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CINETOM
8 septembre 2009

LA VIE APRES LA VIE -AU CINEMA

   LA VIE APRES LA VIE 

 

Traumatisé par la guerre, le public des années 40 cherche à fuir une réalité trop brutale. Le cinéma fantastique lui offre une rassurante évasion dans le royaume du surnaturel.

A Hollywood, les années 30 auront été l'âge d'or du film d'épouvante, le règne florissant des vampires, des loups-garous, des momies et autres créatures monstrueuses. Mais pour le public des années 40, la réalité dépasse en horreur tout ce que l'on peut attendre de l'imagination des scénaristes... Comparées aux atrocités que l'on vient de découvrir, les expériences du baron Frankenstein apparaissent comme un passe-temps bien innocent ; quant au traditionnel savant fou qui menace de détruire l'humanité tout entière, la bombe atomique l'a relégué au rang des épouvantails poussièreux

Renonçant donc à enrichir la galerie des monstres, le cinéma va proposer des voyages sans danger au royaume du surnaturel - un royaume d'autant plus séduisant que ses sujets empruntent les traits des acteurs favoris du public. Les légions de spectres, de démons et d'anges qui envahissent les écrans ne sont pas destinés à effrayer, mais au contraire à exorciser la peur de la mort, qui est présentée comme un voyage vers un autre monde ou règnent souvent la sérénité et l'harmonie.

 

Fantômes romantiques et diables tentateurs : 1930 -1950

Les fantômes avait déjà fait leur apparition à l'écran à la fin des années 30 où ils animaient de leurs espiègleries de brillantes comédies comme "LE COUPLE INVISIBLE" (Topper,1937) de Norman McLeod : Cary Grant et Constance Bennett y venaient en aide à un banquier persécuté par son épouse acariâtre.

"L'HOMME INVISIBLE", en 1934, d'après le roman de Wells, avait été un grand succès. Hal Roach eut l'idée de faire adapter pour le cinéma un roman de Thorne Smith qui raconte l'histoire - fantaisiste - d'un couple de fantômes et de leur chien. "TOPPER" mêle donc le fantastique et la comédie, les deux également soignés : les effets spéciaux sont d'un maître du genre, Roy Seawright, et les principaux interprètes, Gary Grant, Constance Bennett, Roland Young et Billie Burke, sont des spécialistes confirmés de la " comédie américaine". Gary Grant n'est pas l'interprète du personnage de Topper. C'est Roland Young, qui en exploitera le succès dans deux autres séries d'aventures : "FANTOMES EN CROISIÈRE" (toujours de N.Z. McLeod) en 1938, avec la même équipe sauf Cary Grant, et "LE RETOUR DE TOPPER" (de Roy Del Ruth) en 1941, avec Joan Blondell.


René Clair s'inspirera d'un autre roman de Thorne Smith pour son célèbre "MA FEMME EST UNE SORCIÈRE".

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L'un des émissaires célestes les plus populaires sera celui qu'interprète Claude Rains dans "LE DEFUNT RECALCITRANT (Here Comes Mr Jordan,1941). Ce film d'Alexander Hall montre un boxeur interprété par Robert Montgomery (le père d'Elizabeth-Samantha dans "Ma sorcière bien-aimée) appelé au paradis dans la fleur de l'âge à la suite d'une erreur dans la comptabilité céleste.

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L'affiche du "CIEL PEUT ATTENDRE", film interprété et réalisé en 1978 par Warren Beatty. Il ne s'agit pas d'un remake du film homonyme de Lubitsch, mais du "Défun récalcitrant", d'Alexander Hall.

Dans "MA FEMME EST UNE SORCIERE" (I Married a Witch, 1942) de René Clair, les pouvoirs magiques sont pretexte à des gags cocasses : Jennifer Warren interprétée par Veronica Lake (partenaire inoubliable d'Alan Ladd) et son père (Cecil Kellaway) ont été brûlés pour sorcellerie au XVIIème siècle et ont maudit l'homme qui les a envoyés sur le bûcher. Se réincarnant à l'époque moderne, ils vont tenter de se venger sur son descendant joué par Fredric March. Mais naturellement la "sorcière" s'éprendra de sa victime.

