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CINETOM
19 juin 2022

L'ADIEU A JEAN-LOUIS TRINTIGNANT

 L'ADIEU A JEAN-LOUIS TRINTIGNANT       

                      1930 - 2022

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Jean-Louis Trintignant, l'un de nos plus grands comédiens français est décédé ce vendredi 17 juin 2022 à l'âge de 91 ans, a annoncé à l'AFP son épouse Mariane Hoepfner Trintignant dans un communiqué. L'acteur de "Et Dieu... créa la femme", "Un homme et une femme" et "Amour" est "mort paisiblement, de vieillesse, ce matin, chez lui, dans le Gard, entouré de ses proches", a précisé son épouse. Ses obsèques se dérouleront dans l'intimité.

Entré dans l'histoire du cinéma avec "Un homme et une femme" de Claude Lelouch, où il incarne un pilote automobile amoureux d'Anouk Aimée, il a remporté un prix d'interprétation à Cannes pour "Z" de Costa Gavras en 1969 et un César du meilleur acteur pour "Amour" (2012) de Michael Haneke, film récompensé d'une Palme d'or. 

Sa dernière apparition sur grand écran date de 2019 avec "Les plus belles années d'une vie", où il retrouvait sa partenaire Anouk Aimée et le réalisateur Claude Lelouch. Il avait également fait une apparition, face caméra, lors de la cérémonie des César 2021, où il était apparu très diminué. Sa vie a été marquée par plusieurs drames dont la mort de sa fille Marie, également actrice, tuée en 2003 par son compagnon, un chanteur insignifiant et écoeurant. Drame qui avait suscité l'émoi en France et mis en lumière les violences exercées contre les femmes.

Né le 11 décembre 1930 à Piolenc dans le Vaucluse, ce fils d'industriel a suivi à Paris les cours de comédie de Charles Dullin, avant de débuter sur les planches en 1951.

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Jean-Louis Trintignant, ce grand Acteur Français aura accompagné le cinéma français depuis la moitié des années 50 où il débuta dans ce fameux cargot où tous les matelots étaient souffrants :"Si tous les gas du monde" réalisé par Christian-Jaque au film de Michael Haneke "Happy End" qui sonne comme la fin d'une histoire cinématographique....On ne pourra pas énumérer tous les films que Jean-Louis Trintignant a interprété mais on peut quand même citer quelques-uns qui sont connus du grand public, d'autres sont considérés comme des chefs-d'oeuvres, une belle part aux films d'auteurs et bien entendu des duos exceptionnels...."Et Dieu créa la femme" de Roger Vadim, "Le Fanfaron" de Dino Risi, "Compartiments tueurs" de Costa-Gavras, "Eté violent" de Valério Zurlini, "Les Liaisons dangereuses" de Roger Vadim, "La Longue marche" de Alexandre Astruc, "Un Homme et une Femme" de Claude Lelouch, "Mon Amour, mon amour" de Nadine Trintignant, "L'Homme qui ment" d'Alain Robbe Grillet, "Z" de Costa-Gavras, "Ma Nuit chez Maud" de Eric Rohmer, "Le Conformiste" de Bernardo Bertolucci, "Une Journée bien remplie" de Jean-Louis Trintignant, "Le Train" de Pierre Granier-Deferre, "Le Secret" de Robert Enrico, "Le Mouton enragé" de Michel Deville, "Les Violons du bal" de Michel Drach, "La Femme du dimanche" de Luigi Comencini, "Le Désert des Tartares" de Valério Zurlini, "Repérages" de Michel Soutter, "L'Argent des autres" de Christian de Chalonge, "La Banquière" de Francis Girod, "Je vous aime" de Claude Berri, "La Terrasse" de Ettore Scola, "Eaux profondes" de Michel Deville, "La Nuit de Varennes" de Ettore Scola, "Vivement dimanche" de François Truffaut, "Viva la vie" de Claude Lelouch, "Le Bon plaisir" de Francis Girod, "Rendez-vous" de André Téchiné, "La Vallée fantôme" de Alain Tanner, "Merci la vie" de Bertrand Blier, "Trois couleurs : rouge" de Krzysztof Kieslowski, "Regarde les hommes tomber" de Jacques Audiard, "Ceux qui m'aiment prendont le train" de Patrice Chéreau, "Amour" de Michael Haneke...   

Jean-Louis Trintignant est né le 11 décembre 1930 à Piolen en Provence. Après avoir effectué ses études au lycée d'Avignon puis à la Faculté de Droit d'Aix-en-Provence. Outre le théâtre et le cinéma a une passion pour l'automobile -son oncle Maurice Trintignant, vainqueur des "24 heures du Mans" (1954) lui a donné le désir et la passion pour ce sport.

