DÉCÈS DE LA DOYENNE DU CINÉMA FRANÇAIS SUZY DELAIR
Bon Courage à toutes et à tous ceux qui liront ce message, relatif au coronavirus, puisque nous allons devoir être confiné pendant plusieurs semaines, vivre comme nous n'avons jamais connu à moins d'être né pendant la Seconde Guerre mondiale. Je pense à ma mère qui vit toute seule du côtés des "Roseaux sauvages" de Téchiné et ne voit personne ! mis à part l'aide-soignante, à mon père, toujours vivant mais dont je n'ai aucune nouvelle depuis de nombreuses années !. Nous verrons bien ! Cinetom continuera de plus belle pendant toutes ces semaines de mars et avril 2020, comme jamais ! Nous survivrons....
DÉCÈS DE LA DOYENNE DU CINEMA FRANCAIS
SUZY DELAIR 1917 - 2020
La comédienne et reine du music-hall Suzy Delair, qui a régné dans les années 40 et 50 sur le spectacle parisien, est décédée dans la nuit de dimanche à lundi à l'âge de 102 ans, a-t-on appris auprès de son entourage, confirmant une information du Point. Elle nous quitte donc ce dimanche 15 mars 2020 à Paris.
De son vrai nom Suzanne Delaire, née le 31 décembre 1917, la comédienne vivait en maison de retraite. Découverte par le cinéaste Henri-Georges Clouzot, dont elle a été la compagne pendant dix ans, Suzy Delair a tenu son plus grand rôle en 1947 dans "Quai des orfèvres" où elle campait une vedette de music-hall.
Elle a fait partie en 1942 du groupe d'acteurs et actrices français invités par les Allemands pour visiter des studios de cinéma à Munich et Berlin. Un épisode qui lui vaudra à la Libération d'être frappée de trois mois de suspension par le Comité d'épuration.
Interprète, en 1960, des "Régates de San Francisco", de Claude Autant-Lara, elle tourne, deux ans plus tard, en Italie, "Rocco et ses frères", de Luchino Visconti, avec Alain Delon. On la voit ensuite dans "Du mouron pour les petits oiseaux", de Marcel Carné, puis dans "Les aventures de Rabbi Jacob", de Gérard Oury où l'un de ses derniers rôles fut celui de la dentiste Germaine Pivert, mariée à Louis de Funès dans "Les aventures de Rabbi Jacob" (1973).
Egalement connue pour ses chansons, elle avait enregistré en 2012 un best of, sur le label Marianne Mélody.
Depuis fort longtemps, Suzy Delair reste à mes yeux, l'actrice par élégance, qui n'a pas peur des mots, qui possède une grâce hors norme,une personnalité attachante. Elle aura eu comme partenaires, quelques uns des plus prestigieux acteurs du cinéma français: Louis Jouvet, Pierre Fresnay, Fernandel, Bourvil,Louis de Funès,Alain Delon,Bernard Blier, Maria Schell;Laurent Terzieff,Paul Meurisse, Fernand Ledoux ...Quant aux cinéastes, quelques uns des plus grands ont fait appel à cette brillante actrice : Henri-Georges Clouzot,Luchino Visconti, Jean Grémillon, Marcel Carné, Claude Autant-Lara, René Clément, Gérard Oury, Marcel L'herbier, Christian-Jaque, Gilles Grangier...
Suzy Delair fut une des rares actrices françaises a participé au tournage d'un film avec Laurel et Hardy, et ce fut d'ailleurs, leur dernier film au tandem Stan Laurel et Oliver Hardy dans "Atoll K", le film fut décevant, Laurel et Hardy donnaient cette impression d'usure, de fatigue...
