachait pas une sorte de respect et me parlait avec beaucoup de gentillesse. Sa situation d 'acteur et producteur faisait qu'il était celui vers qui tout remontait. Et comme il n'était pas question que la mise en scène lui échappe, la position du réalisateur José Pinheiro était délicate. Le film ne fut pas à la hauteur des espérances d'Alain Delon, des miennes non plus. (Vous avez dit Serrault ? aux Editions Florent Massot)

Serrault fut heureux de pouvoir interpréter l'écrivain Paul Léautaud dans "Comédie d'amour" (1989) réalisé par par Jean-Pierre Rawson aux côtés d'Annie Girardot et Aurore Clément.  Aussitôt après, il enchaîna avec le cinéaste italien Luigi Comencini pour qui l'acteur français avait beaucoup de respect, et fut heureux de pouvoir servir un si grand metteur en scène avec "Joyeux Noël et Bonne Année" dont la sortie au cinéma date du 31 octobre 1989. Luigi Comencini signa ici son quarante-quatrième film. Par respect pour le travail de Michel Serrault, Comencini souhaita que seule la version française sorte en France, supervisée par lui-même puisqu'il était parfaitement francophone.

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Attiré par par les personnages à l'apparence clownesque, Michel Serrault adore incarnait les monstres comme le "DOCTEUR PETIOT (1990), le médecin assassin des années d'Occupation qui volait juifs et non-juifs avant d'en brûler les corps dans sa chaudière. "C'est surtout le regard, dans lequel devaient passer le dérèglement mental du monstre, sa folie hallucinée, que je pris le plus grand soin à composer." *Et ce monstre reste pour l'acteur un des sommets de sa carrière. Clown, monstre ou "un vieux salaud, un sale con tordu"... (Extraits de "vous avez dit Serrault?") Ce long métrage fut co-produit par Michel Serrault (M.S. Productions) et réalisé par Christian de Chalonge, à la demande de l 'acteur. Pour développer celui que l'on surnomma "le vampire de l'Etoile" ou "le vampire du 21", les auteurs ont "construit le scénario en trois parties : un jour et une nuit en 1942, un jour et une nuit en 1943 et trois jours en 1944".

Frédéric Dard signa du nom de son personnage : "San Antonio", le roman pour lequel le cinéaste Laurent Heynemann en tira un long métrage : "LA VIELLE QUI MARCHAIT DANS LA MER" (1991) avec Jeanne Moreau en Lady M et Michel Serrault incarnant Pompilius Senarescu. C'est Gérard Jourd'hui qui en assura la production et qui l'année suivante dirigea l'acteur dans une interprétation ambigue, imprimeur le jour, faux-monnayeur la nuit dans "Vieille Canaille" (1993). Ce film est tiré du roman  de Fredric Brown "His Name was Death".

Serrault retourne dans le monde mystique  de Mocky, le temps de découvrir une ville où se passe des faits pour le moins étranges, c'est une "VILLE A VENDRE" (1992) où de nombreux comédiens vont se succèder tout au long du film : Richard Bohringer, Féodor Atkine, Michel Constantin, Darry Cowl, Philippe Léotard, Jacqueline Maillan, Eddy Mitchell, Daniel Prévost, Valérie Mairesse, Tom Novembre, Bernadette Lafont, Dominique Lavanant.....  Quant à Serrault, il était affublé d'une prothèse dentaire qui lui donnait une mâchoire prognathe, avait du plasique derrière les oreilles et les cheveux plaqués en arrière : "Il fallait que je ressemble à Mitterand!". Dans "BONSOIR" (1994) du même Mocky, on pouvait apercevoir la tignasse rousse et des verres de contact bleus du comédien Serrault.

Ce fut pendant les représentations de "Knock", que Claude Sautet et le producteur Alain Sarde vinrent proposer le rôle de Monsieur Arnaud à Michel Serrault qui n'avait travaillé avec le cinéaste des "Choses de la vie" et de "César et Rosalie".  L'acteur accepta bien entendu de participer au tournage de "NELLY ET MR ARNAUD"  (1995). Le dernier film de Claude Sautet fut un succès mérité. Quant à Serrault, il se fut remettre le César du meilleur acteur, il évoqua pendant cette cérémonie le fait d'avoir remporté à trois reprises le César du meilleur acteur pour "La Cage", "Garde à vue" et "Nelly et Monsieur Arnaud". Il a également fait part de sa tristesse de constater qu'une grande actrice comme Annie Girardot (qui avait ému la France entière lors de son passage aux César) aurait dû recevoir le César de la meilleure actrice et non pas celui du second rôle... 

