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CINETOM
19 janvier 2011

CLARK GABLE, LE KING D' HOLLYWOOD

           CLARK GABLE                                                       1901 - 1960    

                     Acteur Américain

                        

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Clark Gable , séducteur viril au charme irrésistible, tint dans ses bras toutes les plus grandes actrices de son époque de Joan Crawforfd à Jean Harlow, de Claudette Colbert en passant par Greta Garbo, Grace Kelly, Ava Gardner, Vivien Leigh, Susan Hayward, Carole Lombard....Il deviendra le "Roi d'Hollywood après avoir incarné le célèbre Rhett Butler, le cynique et séduisant aventurier du roman de Margaret Mitchell d' "Autant en emporte le vent".  Ses adieux au cinéma furent également ceux de Marilyn...

                   

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Clark Gable naquit le 1er février 1901 à Cadiz, dans l'Ohio. Il est le fils unique de William H. Gable, cultivateur et ouvrier sur les champs de pétrole. Après la mort de sa mère, alors qu'il n'avait que sept ans, il fut confié à ses grands-parents pendant deux ans, jusqu'au remariage de son père, Jennie Dunlap, sa belle-mère, exercera une influence décisive sur sa formation : elle lui apprit la force et la bonté et il lui fut toujours très attaché.

Quand le jeune Gable termina sa seconde année à l'école supérieure et décida de se rendre à Akron pour travailler dans une usine de pneumatiques, Jennie Dunlap intervint en sa faveur auprès de son père qui aurait préféré l'employer avec lui à la ferme.

Tout au long de sa vie les femmes exerceront une influence déterminante sur ses choix et sur son destin. C'est  à Akron qu'il eut la révélation de la scène en assistant à une représentation théâtrale. Il parvint à entrer dans le monde du spectacle en obtenant d'abord la charge bénévole d'annonceur, puis de tout petits rôles avec quelques répliques. La passion du théâtre ne devait plus le quitter et même après la mort de sa belle-mère, alors que son père l'avait rappelé à ses côtés, il ne peut s'en guérir. Son grand-père lui ayant fait cadeau pour ses vingt et un ans de trois cent dollars, il partit alors pour Kansas City pour se joindre à une compagnie : The Jewell Players.

Clark Gable, pour tous les spectateurs et tous ses fans, fut le symbole de la virilité; tous les personnages qu'il incarnan à l'écran (cow-boy, boxeur, journaliste, coureur automobile, camionneur, soldat...) furent des hommes énergiques et tout d'une pièce. Son attrait pour le théâtre peut donc sembler paradoxal mais en fait il correspond à une volonté de tout connaître du monde du spectacle. Pendant cette période, nombre de femmes l'aidèrent à s'affirmer; parmi celles-ci, rappelons Franz Dorfler, une jeune débutante qui l'épaula quand la compagnie à laquelle il appartenait fit faillite. Après avoir exercé les métiers les plus divers, Gable décrocha un engagement dans une troupe théâtrale dirigée par l'actrice et metteur en scène Josephine Dillon de quatorze ans son aînée. Elle devina en lui un authentique talent et l'aida à le développer. Ils gagnèrent ensemble Hollywood où ils se marièrent le 13 décembre 1924.

C'est elle, plus qu'une autre, qui apprit à Gable les rudiments de l'art : placement de la voix et du corps, acquisition de la désinvolture et de l'élégance des mouvements, et qui sut corriger son allure un peu gauche tout en lui recommandant une certaine morale de comportement tant sur la scène que dans la vie privée. Elle le persuada aussi d'abandonner le nom de William pour celui de Clark. Il revient encore à Josephine de lui avoir procuré ses premiers engagements, le plus souvent comme figurant avant d'être employé comme acteur à part entière : il fut le frère d'Alice Joyce dans "White Man" (1924) et apparut également dans "The Plastic Age" (1925) avec Clara Bow.