Suzy Delair naquit à Paris,rue de la Goutte-d'Or, le 31 décembre 1916 , Suzanne Pierrette Delaire ( Suzy Delair), fille d'un sellier-carrossier et d'une couturière.Elle est apprentie-modiste chez Suzanne Talbot, et rêve de théâtre. La jeune actrice a bien vite appris plusieurs des corporations du métier du spectacle: Elle fut figurante dans plusieurs films des années 30 : "Dédé" (1934) de René Guissart, "La crise est finie" de Robert Siodmak, "Prends la route" (1937) de Jean Boyer. Puis s'oriente vers la chanson légère, s'impose dans des tours de chant, des revues ainsi que l'opérette.Elle participa aux revues de Mistinguett ou aux opérettes des Bouffes-Parisiens. On remarquera son tempérament, sa voix, sa sincérité, son exigence. Sa rencontre avec Clouzot, qui était scénariste au début des années 40 fut décisive, Suzy Delair devint sa compagne pendant douze ans.
Elle s'imposa au cinéma en 1941 grâce à Henri-Georges Clouzot qui lui écrit un rôle sur mesure pour le personnage de 'Mila Malou', compagne gaffeuse du commissaire Wens dans "Le Dernier des six" réalisé par Georges Lacombe. Ce personnage de parigotte, délurée et sentimentale, rouspéteuse et débrouillarde, plaît à ce point au public que Clouzot, devenu metteur en scène, lui confie la vedette de "L'Assassin habite au 21", où son succès redouble. Elle n'était pas auparavant une inconnue pour le cinéma mais n'avait été utilisée que pour de modestes apparitions touchant presque à la figuration. Sa voix, fraîche et ample, la fait connaître alors dans les music-halls et les cabarets et lui permettra, par la suite, de triompher dans l'opérette ("La Vie parisienne", "Trois Valses", "Véronique", etc.). En mars 1942, Suzy Delair faisait partie du groupe d'acteurs invités par les Allemands pour visiter les studios cinématographiques en Allemagne, aux côtés de René Dary, Junie Astor, Danielle Darrieux, Albert Préjean, Viviane Romance.
Au moment ou Clouzot fut interdit de tourner, Suzy Delair indiqua "Pendant sa mise à l'index, Henri-Georges lisait, écrivait, dessinait, allait à l'opéra avec la partition, jouait au bridge avec les meilleurs. Il jouait comme un professionnel mais ne gagnait pas sa vie de cette façon. C'est moi qui ramenait l'argent à la maison. Il n'est jamais resté inactif. Il se soignait, il se faisait insuffler de l'air dans les poumons. Beaucoup de ses amis ont retourné leurs vestes. Il trouvait sa situation injuste mais il savait qu'il s'en sortirait". En 1947, Suzy Delair tourna sous la direction de Jean Dréville "Copie conforme" aux côtés de Louis Jouvet dans le rôle des jumeaux Dupon et Ismora. Elle a moins fréquenté les studios qu'on n'aurait pu le penser. Tout au moins la qualité des films où elle paraît compense leur faible quantité.Pour Suzy Delair, Clouzot a concocté un rôle sur mesure, celui de Jenny Lamour, vedette du music-hall dans "Quai des Orfèvres" (1947) avec Louis Jouvet, Bernard Blier, Simone Renant, Charles Dullin (dont ce fut sa dernière apparition), Pierre Larquey et Raymond Bussières.
Suzy Delair précisa "Je crois que mes manières l'amusaient beaucoup (Clouzot). Il utilisait mes réparties. Par exemple dans "Quai des orfèvres" : moi, quand j'ai peur, je transpire des genoux ou si j'avais été la Pompadour, les sans-culottes auraient eu chaud aux fesses". Il lui fabrique même un repertoire. Avant de l'interpréter devant la caméra de son compagnon, la comédienne va le tester dans une salle de spectacle à Rouen, en compagnie de Jaboune. "Le tralala", chanson phare du film deviendra une rengaine à la mode : "Je me retourne, et hop ! je montre mon tralala". Le tournage s'acheva le 10 mai 1947, le film reçut le Prix de la meilleure mise en scène au Festival de Venise. En 1948; elle donna la réplique à Bourvil dans un film de Gilles Grangier "Par la fenêtre", puis elle poursuit l'année suivante dans "Pattes blanches" mise en scène par Jean Grémillon aux côtés de Fernand Ledoux et Paul Bernard. Parait-il que Jean Anouilh devait lui-même réaliser le film.