A vingt ans, Jean-Louis Trintignant débarque à Paris et décide de faire du théâtre afin de vaincre sa timidité. Il suit des cours chez Dullin et chez Tania Balachova. En 1951 il débute au théâtre au sein de la Compagnie Raymond Hermantier dans "A chacun selon sa faim". Ensuite il passe à la Comédie de Saint-Etienne où, avec Jean Dasté, il joue "Macbeth". En 1953, à Paris il trouve son premier grand rôle au théâtre dans "Responsabilité Limitée". Il poursuit sa carrière théâtrale jusqu'en 1955 (Festival de Nîmes) puis à nouveau à Paris où il est l'interprète de Ionesco, Klass, Julien Green...).

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Ces débuts au cinéma, un court-métrage de Marcel Ichac "Pichinef"; son premier long métrage est signé par Christian-Jaque : "Si tous les gars du monde" (1956) dont Clouzot envisagea de le tourner lui-même, et fini par en faire les dialogues. En 1956, sa rencontre avec Brigitte Bardot dans "Et Dieu créa la femme" donnera naissance au mythe Bardot, film qui l'impose, sa liaison avec Brigitte Bardot fait alors couler beaucoup d'encre. Avec ce film en couleurs et Cinémascope, tourné à Saint-Tropez désormais célèbre, le film, malgré quelques coupes dues à la censure, a crée un certain scandale. Si son succès commercial fut moyen en France, ce ne fut pas le cas partout y compris aux Etats-Unis. Ses autres partenaires du film sont Curd Jurgens, Christian Marquand, Georges Poujouly, Jean Tissier et Jane Marken.

Un long, très long service militaire va faire oublier Jean-Louis Trintignant. Il reviendra cependant populaire en jouant de façon magistrale, au théâtre, "Hamlet" et reprendra le chemin des studios en 1959, grâce à Roger Vadim qui lui offre un rôle important dans "Les Liaisons dangereuses 1960" aux côtés de Gérard Philipe et Jeanne Moreau. Dès lors il tournera aussi bien en Italie "Un été violent" (1959) de Valerio Zurlini, "Le Fanfaron" (Il Sorpasso,1962) de Dino Risi avec Vittorio Gassman, qu'en France "Le Jeu de la vérité" (1961) de Robert Hossein, "Pleins feux sur l'assassin" (1960) de Georges Franju ou "Le Combat dans l'île" (1961) de Alain Cavalier avec Romy Schneider.

Jacques Doniol-Valcroze lui propose le rôle principal du "Coeur battant" (1962), Jean-Louis Richard celui de François Lassalle au côté de Jeanne Moreau dans "Mata Hari Agent 21" (1965). Mais c'est en 1966 qu'il trouve avec le film de Claude Lelouch : "Un Homme et une Femme" le rôle qui va faire de lui un acteur de réputation mondiale. Le film fut récompensé par une Palme d'or au Festival de Cannes ainsi que deux Oscars à Hollywood et plus de 42 récompenses internationales!. Cette même année, il sera à l'affiche du film de Alexandre Astruc "La Longue marche" aux côtés de Robert Hossein, Maurice Ronet et Paul Frankeur ainsi que "Trans-Europ-Express" de Alain Robbe-Grillet avec Marie-France Pisier.

1968 s'ouvre pour Jean-Louis Trintignant sur un coup d'éclat. Il tourne en Italie l'un des meilleurs westerns européens "Le Grand Silence" (Il Grande Silenzio), oeuvre baroque et délirante dans laquelle il campe un justicier muet. Un autre film avec Nadine Trintignant "Le Voleur de crimes" (1968), oeuvre longtemps méconnue que la télévision réhabilita.... L'année suivante, l'acteur fut récompensé au Festival de Berlin 1969, du prix du meilleur acteur ainsi que celui du meilleur scénario de "L'Homme qui ment" de Alain Robbe-Grillet. Il lui fallut attendre la sortie du film de Costa-Gavras "Z", premier film produit par Jacques Perrin qui parait-il aurait engagé ses propres économies, pour connaître, à nouveau un succès international. De nombreux comédiens lui donnèrent la réplique : Yves Montand, Irène Papas, Charles Denner, Georges Géret, Jacques Perrin, François Périer, Bernard Fresson, Pierre Dux, Julien Guiomar...Après une première semaine d'exploitation décevante, le film tient l'affiche pendant 36 semaines et les spectateurs applaudissaient à chaque séance. "Z" obtint l'Oscar du meilleur film étranger et du meilleur montage à Hollywood. Il fut récompensé par le Prix du Jury et le Prix d'Interprétation Masculine à Jean-Louis Trintignant lors du Festival de Cannes 1969.

