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CINETOM
22 octobre 2011

MAURICE TOURNEUR, D'UNE REUSSITE AMERICAINE A L'IMPASSE DES DEUX-ANGES

              MAURICE TOURNEUR                1876 - 1961    

               Cinéaste Franco-Américain  

 

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Plus considéré aux Etats-Unis qu'en France, le réalisateur franco-américain Maurice Tourneur eut, entre autre mérites, celui d'apporer à Hollywood, selon l'historien de cinéma Georges Sadoul, "un raffinement et une culture alors peu communs".

Ses meilleurs films parlants : "Accusée, levez-vous! avec Gaby Morlay, "Au nom de la loi" avec Charles Vanel et Marcelle Chantal, "Les Gaîtés de l'Escadron" avec Raimu, Jean Gabin et Fernandel, "Les deux orphelines" avec Renée Saint-Cyr, "Justin de Marseille" avec Antonin Berval et Pierre Larquey, "Koenigsmark" avec Pierre Fresnay, "Samson" avec Harry Baur et Gaby Morlay, "Le Patriote" avec Harry Baur, "Katia" avec Danielle Darrieux, "Volpone" avec Harry Baur, Louis Jouvet et Charles Dullin, "Péchés de jeunesse" avec Harry Baur, "La Main du diable" avec Pierre Fresnay et Noël Roquevert, "Mam'zelle Bonaparte avec Edwige Feuillère, "Le Val d'enfer" avec Ginette Leclerc, "Cecile est morte" avec Albert Préjean, "Après l'amour" avec Pierre Blanchar et "Impasse de Deux-Anges" avec Paul Meurisse et Simone Signoret.  

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Maurice Tourneur, de son vrai nom Maurice Thomas est né le 2 février 1876 à Paris, où son père était artisan-bijoutier. Après des études au lycée Condorcet, il débuta une carrière artistique en illustrant des ouvrages de luxe puis fut le collaborateur de Rodin et du peintre Puvis de Chavannes. En 1900, il abandonna la décoration théâtrale pour la comédie.

Maurice Tourneur se retrouva aux "Bouffes du Nord" dans la "Tour de Nesle". Réjane l'engagea en 1901 comme acteur et régisseur, c'est alors qu'il fit la connaissance de camarades, futurs cinéastes, qui s'appelaient Léonce Perret et Emile Chautard, c'est tout naturellement qu'il le remplaça, quand celui-ci fut envoyé par la société Eclair aux Etats-Unis pour prendre en main la production de la filiale américaine de Fort Lee, dans le New-Jersey.

Après le départ de Chautard, Maurice Tourneur fit donc ses débuts dans la mise en scène en septembre 1912, en réalisant l'adaptation d'un roman à succès de Gyp, interprété par Polaire, "Le Friquet". Jusqu'en mai 1914, Tourneur allait réaliser quinze films pour Eclair, aujourd'hui tous disparus. On y trouvait de tout, du "Dernier Pardon" (1913) à Courteline "Les Gaîtés de l'Escadron" (1913),  ( que Tourneur refera vingt ans plus tard), de Dumas "La Dame de Monsoreau" (1913) à Gaboriau "Monsieur Lecoq" (1914), tous interprétés par Henry Roussell, Polaire, Maurice de Féraudy, Charles Krauss et Fernande Van Doren, femme de Tourneur et mère du futur cinéaste Jacques Tourneur. Après le fameux "Mystère de la chambre jaune" (1914) de Gaston Leroux et sa non moins fameuse suite, Tourneur, devenu réalisateur consacré, fut à son tour envoyé à Fort Lee, en mai 1914, pour y faire un film par mois.

Après avoir eu le privilège de réaliser des sérials et mélodrames, sa vie allait prendre un autre cours, et son oeuvre aussi. Surpris par la guerre aux Etats-Unis, Tourneur y demeura, fut plus ou moins accusé de se dérober à ses obligations militaires et pour finir se fit naturaliser américain. Son oeuvre importante, celle qui va en gros de 1915 à 1925, est une oeuvre américaine, et comme le rappelle Jean Mitry, un réfèrendum de 1918, le sacrait quatrième grand metteur en scène américain, après David Wark Griffith, Thomas Ince, et Cecil Blount de Mille, avant Barker, Brenon, Dwan et quelques autres.