"LE CIEL PEUT ATTENDRE" (Heaven Can Wait, 1943) est peut être le chef d'oeuvre d'Ernst Lubitsch, un film à la fois sophistiqué et tendre, cruel et nostalgique.  Don Ameche incarna Henry Van Cleve, enfant gâté de la haute société new-yorkaise, arrive en enfer et il raconte sa turbulente existence au prince de ces lieux ténébreux qui n'est autre que  Laird Gregar : profondément épris de sa délicieuse femme Martha, l'inoubliable Gene Tierney, il n'a pourtant jamais su résister à aucune jolie femme. Admis de justesse au paradis, Henry est déjà prêt à se laisser détourner par la première créature séduisante qu'il rencontre... Derrière l'ironie mordante de la brillante satire sociale transparaît le regret désespéré des plaisirs enfuis à jamais : Chaque homme est prêt à affronter l'enfer pour une minute supplémentaire de jouissance.

Ernst Lubitsch eut toutes les difficultés du monde à imposer le scénario poétique du "Ciel peut attendre" à une production dont la faveur, en 1943, allait plus aux films de propagande. En outre, cette œuvre est doublement touchante car elle constitue une sorte de testament spirituel du maître de la comédie hollywoodienne. Lubitsch était en effet convaincu de sa fin toute proche, aussi a-t-il décidé de jeter un dernier clin d'œil malicieux plus ou moins autobiographique. Enfin, ultime détail à divulguer, sachez qu'un homme qui s'est laissé tenter par les plaisirs terrestres ne peut qu'aller au Ciel. Avouez que nous sommes très loin des préoccupations de la Seconde Guerre mondiale !

Citons encore la savoureuse composition de Claude Rains, diable gouailleur et canaille dans "L'EVADE DE L'ENFER" (Angel on My Shoulder, 1946) d'Archie Mayo.

L'ange secourable Mister Jordan, l'aide à revenir sur terre et, comme sa dépouille mortelle a déjà été incinérée, il lui confie le corps d'un magnat de la finance, qui vient d'être assassiné. D'où naturellement une série de quiproquos que Mister Jordan, qui n'est jamais loin, l'aide à démêler. Le film aura un tel succès qu'Alexander Hall réalisera une suite : "L'ETOILE DES ETOILES" (Down to Earth,1947), dans lequel Rita Hayworth incarne la muse Terpsichore envoyée sur terre à la suite d'une autre erreur de l'administration céleste.

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Tout comme les anges, les fantômes sont souvent au service des vivants. Dans "LE JOYEUX PHENOMENE" (Wonder Man,1945) réalisé par Bruce Humberstone, Danny Kaye élucide le mystère qui entoure l'assassinat de son frère avec l'aide du fantôme de ce dernier. Dans un registre plus sérieux, Victor Fleming, dans "UN NOMME JOE" (A Guy Named Joe,1943) montre un pilote de chasse incarné par Spencer Tracy, réapparaît après sa mort à ses coéquipiers, afin de leur insuffler le courage nécessaire face à l'ennemi. Il faut encore citer Charles Laughton, irrésistible en vieux fantôme bougon et cabotin, dont l'antique demeure est envahie par une nuée de soldats américains scpetiques, dans "LE FANTOME DE CANTERVILLE" (The Canterville's Ghost,1944) de Jules Dassin, d'après le célèbre récit d'Oscar Wilde.   

LE JOYEUX PHENOMENE" (Wonder Man,1945) de Victor Fleming

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Le monde de l'au-delà est devenu si familier à Hollywood qu'il semble tout naturel que le grand Florenz Ziegfeld interprété par William Powell dirige une nouvelle et sensationnelle revue musiale depuis sa résidence céleste : ce sera "ZIEGFELD FOLLIES" réalisé par Vincente Minnelli pour la MGM.