Gable se rendait compte cependant de l'insuffisance de sa formation. Il revint donc au théâtre où il joua, entre autres, avec Lionel Barrymore dans une adaptation de "The Copperhead". Puis, après s'être séparé de sa femme, il se confia de nouveau à la protection attentionnée des actrices de théâtre. Jane Cow l'engagea comme hallebardier dans une version de "Roméo et Juliette"; Pauline Frederick lui confia le rôle du procureur dans sa nouvelle version de "Madame X" et celui de propriétaire de night-club dans "Lucky Sam McCarver". "Miss" Frederick lui manifesta sa reconnaissance pour son rôle de chevalier servant en lui payant des costumes et les coûteux soins dentaires dont il avait besoin.

Après d'autres rôles sans grande importance, il débuta à Broadway le 7 septembre 1928 dans "Machinal" interprétant le rôle de l'amant de  l'actrice principale, ce qui lui valut d'élogieuses critiques. Au cours d'une tournée avec une autre troupe au Texas, il rencontra Ria Langham; aussi divorcée que riche, bien introduite dans la haute société de Houston. Séduite par Clark Gable, elle le suivit à New York. Et comme l'avaient fait bien d'autres femmes avant elle, elle s'occupa activement de la carrière de son protégé. Josephine Dillon lui avait donné certaines bases; Ria Langham, de dix-sept ans son aînée et évoluant dans les cercles les plus fermés, perfectionna sa formation et en fit un homme du monde raffiné. A son contact, il acquit de bonnes manières; de la sûreté et de la désinvolture. Après avoir vu la pièce "The Last Mile" avec Spencer Tracy, Ria Langham décida que le rôle du tueur John Mears était fait sur mesure pour Gable et s'efforça de le lui obtenir quand la pièce fut donnée sur la côte Ouest; ce fut un tel triomphe que Darryl F. Zanuck lui fit faire un bout d'essai pour "Little Cesar" (1930), sans l'engager cependant (toujours semble-t'il à cause des ses oreilles décolées...). En revanche, il obtint un engagement de Minna Wallis qui n'était pas seulement un important agent cinématographique mais également la soeur du producteur Hal Wallis) pout interpréter le rôle d'une jeune et antipathique voyou dans un western de la Pathé, "Le Désert rouge" (The Painted Desert,1931) avec William Boyd et Helen Twelvetrees. Il réussit ensuite à convaincre William A. Wellman de lui confier le rôle de l'infâme  chauffeur de "L'Ange blanc" (Night Nurse,1931), une production de la Warner dans laquelle il coupa le souffle aux spectateurs par la violence de la correction qu'il administrait à Barbara Stanwyck. "L'Ange blanc" fut distribué avec plus d'un an de retard, mais déjà Minna Wallis avait obtenu pour Clark Gable un contrat de deux ans avec la MGM.

Ses débuts dans la plus grosse maison de production américaine eurent lieu avec "Quand on est belle" (The Easiest Way,1931) de Jack Conway, un film dans lequel il interprétait un petit rôle, celui d'un ouvrier d'une blanchisserie marié à Anita Page. Le succès qu'il remporta dans ce film lui valut un rôle plus important dans "Tribunal Secret" (The Secret Six,1931), un film policier où il constituait avec John Mack Brown un tandem de journalistes se livrant à une enquête dans les milieux de la pègre. Tandis que le producteur cherchait à mettre en vedette les qualités athlétiques de Brown, Frances Marion, l'auteur du scénario, en accord avec son mari George Hill, metteur en scène du film, décida de donner à Gable les meilleures répliques et les scènes les plus importantes; elle avait, en effet, pris conscience de l'exceptionnel magnétisme de l'acteur.  Gable se trouvait fort à son aise au sein de la MGM où ses meilleurs amis étaient Howard Strickling, chargé des relations publiques, et le cinéaste Victor Fleming, avec lesquels il passait souvent ses heures de loisir.