Eclair ayant liquidé sa filiale américaine, et son contrat ayant été repris par les nouveaux acquéreurs américains, c'est donc pour ceux-ci que Tourneur poursuivit sa nouvelle carrière. Dès 1917, il passait chez Paramount, pourqui il fit quelques-uns de ses plus grands succès, ce qui ne l'empêcha pas de travailler également pour la First National, Godwyn, Universal...

Son premier film marquant fut "Trilby" (1915) d'après un roman de George Du Maurier (l'auteur de "Peter Ibbetson" avec Clara Kimball Young, une des premières grandes actrices américaines. Les nombreux films suivants n'ont guère laissé de traces dans les mémoires, et il faut attendre 1917 pour voir Tourneur s'imposer vraiment au premier rang. Cette année-là, il tourne d'abord deux films avec Mary Pickford, "Fille d'Ecosse" (The Pride of the Clan) et "Pauvre petite fille riche" (The Poor Little Rich Girl), ce dernier étant un immense succès commercial. Vinrent ensuite plusieurs films pour Elsie Ferguson, autre grande vedette du moment, dont une adaptation d'Ibsen, "Maison de Poupée" (A Doll's House,1918), puis Tourneur décida, avec l'aide de Paramount, de se produire lui-même. Il en résulta plusieurs films qui fondèren sa grande réputation d'alors, et en firent un des maîtres de Hollywood vers 1918.

"L'oiseau bleu" (The Blue Bird,1918) d'après la pièce symboliste de Maeterlinck fit sensation surtout par son climat poétique et ses décors féeriques. Ceux-ci étaient dus à deux français, le décorateur Ben Carré (qui avait déjà travaillé avec Tourneur) et le peintre André Ibels. L'esthétique en était inspirée des Ballets russes, et cela parut alors le comble de la recherche et de l'audace cimétographique, au sein d'une production américaine plutôt soucieuse de réalisme. "Prunella" (1918), autre oeuvre symboliste, executée avec les deux mêmes décorateurs, vint confirmer cette tendance et la réputation de grand "artiste" de Tourneur. Celui-ci réalisa ensuite un grand film un peu à la manière d'"Intolérance"   (Intolerance,1916), "Woman" (1918) devenu en français "L'Eternelle tentatrice" ou "Les Fées de la mer".

D'autres films suivirent, nombreux et moins d'orignaux, excepté "Une Victoire" (Victory,1919) d'après le roman de Conrad, jusqu'à un nouveau chef-d'oeuvre, "L'Ile au Trésor" (Treasure Island,1920). Tourneur y avait rendu l'étrangeté du climat de Stevenson, grâce à une photo très travaillée, ainsi qu'à des décors insolites pour lesquels il avait retrouvé Carré et Ibels. Mitry en compare la qualité plastique  à celle des films allemands contemporains. L'autre grand film américain de Tourneur fut encore l'adaptation d'un roman célèbre : "Le Dernier des Mohicans" (The Last of the Mohicans,1921) de Fenimore Cooper, co-réalisé avec Clarence Brown. Wallace Beery y fit une composition remarquable, mémorable, déterminante pour la suite de sa carrière.

Ensuite, parmi une production abondante, on peut encore extraire quelques titres intéressants, comme "L'Ile des navires perdus" (The Isle of the Lost Ships,1923), à l'atmosphère onirique, "La Frontière humaine" (Never the Twain Shall Meet,1925) et "Aloma" (Aloma of the South Seas,1926), ces deux dernièrs tournés en Polynésie.

En 1926, Maurice Tourneur quittait Hollywood pour n'y plus revenir. En 1927, il réalisait un film à Berlin, "Le Navire des hommes perdus" (Das Schiff der verlorene Menschen) avec une Marlène Dietrich d'avant Sternberg, déjà éclatante, et qui est un bon film d'aventures. Dernier film muet du réalisateur, montré pour la première fois à Berlin le 16 septembre 1929, après plusieurs représentations à la censure allemande, le film fut distribué en Angleterre en 1930 et ne sortit jamais aux Etats-Unis. Entre-temps, le cinéma parlant inondait les écrans du monde entier.

Sa carrière muette s'achevait, comme elle avait commencé, par un film français, "L'Equipage" (1928) d'après le célèbre roman de Joseph Kessel, grand succès que vint un peu troubler le rappel, par certains journaux, de la conduite de Tourneur pendant la guerre. En effet, il est victime d'une virulente campagne de presse qui l'oblige à interrompre momentanément le tournage de "L'équipage" qu'il achève ensuite. (Tourneur était objecteur de conscience).    