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Produit par Claude Lelouch, réalisé par Marcel Bozzuffi : "L'Américain" (1969) est le seul film réalisé par l'acteur. Son épouse Françoise Fabian et Jean-Louis Trintignant furent aussi réunis, en cette même année 1969, dans "Ma Nuit chez Maud" d'Eric Rohmer. Antoine Vitez, qui tient le rôle de Vidal, était un ancien ami de conservatoire de Trintignant. Ils s'étaient perdus de vue depuis plus de dix ans, comme dans le film.

Dans les années 70, on retiendra sa participation au film de Claude Lelouch "Le Voyou" (1970), son interprétation magistrale dans "Le Conformiste" (Il Conformista,1970) de Bernardo Bertolucci avec Stefania Sandrelli, Dominique Sanda et Pierre Clementi. En moins de deux ans, le public put voir Jean-Louis Trintignant se livrer à des courses effrénées et parfois même spectaculaires dans au moins trois films : "Sans mobile apparent" (1971) de Philippe Labro, "La Course du lièvre à travers les champs" (1971) de René Clément avec Robert Ryan et "Un Homme est mort" (1973) réalisé par Jacques Deray sur des dialogues de Jean-Claude Carrière et une musique de Michel Legrand avec Angie Dickinson et Roy Scheider. Dans "L'Attentat" (1972), d'Yves Boisset, tourné peu auparavant, c'est Roy Scheider qui assassine Jean-Louis Trintignant, alors que c'est ici l'inverse. Autour d'eux : Gian-Maria Volonte, Michel Piccoli, Jean Seberg, Philippe Noiret, François Périer, Michel Bouquet, Daniel Ivernel et Bruno Cremer.

On ne peut parler des années 70 sans évoquer le tournage du film "Le Train" (1973) où l'on avait envie de voir sur grand écran les portraits rapprochés de ses deux grandes figures du cinéma français que sont J-Louis Trintignant et Romy Schneider sur une musique inoubliable de Philippe Sarde. On retrouvera nos deux protagonistes l'année suivante dans "Le Mouton enragé" de Michel Deville où Jane Birkin et Jean-Pierre Cassel partagent l'affiche de ce film qui a connu un succès public!. De même, Nadine Trintigant l'a dirigé en 1973 dans "Défense de savoir" avec une jeune débutante qui n'est autre que la fille de l'acteur et de la réalisatrice : Marie Trintignant. Certains ne peuvent parler de la carrière cinématographique de J-Louis Trintignant sans que "Les Violons du bal" (1974) de Michel Drach ne puisse être cité en référence. D'ailleurs sa partenaire principale Marie-José Nat fut récompensé au Festival de Cannes 1974, du prix d'interprétation féminine.

Jean-Louis Trintignant avoue : "On se demande pourquoi j'ai dû attendre près de 20 ans, pour voir ma carrière prendre un tournant capital? Je pense que c'est en raison de mon physique neutre (...) On m'a souvent cantonné dans des personnages de Français moyen, timide, effacé, alors que j'ai toujours su, moi que j'étais capable de jouer des rôles ambigus, violents, voir inquiétants." Cet aveu souligne parfaitement l'ambition d'un acteur refusant désormais d'être "catalogué". De plus il ne désire pas être esclace du cinéma. Il s'est découvert une autre passion : les courses automobiles. En 1972 il prend le risque d'essayer de concrétiser un vieux rêve ; devenu auteur-réalisateur. Il entreprend de tourner "Une Journée bien remplie", film d'humour noir, sinon macabre, qui étonne par l'acidité du propos. Six ans plus tard, il signe "Le Maître-Nageur", oeuvre également fort personnelle. 

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Dans la deuxième partie des années 70, on retiendra son duo avec Catherine Deneuve dans "L'Agression" (1975) de Gérard Pirès, ses deux autres duos réciproquement avec Alain Delon dans un jeu du chat et la souris dans "Flic Story" ( 1975) et Mireille Darc dans "Les Passagers" (1976). Deux oeuvres fortes, inoubliables : "La Femme du dimanche" (La Donna della domenica,1975) de Luigi Comencini aux côtés de l'immense acteur qu'était Marcello Mastroianni et "Repérages" (1977) mise en scène du cinéaste Suisse Michel Soutter. A noter sa prestation exceptionnelle dans le film de Robert Enrico "Le Secret" (1974) aux côtés de Philippe Noiret et Marlène Jobert sur une musique d'Ennio Morricone.