                                              "White Man" (1924) de Louis J. Gasnier

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                          "Le Désert Rouge" (The Painted Desert,1931) de Howard Higgin                          

                            "La Pécheresse"  (Laughing Sinners,1931) de Harry Beaumont

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                                  "Ames Libres"  (A Free Soul,1931) de Clarence Brown

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                                    "Sporting Blood" (1931) de Charles Brabin

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Le 30 mars 1930, Gable épousait Ria Langham. Celle-ci devient par là même la reine de la haute société de Berverly Hills : un rôle qui lui revenait d'ailleurs tout naturellement puisque, depuis la fin de 1931, son mari était devenu le "Roi de Hollywood". Il allait d'ailleurs battre tous les records de recettes de 1932 à 1943, puis de 1947 à 1949 (après la parenthèse de la guerre) et encore en 1955.

La MGM lui réserva le premier rôle dans de nombreuses productions et lui donna pour partenaires les actrices les plus réputées. C'est ainsi que se formèrent quelques-uns des couples les plus populaires et les mieux assortis de l'écran : Clark Gable et Joan Crawford (huit films), Clark Gable et Myrna Loy (sept films), Clark Gable et Jean Harlow (six films). Il travailla aussi avec Lana Turner dans quatre films, avec Norma Shearer et Rosalind Russell dans trois films, avec Constance Bennett et Helen Hayes dans deux films. On le vit encore au côté de Jeanette McDonald.

En 1931, sort sur les écrans américains "La Coutisane" (Susan Lenox/Her Fall and Rise) tourné par Robert Z. Leonard avec Clark Gable et Greta Garbo, puis il enchaîne un autre tournage avec Joan Crawford pour partenaire féminine dans "Fascination" (Possessed,1931) de Clarence Brown, puis avec Jean Harlow : "La Belle de Saigon" (Red Dust,1932). Ce sera une magnifique performance pour ce couple de cinéma. Deux ans plus tard, Frank Capra réalisa "New York - Miami" (It Happened One Night,1934). Personne ne pensait que le film pouvait être un succès. L'histoire dont est tiré ce film a été écrit par Samuel Hopkins Adams qui avait été refusé initialement par Louis B. Mayer, le patron de la Metro-Goldwyn-Mayer et elle avait finie par échouer à la Columbia. Robert Montgomery déclara le rôle principal masculin sans aucun intérêt et le rôle féminin fut successivement refusé par Constance Bennett, Myrna Loy, Margaret Sullavan et Miriam Hopkins.

Arthur Cohn qui dirigeait la Columbia devenait de plus en plus sceptique à l'idée de produire le film malgré la conviction de Frank Capra et de son scénariste Robert Riskins. Le "déclic" ce fût Louis B. Mayer qui le fournit involontairement en prêtant à la Columbia Clark Gable. Le tournage se passa sans encombre, le rôle féminin ayant été finalement attribué à Claudette Colbert et le film sortit sans que les critiques ne le remarquent spécialement. C'est alors que la surprise arriva. Le public d'abord réticent devint de plus en plus nombreux et fit de "New York - Miami" l'un des grands succès de l'année, succès couronné par de nombreux Oscars totalement inespérés, dont l'Oscar du Meilleur Acteur pour Clark Gable.

Egalement connu sous les titres "L'ennemi public No1" ou "Aventure à Manhattan", "Un Drame à Manhattan" (Manhattan Melodrama,1934) permettait de voir un trio d'acteurs formés par Gable, William Powell et Myrna Loy. Paraît-il que plusieurs scènes  de raccords auraient été réalisé par George Cukor, Jack Conway, et le metteur en scène du film : Woody S. Van Dyke.   C'est le réalisateur indépendant Tay Garnett qui réalisa "La Malle de Singapour" (China Seas,1935) avec Clark Gable, Jean Harlow, Wallace Beery, Lewis Stone, Rosalind Russell, C. Aubrey Smith et Akim Tamiroff. C'est à la demande de la MGM qui souhaitait faire de ce film, une super production prestigieuse. Cependant le tournage en fut difficile car le producteur Irving Thalberg exigeait régulièrement des modifications au scénario que le cinéaste refusait d'apporter.