 Sa carrière parlante n'eut pas le même éclat que la précèdente. Metteur en scène à l'année chez Pathé-Natan, il y fit un peu de tout. Avec l'avènement du parlant naît un autre Tourneur, le moraliste qui puise dans ses souvenirs de jeunesse, liés à la fréquentation des milieux anarchistes, la majeure partie de son inspiration critique à l'égard d'une société où domine le cynisme et l'appât du gain.

"Accusée, Levez-vous" (1930) est un drame judiciaire interprété par Gaby Morlay et Charles Vanel, deux comédiens fort appréciés du public de l'époque et qui seront à nouveau partenaires dans "Maison de danses", que Tourneur tourne en 1931, retrouvant à l'occasion son goût d'antan pour  l'esthétisme.

"Partir" (1931) est un mélodrame sur  le thème du rachat, tiré du roman de Roland Dorgelès avec Jean Marchat. Les extérieurs du film furent tournés au Cap Pinède ainsi que quelques plans à Port-Saïd. L'accueil que reçut cette "symphonie marine" fut plutôt favorable. On pouvait lire sur Cinémonde (3 septembre 1931) "Le beau navire, le bruit des treuils, la mer immense, le drame à bord développent leur rythme, avec harmonie, avec logique, avec juste le lyrisme nécessaire et sans l'ordinaire fadeur qui accompagne d'habitude les ouvrages de cette inspiration.

"Au nom de la loi" (1932), film policier, elliptique et d'une sobriété documentaire traitant en filigrane du problème de la drogue. Les extérieurs furent tournés à Marseille et à Paris Gare du Nord, les scènes de studio à Joinville. Le montage fut effectué par le fils du cinéaste, Jacques Tourneur, qui débutait. A noter, la présence de l 'actrice Marcelle Chantal, qui n'est autre que la mère de Micheline Presle. 

Cette même année 1932 sort sur les écrans de cinéma : "Les Gaités de l'escadron", d'après la pièce de Courteline avec Raimu, Jean Gabin et Fernandel, celui-ci arriva sur le plateau avec dix jours de retard, le temps de se rétablir d'une diphtérie contractée en Allemagne. A sortie, le film de Tourneur fut colorié au pochoir selon un procédé exclusif Pathé...

Tourné entre octobre 1932 et février 1933 dans les studios Pathé-Natan de Joinville le Pont, "Les Deux Orphelines" marqua les débuts au cinéma de Renée Saint-Cyr, qui raconte dans son livre de souvenirs, "En toute mauvaise foi" (Editions du Rocher,1990), des rapports particulièrement tendus sur le tournage. Connu pour mortifier ses acteurs, Maurice Tourneur traumatisa la comédienne au point qu'elle se révéla incapable de tourner le moindre gros plan en sa présence. Le réalisateur était alors invité à aller fumer une cigarette dans la cour du studio, laissant à ses techniciens le soin d'effectuer le travail à sa place.

"Justin de Marseille" (1934) lui permet de mettre son art du récit sans fioriture au profit d'une étude du "milieu" marseillais. C'est le dixième film parlant réalisé par Maurice Tourneur, ce long métrage devait s'intituler "Ma Belle Marseille". C'est Antonin Berval qui joue le rôle-titre, aux côtés de Larquey, Aimos, Alexandre Rignault.

C'est Léonce Perret, qui devait signer le film "Koenigsmark" (1935) mais mourut en août 1935, quelques jours avant d'entreprendre le tournage. Tourneur assisté de Jean-Paul Le Chanois, le remplaça au pied levé, et tourna même simultanément une version anglaise avec les trois acteurs principaux : (Elissa Landi, Pierre Fresnay et John Lodge).       

                             Flamme éternelle (The Undyng Flame,1917)

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                                                                 Woman (1918)

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                                              Une Victoire (Victory,1919)

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                                                Le Cercle Blanc (The White Circle,1920)

 

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                                                     La Fange (The Bait,1921)

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                                                               1922

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                     Le Corsaire aux jambes molles (Clothes makes the pirate,1925)                                              

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                                    The Mysterious Island (1926)

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Harry Baur signait en même temps que Gaby Morlay un contrat qui offrait à tous deux les rôles principaux de "Samson" (1936), que réalisa Tourneur avec dans les autres rôles principaux : André Luguet, Suzy Prim; Gabrielle Dorziat et André Lefaur. Ce fut Léopold Marchand, auteur dramatique d'adapter une pièce écrite, près de trente ans auparavant. Drame de l'adultère et de l'argent, "Samson" était aussi l'analyse d'un caractère, celui d'un richissime banquier qui n'hésita pas à cause volontairement sa ruine pour provoquer en même temps celui de l'amant de sa femme. On retrouvait dans ce film, des situations assez similaires de celles de "David Golder", film précèdemment tourné par le comédien Harry Baur.