Suzy Delair et Fernandel furent partenaires dans deux longs métrages, "Je suis de la Revue" (1949) du cinéaste italien Mario Soldati et en 1956 "Le Couturier de ces dames" de Jean Boyer, ou elle interprète une épouse jalouse d'un mari semblant volage.... Henri Jeanson réalisa son unique film "Lady Paname" (1950) avec Suzy Delair et Louis Jouvet, il s'agit d'une évocation du monde du spectacle dans les années vingt. Elle enchaîne dans un films à sketches "Souvenirs perdus" (1950), Christian-Jaque Fut le cinéaste du sketche avec Suzy Delair, les autres interprètes sont Gérard Philipe, Yves Montand, Bernard Blier, Pierre Brasseur. Son brio, sa sûreté de jeu, la netteté de ses compositions lui permettent de jouer sous la direction de Grémillon, Carné, Visconti ou Autant-Lara, de fournir à plusieurs reprises une réplique mordante à Louis Jouvet, et, même de donner la réplique à deux, des plus illustres acteurs de légende que sont Stan Laurel et Oliver Hardy dans "Atoll K" (1951) de Léo Joannon. En 1955, elle retrouve Bourvil dans "Un Fil à la patte" de Guy Lefranc et participe à un des plus beaux films de René Clément "Gervaise" adaptation très réaliste de l’Assommoir d'Emile ZolaAprès une incursion dans un film de Claude-Autant Lara qui s'intitule "Les Régates de San-Francisco" (1959) avec Laurent Terzieff et Françoise Rosay, Suzy Delair fût à l'affiche, de l'une des oeuvres les plus réussies de Luchino Visconti, "Rocco et ses frères" (1960), tout cela avec une distribution prodigieuse : Alain Delon, Renato Salvatori, Annie Girardot,Katina Paxinou,Roger Hanin, Claudia Cardinale...des séquences mémorables, une musique qui accapare, une oeuvre indélébile...
Ce qui est désolant, est de pouvoir constater l'absence de tournage pour cette immense comédienne qu'est Suzy delair, qui, pendant toutes ces années, n'a pas eu l'opportunité de compléter ses différents talents d'actrice, mise à part les quatre derniers films de sa carrière : "Du Mouron pour les petits oiseaux" (1962) de Marcel Carné, avec Paul Meurisse, Dany Saval et Jean Richard, puis suivra le film de Rene Clément avec toute une pléiade d'acteurs internationaux : Kirk Douglas, Alain Delon, Jean-Paul Belmondo, Orson Welles, Michel Piccoli, Daniel Gélin.... En 1973, Gérard Oury a eu la subtilité de donner le rôle de l'épouse de Louis de Funès dans "Les Aventures de Rabbi Jacob" à Suzy Delair..où de nombreuses scènes sont devenues cultes comme celle des dentiers et Susy Delair dans son cabinet dentaire, aux côtés de Xavier Gélin et Miou-Miou. Il est vrai que le cinéma français l'a totalement oublié pendant des années, il est vrai que Michel Drucker ou Laurent Ruquier ont souvent préféré invité Danielle Darrieux, Micheline Presle ou Gisèle Casadesus que Suzy Delair que j'ai revu pour la dernière fois à la télévision lors d'une émission de musique classique avec Eve Ruggieri.
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Le mardi 21 février 2007 eut lieu la Cérémonie de remise des insignes d'Officier dans
l'Ordre national de la Légion d'Honneur à Suzy Delair
Je suis particulièrement heureux et fier de vous rendre hommage aujourd'hui rue de Valois. Vous êtes une interprète de chansons populaires, mais aussi d’opérettes et d’opéras comiques. Vous êtes aussi, bien sûr, une grande actrice de théâtre et de cinéma. Vous êtes encore bien plus que cela, l’une des grandes figures reconnues en France et dans le monde entier, de la vitalité et du rayonnement de la culture française, sous toutes ses facettes et dans tous les domaines, dans le monde entier.