Cette même année, Clark Gable retrouva le réalisateur de "L'ange blanc" (A Free Soul,1935)  : William A. Wellman pour le tournage d'un film éprouvant : "L'Appel de la forêt" (The Call of the wild,1935), il fut tourné entièrement en extérieur, sauf pendant quatre jours. (le tournage a eu lieu sur les pentes du mont Baker, à 2500 mètres d'altitude, le metteur en scène exigea la présence d'une centaine d'acteurs et de techniciens et les chasse-neige ont travaillé nuit et jour pour maintenir la route libre...Cependant le blizzard ne faiblissa pas, le tournage a duré trois mois au lieu de six semaines) A noter la présence de l'actrice Loretta Young.   

Toutefois, Gable connut surtout le succès grâce à des productions plus "viriles" :  tel que, l'aventure  maritime des "Révoltés du Bounty" (Mutiny on The Bounty,1935), tiré du roman de Charles Nordhoff et romancé au cinéma par Frank Lloyd. Clark Gable, après avoir accepté le rôle de Christian Fletcher eut la désagréable surprise, de constater que son contrat mentionnait, qu'il devait obligatoirement raser sa célèbre moustache. Quant à Charles Laughton, il donna lui donna la réplique en incarnant le méprisant Capitaine Bligh.

"San Francisco" (1936) de W.S. Van Dyke fut un énorme succès commercial de l'époque. La MGM  était particulièrement fière de ce film catastrophe orchestré avec brio par Gable, Spencer Tracy et Jeanette MacDonald. Plusieurs quartiers de la ville furent reconstitués en studio. La séquence du tremblement de terre proprement dite, tournée à l'aide de six caméras fonctionnant simultanément, totalise près de 20 minutes de projection selon une convention désormais inhérente au film catastrophe.

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                 "Un mauvais garçon" (No Man of Her Own,1932) de Wesley Ruggles

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                  "Un Mauvais garçon" (No Man of Her Own,1932) de Wesley Ruggles

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                                   "Men in White" (1934) de Richard Boleslawski

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                          "La Passagère" (Chained,1934) de Clarence Brown

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                Souvent femme varie (Forsaking All Others,1934) de W.S. van Dyke

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        Loufoque et Cie  (Love on The Run,1936) de W. S. Van Dyke avec Joan Crawford

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Ce fut pendant le tournage de "SARATOGA" (1937) de Jack Conway avec Clark Gable que la santé de l'actrice Jean Harlow se dégrada, son mal empirant. Elle meurt avant la fin du tournage, au Good Samaritan Hospital de Los Angeles, le 7 juin 1937, à l'âge de vingt-six ans. Elle fut remplacée par une doublure pendant les derniers jours du tournage. Ce film fut son plus grand succès de 1937, sans doute l'effet du décès de l'actrice aurait entraîné le désir de la voir une dernière fois au cinéma.

Vedette aussi populaire à l'époque que Clark Gable, Spencer Tracy n'était pas spécialement enchanté de ne tenir, dans "Pilote d'essai" (Test Pilot,1938) qu'un rôle secondaire. Le comédien ne manquait pas d'humour et, selon Gable, s'arrangea pour faire de la scène de sa mort "la plus longue, la plus interminable de l'histoire du cinéma". Il fallut, pour la tourner, deux jours durant lesquels, blotti dans les bras de Gable, Tracy, chaque fois qu'on l'espérait enfin mort, ouvrait péniblement un oeil, le refermait puis esquissait encore un faible sourire et repartait pour quelques secondes de vie....