A Part leur prénom, Maurice Tourneur et Maurice Chevalier ont en commun un séjour professionnel dans les studios d'Hollywood, l'acteur surnommé le "french-lover" fut l'interprète principal du film "Avec le sourire" (1936) aux côtés de Marie Glory et André Lefaur. Maurice Chevalier entouré des Bluebell's Girls, chante et mime le fameux "Chapeau de Zozo"....  

Tourneur retrouva le comédien Harry Baur pour le tournage du "Patriote" (1938), celui-ci incarne le tsar Paul 1er dont le règne despotique avait pris fin en 1801, à la suite de son assassinat organisé par le conseil d'Etat Pahlen. Le film s'inspirait d'un livre pseudo-historique d'Alfred Neumann, mais plus encore d'une production hollywoodienne portant le même titre, tournée à la fin du muet par Ernst Lubitsch. Baur prenait ainsi la succession d'Emil Jannings qui avait déployé pour interpréter Paul 1er tout son arsenal gigantesque et diversifié des tics faciaux. Harry Baur s'était installé dans son personnage et comptait bien renouveler sa performance de Raspoutine en écrasant ses partenaires de tout le poids de sa majesté et de sa puissance. Les autres interprétes sont Pierre Renoir, Jacques Varennes, Josette Day et Suzy Prim.  

"Katia" (1938) de Maurice Tourneur avec Danielle Darrieux dans le rôle principal n'est pas un sous-"Mayerling", car le cinéaste avait du talent, et la production les gros moyens. Le film remporta un énorme succès, ce qui est tout à fait justifié, en effet, c'est son conteste l'un des meilleurs films parlants de Tourneur.

C'est pendant l'entrée en guerre de la France que le réalisateur Maurice Tourneur achève le tournage de "Volpone" (1940).  Adapté  par Jules Romains et Stefan Zweig d'une comédie satirique, composée au début du XVIIème siècle par l'auteur dramatique britannique Ben Johnson. "Volpone" avait été l'un des plus gros succès de l'entre-deux-guerres. Charles Dullin avait monté, crée et interprété cette pièce, en 1928, sur la scène de l'Atelier, avant de le reprendre de multiples fois. A noter que le début des prises de vues avaient commencé en juin 1938 par Jacques de Baroncelli, mais elles furent interrompues en raison de difficultés financières. Elles reprirent le 23 mars 1940 avec pratiquement les mêmes comédiens, exception faite de Jean Tissier mais sous la direction d'un nouveau metteur en scène.  Marcel L'Herbier s'étant montré trop gourmand pour son salaire, Maurice Tourneur fut finalement engagé.

Harry Baur qui avait pris l'habitude de tourner pour la société allemannde la Continental Films, fut à nouveau diriger par Maurice Tourneur dans "Péchés de Jeunesse" (1941). Le scénario conçu par Albert Valentin et adapté par Charles Spaak avec la collaboration de Michel Duran, s'apparentait à celui de "Carnet de bal", à cette différence près que ce n'était plus une femme qui partait à la recherche des ses anciens soupirants mais un quinquagénaire qui tentait de découvrir les enfants issus de ses liaisons de jeunesse. Harry Baur était entouré  de comédiens et comédiennes expérimentés tels que Jacques Varennes, Guillaume de Sax, Pierre Bertin, Georges Chamarat, Jeanne Fusier-Gir et Suzanne Dantès.

Cette même année, il réalise "Mam'zelle Bonaparte" (1941) avec Edwige Feuillère. C'est pendant l'occupation que Maurice Tourneur offrira au public, l'un de ses plus beaux films "La Main du diable" (1942) avec Pierre Fresnay, Palau, Noël Roquevert et Pierre Larquey. C'est Jean Aurenche qui avait débuté à adapter la nouvelle de Gérard de Nerval, "La Main enchantée". Mais rapidement les difficultés de l'adaptation cinématographique a décidé le cinéaste à le proposer à son ami Jean-Paul le Chanois.