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Le 14 mars 1992, Jean Poiret décède d'un arrêt cardiaque, Michel Serrault écrit dans ses mémoires, le moment de l'annonce du décès de son ami : "C'est Nita qui décrocha le téléphone. Je vis le visage de ma femme changer. Je l'entendis murmurer quelque chose comme "Ce n'est pas vrai"...Il y eut un silence puis elle dit à l'interlocuteur (c'était Pierre Mondy) "Michel est là.."Quand Nita tourna vers moi son visage et que je vis qu'elle ne retiendrait pas ses larmes, je compris, j'avais compris au premier mot. Jean.  Jean était mort. Je ne sais plus très bien ce qui s'est passé après. Je me revois dans ma chambre, pleurant comme un pauvre enfant..."

Etienne Chatiliez proposa à Michel Serrault d'incarner Francis Bergeade dans "LE BONHEUR EST DANS LE PRE" (1995). Celui-ci accepta l'offre du cinéaste, bien heureux de retrouver Eddy Mitchell.  Serrault s'en alla au cinquantième Festival de Cannes défendre les couleurs du film de Mathieu Kassovitz "Assassin (s) " (1996). Malheureusement les critiques fusent, la conférence de presse ne fut pas à la hauteur des espérances du réalisateur ainsi que du comédien.  Le film accable la télévision, omniprésente dans ses images chocs....

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Michel Serrault évoque dans ses mémoires, le plaisir d'avoir tourné pour la première fois avec une réalisatrice, Agnès Merlet dans "Artemisia" (1997). Il y incarnait le père d'Artemisia Gentileschi que l'on considère comme la première femme peintre de l'histoire. C'est Valentina Cervi qui jouait le rôle titre (Petite-fille du grand acteur italien Gino Cervi "Peppone").

Pour son cinquantième film, le cinéaste Claude Chabrol retrouvait Michel Serrault seize ans après "Les Fantômes du Chapelier" pour le tournage de "RIEN NE VA PLUS" (1997) avec Isabelle Huppert, François Cluzet, Jean-François Balmer, Jackie Berroyer, jean Benguigui et Marie Dubois.  A noter également la prestation du comédien Michel Serrault dans le film "Le Comédien" (1997) réalisé par Christian de Chalonge, d'après la pièce de Sacha Guitry. L'idée initiale venait de Daniel Toscan du Plantier qui avait prévu de porter six pièces de Guitry à l'écran.

"LES ENFANTS DU MARAIS" (1999) de Jean Becker avec Jacques Villeret, Jacques Gamblin, Michel Serrault, André Dussolier, Isabelle Carré, Suzanne Flon, Jacques Dufilho, Eric Cantona, Gisèle Casadesus, Jacques Dynam et Isabelle Sadoyan (Mayrig) ont contribué à la réussite de ce long métrage. Serrault révèle qu'après la sortie du film, de nombreux spectateurs et fidèles lui demandèrent de connaître le secret pour pêcher la grenouille....

Il y eut aussi un duo inédit entre Michel Serrault et Jean-Paul Belmondo dans "LES ACTEURS"  (2000) de Bertrand Blier. Il y avait la plupart des acteurs français du moment, même quelques uns de ceux qui ont disparus ont été présent, le temps d'un film. Jean Gabin, Bernard Blier, Pierre Brasseur, Lino Ventura. Quant aux autres, qui jouaient eux-aussi, leurs propres rôles, sont  : Jean-Paul Belmondo, Alain Delon, Jean-Pierre Marielle, Pierre Arditi, Jean-Claude Brialy, Michaël Lonsdale, Claude Rich, Michel Galabru, Michel Piccoli, Jacques Villeret, Gérard Depardieu, Samy Frey, Jacques François, André Dussolier....