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Le cinéma britannique, dont la qualité s'affirme dans les années 40, ne dédaigne pas pour autant les revenants - l'Angleterre n'est-elle pas la patrie d'election des fantômes ? Dans "L'ESPRIT S'AMUSE" (Blithe Spirit,1945), adapté par David Lean d'une excellente pièce de Noel Coward, la délicieuse Kay Hammond incarne un fantôme très possessif, qui continue à hanter son ancien époux joué par Rex Harrison, alors même qu'il s'est remarié. Signalons aussi Margareth Rutherford (spécialisée dans les rôles tiré des romans d'Agatha Christie), fort drôle dans le rôle du médium excentrique.

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Rex Harrison, Margaret Rutherford et Constance Cummings - L'Esprit s'amuse

Dans "Le Médaillon fatal" ( A place of One's Own, 1945), le cinéaste Bernard Knowles illustre avec virtuosité le thème classique de la maison hantée : l'esprit de l'ancienne propriétaire s'est emparé de Margaret Lockwood, la contraignant à revivre l'existence tragique de celle qui l'a précédée dans ces lieux.

Mais il faut surtout citer deux chefs d'oeuvre du cinéma britannique des années 40.  D'abord "AU COEUR DE LA NUIT" (Dead of night, 1945) film à sketches réalisé par Basil Dearden, Robert Hamer, Charles Crichton et Alberto Cavalcanti, où la suprême ambiguité des rêves est exprimée avec une intelligence rare; ensuite "UNE QUESTION DE VIE OU DE MORT" (A Matter of life and death, 1946) de Michael Powell et Emeric Pressburger, admirable conte onirique dans lequel un aviateur franchit les lisières de la mort, au retour d'une mission.

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Au cours des années suivantes, les fantômes vont devenir infiniment plus romantiques. Avec "LE PORTRAIT DE JENNIE" (Portrait of Jennie,1948) de William Dieterle qui s'abondonne au lyrisme; un peintre méconnu interprété par Joseph Cotten est obsédé par la belle et mystérieuse inconnue (Jennifer Jones) qui lui est apparue à plusieurs reprises. Il découvre  qu'il s'agit en fait d'un fantôme : Jennie a trouvé la mort au cours d'un terrible ouragan dans les années 20. Ils se retrouvent encore pendant un autre ouragan et Jennie, avant de disparaître; lui révèle qu'ils étaient destinés à se rencontrer afin de prouver que l'amour peut défier le temps et la mort et que la vie sans amour n'est qu'une pâle illusion. Tout concourt à l'enchantement dans ce film inoubliable : la subtile musique de Claude Debussy, les paysages enneigés, les ouragans qui évoquent des tableaux romantiques et les apparitions magiques de Jennie, tantôt auréolée de lumière, tantôt nimbée de brume...

Sorti début 1949, "LE PORTRAIT DE JENNIE" fut un échec financier et incita le producteur Selznick et son épouse, l'actrice du film Jennifer Jones à entreprendre un long voyage en Europe. Si la dernière bobine du film est teintée en vert, seul l'ultime plan du film - montrant le portrait de Jennie - est en Technicolor; le reste du film est en noir et blanc.

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Le charme est tout aussi puissant dans "L'AVENTURE DE MADAME MUIR" (The Ghost and Mrs Muir,1947), où Joseph L. Mankiewicz nous offre une exquise reconstitution de l'Angleterre du roi Edouard. Une jeune veuve avide d'indépendance incarnée par Gene Tierney et qui s'installe dans une villa au bord de la mer mais découvre que sa demeure est hantée par le fantôme de l'ancien maître des lieux, un capitaine de marine (Rex Harrison). En dépit de la verdeur de langage et du caractère irascible de ce dernier, une certaine amitié s'établit entre eux. Madame Muir, qui découvre l'hypocrisie des hommes qui l'entourent, est amoureuse du défunt capitaine. Refusant obstinément de se remarier, elle attend sereinement la mort pour être réunie à celui qu'elle aime : abandonnant sa dépouille de vieille femme, c'est l'esprit d'une radieuse jeune femme qui s'éloigne main dans la main avec le beau capitaine.