En 1939, Clark Gable participa à l'un des plus gros succès commerciaux depuis la naissance du cinéma avec "Autant en emporte le Vent" (Gone With The Wind,1939) dont la prestigieuse mise en scène a été attribué à trois réalisateurs : George Cukor (qui s'entendait mal avec Clark Gable), Victor Fleming et Sam Wood. Paradoxalement, Clark Gable n'accepta ce grand rôle qu'avec réticence, en fait celà lui fut imposé par les producteurs. A propos d'"Autant en emporte le vent", il avoua n'avoir lu le livre que pour mieux se convaincre que le public avait tort de voir en lui le Rhett Butler idéal.  En 1939, le budget dU film s'élevait à 4,25 millions de dollars, film colossal, réalisé d'après 3000 maquettes en couleurs de Cameron Menzies, comptant dans sa distribution  les plus prestigieux noms du star systèm (Clark Gable, Vivien Leigh, Leslie Howard, Olivia de Havilland) et 2400 figurants, fut mené à bon terme en moins d'une année. Les espérances du producteur David O. Selznick ne furent pas déçues : en effet, le public fit du film un cas unique dans l'histoire du cinéma.  Quant au rôle de Scarlett O'Hara, Selznick fit des essais à quelques unes des plus grandes actrices américaines dont Bette Davis, Katharine Hepburn, Joan Crawford, Paulette Godard, Susan Hayward, Vivien Leigh... Rien a manqué pour faire du film un chef d'oeuvre commercial et artistique. Ce fut également un triomphe à la remise des Oscars en remportant à lui tout seul huit de ces récompenses.

Après cet immense succès, Gable enchaîna avec "Le Cargot maudit" (Strange Cargo,1940) réalisé par Frank Borzage avec Joan Crawford dont ce fut la huitième fois que les noms de Crawford et de Gable voisinent au générique d'un film. Celui-ci promettait d'être un nouveau succès commercial avant que la fameuse "Legion of Decency" et d'autres associations familiales ou religieuses ne le condamnent. De nombreux catholiques s'abstinrent donc de le voir et les salles de plusieurs villes refusèrent de le programmer.  Il y eut aussi :"Comrade X" (1940) est en réalité "une critique virulente de la vie soviétique et des méthodes politiques du régime. Premier film anticommuniste de Clark Gable.

Pendant le tournage d'"Autant en emporte le vent", Gable obtint le divorce d'avec Ria Langham, à laquelle il versa une indemnité de 186 000 dollars. A la fin des prises de vues, il partit pour Kingham, en Arizona, avec Carole Lombard qu'il épousa dans l'intimité le 29 mars 1939. Ils se connaissaient depuis près de trois ans et n'en faisaient aucun mystère. Mais leur bonheur fut de courte durée puisque l'actrice trouva la mort en 1942 dans un accident d'avion. Ce fut un énorme choc pour Gable. Dans un télégramme qu'elle lui avait adressé peu avant de partir pour son tragique voyage, Carole Lombard lui avait suggéré de s'engager. Il prit cette décision au mois d'août de cette même année après avoir terminé le tournage de "Je te retrouverai" (Somewhere I'll Find You,1942) de Wesley Ruggles avec Lana Turner. Affecté à l'école d'aviation des élèves officiers de Miami, il se rendit en Europe l'année suivante. Sept mois plus tard, il était décoré de la Distinguished Flyng Cross et de l'Air Medal pour "actions exceptionnelles méritoires accomplies au cours de cinq missions de bombardements aériens". Avant d'être démobilisé, il fut promu au grade de commandant. Il apparaîtra en 1944 dans des courts métrages d'instruction : "Aerial Gunner", "Wings Up", "Combat America".

                          

   

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                          Un envoyé très spécial (Too Hot to Handle,1938) de Jack Conway

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                             La Reine des Pantins (Idiot's Delight,1939) de Clarence Brown

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                             Cargot Maudit  (Strange Cargo,1940) de Frank Borzage 

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Avec "La Fièvre du Pétrole" (Boom Town,1940) de Jack Conway, ce fut la troisième et dernière apparition de Gable et de Spencer Tracy ensemble dans un film. C'est W.S. van Dyke qui les avait réunis le premier dans "San Francisco" puis Victor Fleming dans "Pilote d'essai". Clark Gable se passionna dès le début du tournage pour ce film qui lui rappela sa jeunesse, l'époque où, avant d'être acteur, il travaillait comme employé dans des champs de forage de pétrole. Le film lui donna également l'occasion de retrouver Claudette Colbert qui fut sa brillante partenaire dans "New York Miami" de Capra.