Avec son sourire ambigu et sa voix feutrée, Jean-Louis Trintignant enchaîne avec un plaisir certain les personnages en demi-teintes : commissaire de police dans "Le Grand Pardon" (1982) de Alexandre Arcady avec Roger Hanin et "L'Oeil écarlate" (1993) de Dominique Roulet, écrivain dans "Boulevard des Assassins" (1982) de Boramy Tioulong, metteur en scène de théâtre dans "Rendez-Vous" (1985) de Téchiné, cinéaste dans "La Vallée fantôme" (1987) d'Alain Tanner, colonel à deux reprises : "L'Instinct de l'ange" (1993) de Richard Dembo et "Fiesta" (1995) de Pierre Boutron et fit partie de la sélection officielle du Festival de Venise 1995 et valut à Jean-Louis Trintignant une nomination pour le César du meilleur acteur, celui-ci ayant annoncé que ce serait son dernier film!. Il y eut aussi "Le Moustachu" (1987) de Dominique Chaussois où l'on vit l'acteur en général et même président de la République dans "Le bon plaisir" (1984) de Francis Girod aux côtés de Catherine Deneuve et Michel Serrault.

Après avoir tourné dans le 21e long métrage de François Truffaut dans "Vivement dimanche" (1983), où il campait un agent immobilier face à la sublime Fanny Ardant, puis sous la direction de Philippe Labro avec lequel il avait déjà tourné "Sans mobile apparent", lui propose d'être à l'affiche de "La Crime" (1983) aux côtés de Claude Brasseur et Jean-Claude Brialy. Dans l'inquiétant et crépusculaire "Bunker Palace Hôtel" (1989), il campe un haut dignitaire au crâne rasé, réfugié avec quelques comparses dans un palace morbide.

Claude Lelouch lui propose de reprendre son rôle de coureur automobile dans "Un Homme et une Femme : Vingt ans déjà" (1986), dans lequel il retrouve Anouk Aimée, devenue productrice. Pour les besoins du scénario, Claude Lelouch filme quelques scènes de la représentation théâtrale de "Deux sur la balançoire" de William Gibson au Théâtre de l'Atelier. Séduit par la pièce, Jean-Louis Trintignant reprend quelques mois plus tard le rôle de Jacques Weber aux côtés de Nicole Garcia, effectuant ainsi sa rentrée théâtrale après dix-huit mois loin de la scène. Auparavant, par manque de temps, il avait dû décliner l'offre de Patrice Chéreau qui lui avait proposé de jouer "Quai Ouest" de Bernard-Marie Koltès. En 1995, il joue "Love Letters" de A.R. Gurney en tournée, et, l'année suivante, "Art" de Yasmina Reza, également en tournée.

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Il aborde, vers la soixantaine, des personnages misanthropes et cyniques, murés dans leur solitude et que la venue d'une personne plus jeune va troubler, voire bouleverser : "La Femme de ma vie" (1986) de Régis Wargnier, "La Vallée fantôme", "Trois Couleurs - Rouge" (1994) de Krzysztof Kieslowski et "Regarde les hommes tomber" (1994) réalisé par Jacques Audiard avec Jean Yanne, Mathieu Kassotitz et Bulle Ogier.

Fuyant Paris et ses contraintes, Jean-Louis Trintignant s'établit dans le Midi pour vivre en harmonie avec la nature : J'aime l'isolement. A Paris, on est coupé du rythme de la vraie nature. Là-bas, près d'Uzès, j'écoute de la musique, je lis de la poésie, je m'attache à un poète et je reste des mois avec lui" (in "Télé-Star",28 01 1991). Les voyages l'attirent plus que les tournages et il n'accepte que les films qui le passionnent, sous la direction de cinéastes qu'il estime. Il se confie dans "Paris-Match" du 18 09 1987 : "J'ai envie de vivre une autre vie, j'ai envie de sortir de ce milieu, j'ai envie de voyager en ayant du temps. J'ai toujours voyagé, mais voyager entre deux avions, ce n'est pas voyager : c'est se déplacer. Et puis, je n'ai plus envie de lire des scénarios, j'ai envie de lire autre chose (...)On fait trop de films. Il faut faire des films exceptionnels (...) La télévision va filmer la vie, il ne faut plus que le cinéma filme la vie. Son terrain d'expression doit être plus onirique, plus poétique". Sans doute est-ce pour cette raison qu'il prête sa voix à Irvin, le cerveau de "La Cité des enfants disparus" (1995) de Jean-Pierre Jeunet et Marc Caro.

La mort tragique de sa fille, Marie Trintignant le 1er août 2003, assassiné par un chanteur qui ne mérite même pas que l'on cite son nom, tellement il n'a toujours pas compris que la meilleure des façons de faire, après voir "purgé" un minimum de peine de prison, est de se faire oublier, de ne pas obliger des fanas de musiques ou des citoyens qui désirent aller dans un Festival de musique, ne soient pas obligés, de quitter le spectacle; pour éviter de devoir écouter un type que l'on ne veut ni voir, ni entendre...Le comédien de 87 ans a annoncé publiquement souffrir d'un cancer. Jean-Louis trintignant décède à Uzès le 17 juin 2022 à l'âge de 91 ans.

 

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