 

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                  ______Livres & Magazines________

 

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   César du Meilleur Acteur 1996 pour "Nelly et Monsieur Arnaud de Claude Sautet

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Obsèques de Michel Serrault à Honfleur en l'l’Eglise Sainte-Catherine, le 2 août 2007

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             ________Livres et Magazines_________

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  Le Bénévole, de Jean-Pierre Mocky
2007 Antonio Vivaldi, un prince à Venise, de Jean-Louis Guillermou
Pars vite et reviens tard, de Régis Wargnier
2006 Les Enfants du pays, de Pierre Javaux
2005 Joyeux Noël, de Christian Carion
Grabuge !, de Jean-Pierre Mocky
2004

Ne quittez pas !, de Arthur Joffe

2003 Albert est méchant, de Herve Palud
Le Furet, de Jean-Pierre Mocky
2002

Le papillon, de Philippe Muyl

Tamango, de Jean Roké Patoudem

Le Bénévole, de Jean-Pierre Mocky

2001 24 heures de la vie d'une femme, de Laurent Bouhnik
La folie des hommes, de Renzo Martinelli
Une hirondelle a fait le printemps, de Christian Carion
2000 Belphégor, de Jean-Paul Salome
1999 Les acteurs, de Bertrand Blier
Le libertin, de Gabriel Aghion
Le monde de Marty, de Denis Bardiau
1998

Les enfants du marais, de Jean Becker

Article Premier, de Mathieu Kassovitz

1997 Le comédien, de Christian De Chalonge
Rien ne va plus, de Claude Chabrol
Artemisia, de Agnes Merlet
1996

Assassin(s), de Mathieu Kassovitz

Le comédien, de Christian de Chalonge

1995 Beaumarchais l'insolent, de Edouard Molinaro
Le bonheur est dans le pré, de Etienne Chatiliez
Nelly et Mr Arnaud, de Claude Sautet
1993 Bonsoir !, de Jean Pierre Mocky
1992 Vieille canaille, de Gerard Jourd'hui
Room Service, de Georges Lautner
1991 Ville à vendre, de Jean Pierre Mocky
La vieille qui marchait dans la mer, de Laurent Heynemann
1990 Docteur Petiot, de Christian De Chalonge
La Saga des Martin : Heloïse, de Pierre Tchernia
La Saga des Martin : l'huissier, de Pierre Tchernia
1989 Comédie d'amour, de Jean-Pierre Rawson
Joyeux Noël Bonne Année, de Luigi Comencini
1988

Ne réveillez pas un flic qui dort, de Jose Pinheiro

Bonjour l'angoisse, de Pierre Tchernia

1987 En toute innocence, de Alain Jessua
Ennemis Intimes, de Denis Amar
1986 Le miraculé, de Jean Pierre Mocky
1985 Mon beau-frère a tué ma sœur, de Jacques Rouffio
La Cage Aux Folles III, de Georges Lautner
On ne meurt que deux fois, de Jacques Deray
Les Rois du Gag, de Claude Zidi
1984 Liberté Egalité Choucroute, de Jean Yanne
Le bon roi Dagobert, de Dino Risi
A mort l'arbitre !, de Jean Pierre Mocky
Le bon plaisir, de Francis Girod
1982 Les fantômes du chapelier, de Claude Chabrol
Mortelle randonnée, de Claude Miller
Deux heures moins le quart avant Jésus Christ, de Jean Yanne
Les Quarantièmes Rugissants, de Christian Chalonge
Nestor Burma Détective de Choc, de Jean-Luc Miesch
1981 Garde à vue, de Claude Miller
1980 Malevil, de Christian De Chalonge
La cage aux folles II, de Edouard Molinaro
La gueule de l'autre, de Pierre Tchernia
Le Coucou, de Francesco Massaro
Pile ou face, de Robert Enrico
1979 Buffet froid, de Bertrand Blier
L'associé, de Rene Gainville
1978

La cage aux folles, de Edouard Molinaro

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L'argent des autres, de Christian De Chalonge
L'esprit de Famille, de Jean-Pierre Blanc
Préparez vos mouchoirs, de Bertrand Blier

1977 Le roi des bricoleurs, de Jean Pierre Mocky
1975 La situation est grave, mais pas désespérée, de Jacques Besnard
L'ibis rouge, de Jean Pierre Mocky
1974 C'est pas parce qu'on a rien à dire qu'il faut fermer sa gueule, de Jacques Besnard
Opération Lady Marlene, de Robert Lamoureux
1973