Joseph L. Mankiewicz définit ainsi son film : "L'AVENTURE DE MADAME MUIR" est une pure romance et le souvenir le plus marquant que j'en garde est celui de Rex Harrison faisant ses adieux à la veuve. Il exprime le regret de la vie merveilleuse qu'ils auraient pu connaître ensemble. Il y a le vent, il y a la mer, il y a la quête de quelque chose d'autre... Et les déceptions que l'on rencontre. Ce sont là des sentiments que j'ai toujours voulu transmettre... " (in "Cahiers du Cinéma", n° 178).

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L'Aventure de Mme Muir - George Sanders et Gene Tierney

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L'Aventure de Mme Muir - Gene Tierney et Rex Harrison

"LA FALAISE MYSTERIEUSE" (The Uninvited,1944) a pour thème le duel entre deux "esprits" (l'un bon et l'autre mauvais), qui luttent pour s'emparer de l'âme d'une mystérieuse jeune femme (Gail Russell). Lewis Allen parvient à créer une atmosphère angoissante en faisant participer les éléments naturels (vent, froid, soleil) à l'affrontement des forces du bien et du mal.

Toute sa vie, le réalisateur Jacques Tourneur, très attiré par le paranormal, considéra "LA FALAISE MYSTÉRIEUSE" comme le meilleur film fantastique jamais tourné. Il appréciait tout particulièrement le fait que la mise en image se contentait de suggérer la hantise sans jamais montrer d’apparition spectrale : la présence du fantôme ne se fait sentir que par une forte odeur de mimosa, des fleurs qui se fanent, un animal craintif qui refuse de monter à l’étage, le bruit de sanglots la nuit. Mais les directeurs des studios ne purent s’empêcher d’imposer au cinéaste de montrer quelques apparitions ectoplasmiques en surimpression de peur de décevoir le public. En Angleterre toutefois, respectant la conception initiale du réalisateur, les distributeurs supprimèrent ces plans rajoutés.

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Le mythe de Faust est singulièrement d'actualité en ces temps troublés où les valeurs morales doivent être impérativement défendues. Dans "Tous les biens de la terre" (All that Money Can Buy _d'après le conte de S.V. Benet, "The Devil and Daniel Webster" _1941) , William Dieterle campe un diable très américain : c'est Mister Scratch incarné par le père du cinéaste, Walter Huston), à la fois jovial et retors, qui persuade, par la force de son éloquence, un pauvre diable de paysan de lui vendre son âme ; en échange de quoi le croquant jouira de sept années de prospérité. Corrompu par l'argent, le paysan s'adonne à l'usure et exploite honteusement ses voisins. Lorsque Scratch revient chercher son dû, sa victime fait appel au fameux avocat Daniel Webster (Edward Arnold). Celui-ci plaide avec succès sa cause devant un jury de damnés et le paysan peut racheter son âme.

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Le diable incarné par Ray Milland dans "UN PACTE AVEC LE DIABLE" (Alias Nick Beal,1949) se montre redoutablement séduisant : dans ce film de John Farrow, il offre le pouvoir au politicien Joseph Forrest (Thomas Mitchell, qu'il fait élire gouverneur Mais Forrest pris de remords, se confesse publiquement et sauve son âme, grâce à la courageuse intervention d'un prêtre, armé de sa seule Bible.

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Mais les visiteurs de l'au-delà peuvent aussi servir la bonne cause : dans "The Remarkable Andrew" (1942) de Stuart Heisler, le fantôme du président Jackson interprété par Brian Donlevy ,revient sur terre pour aider un comptable intègre (William Holden) à lutter contre la corruption qui règne dans sa ville.