Si vous êtes inclassable, c'est avant tout parce que votre énergie, votre dynamisme, votre passion, vous ont continuellement poussé, pour le plus grand bonheur du public, à aller de la chanson au théâtre, du cabaret au grand écran, de l'opérette aux refrains populaires. Ce va-et-vient commence avec votre carrière : à seulement quatorze ans, alors que vos parents vous destinent à bien d'autres desseins, vous décrochez vos premières figurations sur des plateaux de cinémas et dans des pièces de théâtre, pour pouvoir satisfaire votre passion pour les arts du spectacle. Mais c'est d’abord comme chanteuse que vous rêvez alors de faire carrière, dans le sillage de Mistinguett, avec qui vous avez travaillé, ou d'Yvonne Printemps, à qui vous serez rapidement comparée. Votre talent n'était pas contestable, vous aviez su apprendre, en bien peu de temps, tous les métiers du spectacle ; votre destin aurait donc pu sembler bien fixé. Mais c'eût été sans compter avec la richesse de vos talents et de vos rencontres. Après une revue à l'A.B.C., vous rencontrez Georges-Henri Clouzot, avec lequel une relation exceptionnelle va se nouer : ce cinéaste extraordinaire était, comme vous, un passionné de musique, auteur d'opérettes lui-même et ami de nombreux chanteurs. S'il vous a poussé vers le cinéma, il a tout fait en même temps pour vous permettre de développer vos talents de chanteuse, pour que vous puissiez vous révéler comme cette artiste si complète, si diverse, si inattendue, qui séduira le public français et étranger pendant plus de trois décennies.
Vos premiers grands rôles vous valent en effet un succès qui ne se démentira jamais : en 1941, dans Le dernier des Six, de Georges Lacombe, Clouzot crée pour vous le personnage de Mila Malou, jeune femme délurée, énergique et pleine de verve, un rôle dans lequel vous excellez. Dans presque tous vos films, vous mêlez le jeu et la chanson ; compositeurs et paroliers créent pour vous un répertoire sur mesure, entre chansons populaires qui trottent dans les têtes et inoubliables chansons d'amour. Vous constituez ainsi peu à peu ce personnage d'artiste, de comédienne, chanteuse et danseuse si spirituelle, si parisienne, auquel votre nom reste attaché ; les succès s'enchaînent, de L'assassin habite au 21 à La vie de Bohème.
Mais c'est pour Quai des Orfèvres, le chef-d'œuvre de Clouzot, dans lequel vous interprétez le rôle de Jenny l'Amour aux côtés de Louis Jouvet et de Bernard Blier, que vous allez véritablement devenir cette "chanteuse de cinéma", cette artiste si singulière, au talent si complet, que vous resterez tout au long de votre carrière.
Pendant des années, vous enchaînez tournages et tournées, films et disques. Votre talent de comédienne vous pousse sur scène, au théâtre, pour jouer dans des registres aussi variés que Feydeau ou Tchekhov, ou pour des comédies musicales, comme la fameuse Vie Parisienne, de Jean-Louis Barrault. Le public qui vous acclame dans ces nombreux spectacles vous retrouve au cinéma : votre filmographie très dense porte les plus grands noms du cinéma du vingtième siècle. Outre Clouzot, vous avez été sollicitée par des réalisateurs exceptionnels et très divers : vous avez ainsi joué dans l'unique film de Henri Jeanson, Lady Paname, dans Souvenirs Perdus, de Christian-Jaque, ou dans le dernier film de Laurel et Hardy, Atoll K. Vous avez travaillé avec Guy Lefranc, Jean Boyer, René Clément, Jean Dréville, Jean Grémillon, Marcel L’Herbier, Claude Autant-Lara, Marcel Carné, Luchino Visconti ou encore Gérard Oury ; impressionnante liste de très grands réalisateurs, qui témoignerait à elle seule, s'il en était besoin, de la valeur exceptionnelle de l'artiste que vous êtes. En un peu plus de trente ans de cinéma, vous aurez d'ailleurs été, sur les écrans, l'épouse de Louis Jouvet, de Fernandel, de Pierre Fresnay, de Bourvil, de Louis de Funès… et la grande passion de bien des Français ! Votre talent, votre charme et votre charisme ont d'ailleurs très vite dépassé les frontières, puisqu'on a pu lire dans le New York Post ce très bel éloge : "Passionnée, spirituelle, truculente, Suzy Delair est la plus jolie chose qui nous soit venue de France depuis la statue de la Liberté " !