La Belle Affaire, de Jacques Besnard
La Gueule de l'emploi, de Jacques Rouland
Le grand bazar, de Claude Zidi
Les Chinois à Paris, de Jean Yanne
Les Gaspards, de Pierre Tchernia
Un linceul n'a pas de poches, de Jean Pierre Mocky

La main à couper, de Etienne Périer

1972 Moi y en a vouloir des sous, de Jean Yanne
Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil, de Jean Yanne
Un Meurtre est Un Meurtre, de Etienne Perier
1971 Le Viager, de Pierre Tchernia
1970 La Liberté en Croupe, de Edouard Molinaro
Le cri du cormoran, le soir, au dessus des joncs, de Michel Audiard
1969 Appelez Moi Mathilde, de Pierre Mondy
Ces Messieurs de la Famille, de Raoul André
Ces Messieurs de la Gachette, Raoul André
Qu'est-ce qui fait courir les crocodiles ?, de Jacques Poitrenaud
Un Merveilleux Parfum d'oseille, de Rinaldo Bassi
1968 A tout casser, de John Berry
1967 Le Fou du Labo 4, de Jacques Besnard
Le Grand Bidule, de Raoul Andre
1966 Du Mou dans la Gachette, de Louis Grospierre
Le roi de cœur, de Philippe De Broca
Les Combinards, de Jean-Claude Roy
Les Compagnons de la Marguerite, de Jean Pierre Mocky
1965

Cent Briques et des Tuiles, de Pierre Grimblat
La Bonne Occase, de Michel Drach
La tête du client, de Jacques Poitrenaud
Le Caïd de Champignol, de Jean Bastia
Le Lit a Deux Places, de Dupont-Midy, Delannoy et Puccini
Les Baratineurs, de Francis Rigaud
Les Enquiquineurs, de Roland Quignon
Quand Passent les Faisans, de Edouard Molinaro

Bon week-end, de Roland Quignon

1964

Des Pissenlits Par la Racine, de Georges Lautner
Jaloux Comme Un Tigre, de Darry Cowl
La Chasse à l'homme, de Edouard Molinaro

La Belle occase, de Michel Drach
Moi et les Hommes de 40 Ans, de Jack Pinoteau

1963 Bébert et l'omnibus, de Yves Robert
Comment Trouvez Vous Ma Sœur ?, de Michel Boisrond
Les Durs à Cuire, de Jack Pinoteau
Les vierges, de Jean Pierre Mocky
1962

Carambolages, de Marcel Bluwal
Clémentine Chérie, de Pierre Chevalier
Comment Réussir en Amour ?, de Michel Boisrond
Le Repos du Guerrier, de Roger Vadim

Les quatre vérités, de René Clair, Alessandro Blasetti et Hervé Bromberger
Nous Irons à Deauville, de Francis Rigaud
Un Clair de Lune à Maubeuge, de Jean Cherasse

1961 La belle Américaine, de Robert Dhery
La Gamberge, de Norbert Carbonnaux
Ma Femme est Une Panthère, de Raymond Bailly
1960

Candide, de Norbert Carbonnaux

La Française et l'amour, de Michel Boisrond, Henri Decoin et Christian-Jaque

1959 Oh que mambo !, de John Berry
Vous n'avez rien à déclarer ?, de Clement Duhour
1958

Le Naïf Aux Quarante Enfants, de Philippe Agostini
Messieurs les Ronds de Cuir, de Henri Diamant-Berger
Nina, de Jean Boyer

Musée Grévin, de Jacques Demy

1957

Clara et les Méchants, de Raoul Andre

Ca aussi... c'est Paris, de Maurice Cloche

1956 Adorables Démons, de Maurice Cloche
Assassins et voleurs, de Sacha Guitry
La Terreur des Dames, de Jean Boyer
La Vie est Belle, de Jean-Marc Thibault etRoger Pierre
1955 Cette Sacrée Gamine, de Michel Boisrond
1954

Ah les belles bacchantes !, de Jean Loubignac
Les diaboliques, de Henri-Georges Clouzot

 

 

 

 

___A SUIVRE_._________

 

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