Frank Capra, grand maître du cinéma populiste dans les années 30, revient triomphalement à Hollywood après avoir filmé les combattants américains avec "LA VIE EST BELLE" (It's a Wonderful Life,1946). On retrouve ici tous les thèmes qui lui sont chers : l'esprit familial et communautaire, l'atmosphère des petites villes de province, l'abnégation civique. L'intervention du surnaturel est destinée à ranimer la confiance défaillante dans la nature humaine. A la veille de Noel, George Bailey  (qui n'est autre que James Stewart), qui s'est toujours dévoué corps et âme pour sa petite ville de Bedford Falls, est ruiné et il songe à se suicider dans son désespoir. Le ciel, ému, délègue sur terre un ange de "deuxième classe", Clarence Odd-Body (Henry Travers), afin de montrer à George, ce que serait devenue Bedford Falls s'il n'avait pas été là. La ville serait sous la direction du magnat sans scrupule Henry F. Potter (Lionel Barrymore), personnage assez inspiré du Scrooge de Dickens; la paisible cité, rebaptisée "Pottersville", serait un enfer illuminé de néons où la charité humaine n'aurait pas cours. Epouvanté par cette horrible vision, Georges renonce à ses idées suicidaires; ses amis font une collecte pour le sauver de la misère, Clarence se voit pousser des ailes d'ange de première classe : tout finit pour le mieux dans le meilleur des mondes.

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Le recours au surnaturel n'exclut ni la satire ni l'ironie. Deux émigrés européens, René Clair et Ernst Lubitsch en ont fait la très brillante démonstration. Dans "MA FEMME EST UNE SORCIERE" (I Married a Witch,1942) de René Clair, les pouvoirs magiques sont pretexte à des gags cocasses : Jennifer Warren (Veronica Lake) et son père (Cecil Kellaway) ont été brûlés pour sorcellerie au XVIIème siècle et ont maudit l'homme qui les a envoyés sur le bûcher. Se réincarnant à l'époque moderne, ils vont tenter de se venger sur son descendant (Fredric March). Maisnaturellement la"sorcière" s'épendra de sa victime.

 

A SUIVRE  

LE FANTOME DE BARBE-NOIRE (1967) de Robert Stevenson avec Peter Ustinov

LE FANTOME DE MILBURN (1981) de John Irvin

POLTERGEIST (1982) de Tobe Hooper

SOS FANTOMES (1984) d'Ivan Reitman avec Bill Murray- Dan Aykroyd et Sigourney Weaver

AMITYVILLE, LA MAISON DU DIABLE (2004)

GHOST (1990) de Jerry Zucker avec Patrick Swayze - Demi Moore - Whoopy Goldberg

FANTOME AVEC CHAUFFEUR (1995) de Gérard Oury avec Philippe Noiret - Gérard Jugnot

FANTOMES CONTRE FANTOMES (1996) de Peter Jackson avec Michael J. Fox

SIXIEME SENS (1999) de M. Night Shyamalan avec Bruce Willis

L'ECHINE DU DIABLE (2001) de Guillermo del Toro avec Eduardo Noriega

LES AUTRES (2001) de Alejandro Amenabar avec Nicole Kidman

APPARITIONS (2002) de Tom Shadyac avec Kevin Costner et Kathy Bates

LA VOIX DES MORTS (2004) de Geoffrey Sax avec Michael Keaton

L'ORPHELINAT (2007) de Juan Antonio Bayona      

LES INTRUS (2009)

______________

 

Ce 8 septembre, je fête mon anniversaire, mais celui-ci n'est pas comme les autres, j'ai décidé de rendre à ma façon un hommage à quelques uns de mes amis (es), père adoptif qui m'ont quitté, parfois dans des situations tragiques, j'ai essayé de leur faire aimer le cinéma d'une autre façon...Comprendre le cinéma, saisir un cadrage, une profondeur de champs, un flash-back, un travelling, des images en sépiat et tant d'autres choses qui m'ont émerveillé.

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Commentaires
I
tout d'abord BON ANNIVERSAIRE (avec un peu de retard) et pour rebondir sur ton article, j'avais beaucoup aimé ce film de "Mme Muir..." et meme la série tv qui avait été faite par la suite.<br /> Les fantômes au cinéma, c'est un excellent sujet car nombreux les réalisateurs qui s'y sont collé! Mon préféré reste "sixième sens".
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