Même à travers la suite ininterrompue de vos succès cinématographiques, vous n'avez jamais cessé de chanter : vos disques seront d'ailleurs plusieurs fois primés et vos chansons régulièrement plébiscitées par le public, qu'il s'agisse de chansons populaires, comme Avec son tralala, Tu ne peux pas te figurer et Oh, mon papa, ou bien d'opérettes : vous vous êtes d'ailleurs tellement illustrée dans ce genre si particulier, que l'un de vos meilleurs connaisseurs, et plus fidèles amis, Benoît Duteurtre, que je veux remercier de nous faire si bien profiter de son érudition, est allé jusqu'à parler de "la vocation Offenbachienne de Suzy Delair"! Quant au compositeur Georges Van Parys, il déclarait : "Personne n'a chanté, ne chante ni ne chantera jamais mieux Offenbach que Suzy Delair." Il faut dire que dans tous les genres et dans tous les registres, votre voix, "qui coule de source parce qu'elle vient du cœur" - pour reprendre les mots d'Henri Jeanson, votre voix "fraîche, cascadeuse et limpide", fait toujours merveille. Vous savez mieux que personne interpréter, faire vivre, faire vibrer les chansons d'amour, qui sont votre prédilection : "Tout ce que je chante parle d'amour, avez-vous dit un jour ; l'amour tendresse, l'amour passion, l'amour violent, l'amour fou, l'amour volupté..." Vous chantez l'amour avec une telle finesse de sentiment, avec une telle passion, avec une telle douceur et une telle tendresse, que vous avez arraché des larmes aux techniciens en enregistrant, avec l'orchestre dirigé par Wal Berg, le fameux Tu ne peux pas te figurer ! Cette capacité de toucher au cœur votre auditoire ne s'est jamais démentie : ainsi, il aura suffi que Louis Armstrong vous entende une seule fois chanter C'est si beau, lors d'un récital à Nice, pour qu'il adopte immédiatement la chanson et en fasse l'un de ses thèmes favoris !
Cette capacité d'interprétation, vous avez su la mettre au service d'auteurs très divers, reprenant aussi bien des chansons de Léo Ferré, de Boris Vian ou de Guy Béart.
Aucune artiste avant vous n'aura su pousser aussi loin ses talents dans toutes les directions, dans tous les domaines, et surtout n'aura su les vivre avec une égale passion. C'est elle encore qui vous insuffle un dynamisme hors pair, une énergie propre à essouffler la jeunesse ! Peut-être d'ailleurs est-ce finalement cette passion, jamais amoindrie, jamais affaiblie, qui fait votre singularité, et qui vous confère cette place toute particulière que vous avez dans la culture de notre pays et dans le cœur de nos concitoyens. Vous avez eu un jour ce mot magnifique : "Je ne peux rien faire sans amour." Cette passion qui vous habite, il est impossible de ne pas la ressentir, dans votre voix, dans votre jeu, dans votre joie et votre énergie, il est impossible de ne pas la recevoir et la partager. C'est avant tout pour cette passion, que vous avez su si bien communiquer, que je veux aujourd'hui, chère Suzy Delair, vous remercier, en mon nom, au nom de tous les Français et de tous ceux qui, dans le monde, vous ont admirée et aimée.
Suzy Delair, au nom du Président de la République, et en vertu des pouvoirs qui nous sont conférés, nous vous faisons Officier de la Légion d’Honneur.
http://www.cinetom.fr/archives/2008/07/16/9943085.html
L'assassin habite au 21 Dir. Henri-Georges Clouzot 1942 ( HD )
"Quai des orfèvres" par Bertrand Tavernier (version longue) - Printemps du polar - ARTE
Suzy Delair mon amour - Lady Paname - 2
Atoll K (Laurel & Hardy)
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