 Ce fut Ginette Leclerc au côté de Gabriel Gabrio qui incarna le rôle principal du film "Le Val d'enfer" (1943) tourné par Maurice Tourneur pendant cette drôle de guerre. Il enchaîna avec le tournage de l'un des trois "Maigret" incarné par Albert Préjean. Celui réalisé par Tourneur, "Cécile est morte" est tiré d'un roman de Georges Simenon.

"Après l'amour" (1948) fut l'avant-dernier film de Maurice Tourneur et la troisième adaptation de la pièce de Pierre Wolff et Henri Duvernois. Les principaux interprètes sont Pierre Blanchar (il était apparenté à Maurice Tourneur dont il avait épousé la belle-soeur, Martine Vinot, en 1923), Simone Renant et Giselle Pascal.

La carrière parlante n'eut pas le même éclat que la précèdente, elle s'arrêta en 1948 avec un ultime film : "Impasse des Deux-Anges" avec Simone Signoret, Paul Meurisse, Marcel Herrand et Jacques Castelot. Signoret fait une composition remarquée, considéré comme le testament d'un auteur désenchanté qui, amputé d'une jambe à la suite d'un grave accident d'automobile survenu en 1949, finit ses jours, auprès de Louise Lagrange, sa deuxième épouse, et comme traducteur de romans policiers américains. Maurice Tourneur meurt le 4 août 1961 à Paris dans le 16 ème arrondissement. 

      

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Jean la Poudre (1912)
Figures de cire (1912)
Soeurette (1913)
Les Ruses de l’amour (1913)
Mademoiselle 100 millions (1913)
Les Gaîtés de l’escadron (1913)
Le Dernier pardon (1913)
La Dame de Monsoreau (1913/II)
Le Camée (1913)
La Bergère d’Ivry (1913)
Le Système du docteur Goudron et du professeur Plume (1913)
Rouletabille (1914)
Monsieur Lecoq (1914)
La Dernière incarnation de Larsan (1914)
Le Friquet (1914)
Le Puits mitoyen (1914)
Le Corso rouge (1914)
Mother (1914)
Man of the Hour (1914)
The Wishing Ring: An Idyll of Old England (1914)
The Pit (1914)
Alias Jimmy Valentine (1915)
The Cub (1915)
The Ivory Snuff Box (1915)
Trilby (1915)
A Butterfly on the Wheel (1915)
Pawn of Fate (1916)
The Hand of Peril (1916)
The Closed Road (1916)
The Rail Rider (1916)
The Velvet Paw (1916)
The Pride of the Clan (1917)
A Girl’s Folly (1917)
The Poor Little Rich Girl (1917)
The Whip (1917)
The Undying Flame (1917)
Law of the Land (1917)
Barbary Sheep (1917)
Exile (1917)
The Rise of Jenny Cushing (1917)
Rose of the World (1918)
The Blue Bird (1918)
Prunella (1918)
A Doll’s House (1918)
Sporting Life (1918)
Woman (1918)
The White Heather (1919)
The Life Line (1919)
The Broken Butterfly (1919)
Victory (1919)
My Lady’s Garter (1920)
Treasure Island (1920)
The White Circle (1920)
The Great Redeemer (1920)
The County Fair (1920)
Deep Waters (1920)
The Last of the Mohicans (1920)
The Bait (1921)
The Foolish Matrons (1921)
Lorna Doone (1922)
The Brass Bottle (1923)
The Christian (1923)
While Paris Sleeps (1923)
The Isle of Lost Ships (1923)
Jealous Husbands (1923)
Torment (1924)
The White Moth (1924)
Never the Twain Shall Meet (1925)
Sporting Life (1925)
Clothes Make the Pirate (1925)
Old Loves and New (1926)
Aloma of the South Seas (1926)
L’Équipage (1928)
Das Schiff der verlorenen Menschen (1929)
The Mysterious Island (1929)
Accusée, levez-vous! (1930)aaddss
Maison de danses (1931)
Partir (1931)
Au nom de la loi (1932)
Les Gaietés de l’escadron (1932)
Lidoire (1933)
L’Homme mystérieux (1933)
Les Deux orphelines (1933)
Le Voleur (1934)
Königsmark (1935)
Justin de Marseille (1935)
Koenigsmark (1935)
Samson (1936)
Avec le sourire (1936)
Le Patriote (1938)
Katia (1938)
Volpone (1941) 
Péchés de jeunesse (1941)
Mam’zelle Bonaparte (1942)
La Main du diable (1943)adert78 aderthj
Le Val d’enfer (1943)
Cécile est morte (1944) adade
Après l’amour (1948) 
Impasse des deux anges (1948)

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