"L'Aventure commence à Bombay" (They Met in Bombay,1941) de Clarence Brown fut distribué le 24 juin 1941. Le 2 décembre de la même année, les japonais attaquaient Pearl Harbor et c'était la guerre. Avec le recul, les scènes finales qui montrent Gable livrer et gagner une violente bataille contre des troupes japonaises paraissent prémonitoires!. Gable.

C'est Mervyn LeRoy qui découvrit Clark Gable en 1930 alors qu'il interprétrait un petit role dans une pièce jouée dans un théâtre de Los Angeles et lui donna, le premier, la possibilité de tourner un bout d'essai. De cette époque était née entre eux une indéfectible amitié. C'était le troisième film que Lana Turner tournait sous la direction du cinéaste. Le couple de cinéma formait par Gable - Lana Turner furent réunis à trois reprises à l'écran : dans "Franc-Jeu" (Honky-Tonk,1941) de Jack Conway, "Je te retrouverai (Somewhere, I'll Find You,1942) de Wesley Ruggles et "Voyage au-delà des vivants" (Betrayed,1954) de Gottfried Reinhardt (La pièce originale de Sidney Kingsley, ancien lauréat du Prix Pulitzer, s'appelait "The Return of Ulysses" et faisait donc une allusion directe à l'"Odyssée" d'Homère.

Son retour à la MGM posa un certain nombre de problème : on ne savait plus très bien comment l'employer. Clark Gable avait changé de même que son image auprès du public. Il commença par interpréter une série de films qui, tout en constituant de bons succès commerciaux, étaient incontestablement des réalisations médiocres : "L'Aventure" (Adventure,1945) de Victor Fleming est une comédie qui marqua son retour à l'écran au côté de Greer Garson, "Marchands d'illusion" (The Hucksters,1947) de Jack Conway avec Deborah Kerr et Ava Gardner. Après "La Vie privée du Tribun" (Parnell,1937) de John M. Stah et "Le Retour" (Homecoming,1948) du réalisateur Mervyn Le Roy (c'est sans doute le film le moins réussi de toute sa carrière) qui découvrit Clark Gable en 1930 alors qu'il interprétrait un petit rôle dans une pièce jouée dans un théâtre de Los Angeles et lui donna, le premier, la possibilité de tourner un bout d'essai. De cette période était née entre eux une solide amitié. 

Il connu un regain de faveur avec les deux productions suivantes : "Tragique décision"  (Command Decision,1948) de Sam Wood dans lequel, au sein d'une distribution essentiellement masculine, il incarnait un officier de l'armée de l'air, et "Faites vos jeux" (Any Number Can Play,1949) de Mervyn Le Roy, où il campait un propriétaire de casino.

Aussi bien sur le plan professionnel que privé, Clark Gable traversait une période de crise. Il était seul et commit la très grave erreur, qui entraîna pour lui en outre des problèmes d'ordre économique, de se remarier pour la quatrième fois : en effet, Lady Sylvia Ashley, veuve de Douglas Fairbanks Sr, devenait Mrs Clark Gable le 21 décembre 1949. Trois semaines plus tard, dit-on, il regrettait amérement sa décision. Le divorce ne sera prononcé qu'en 1951 au terme duquel il dut verser une indemnité considérable à son ex-femme. Cette même année, Dore Shary remplaçait Louis B. Mayer comme directeur de la production à la MGM. Le contrat de Clark Gable, qui expirait en 1954, ne fut pas renouvelé. Le Roi de Hollywood subissait à son tour le sort de bien des acteurs des années 40. En 1953, John Ford réalise un remake de "La Belle de Saigön" (1932) de Victor Fleming avec "Mogambo" (1953). On retrouve donc, plus de vingt ans après, Clark Gable dans le même rôle. John Ford disait, à qui voulait l'entendre, qu'il n'avait jamais vu la première version. "J'ai aimé l'histoire et le scénario; et, comme je n'avais jamais été dans cette partie de l'Afrique, j'ai accepté le film. Quant à Ava Gardner et Grace Kelly, elles remplacent toutes deux : Mary Astor et Jean Harlow. "Mogambo" n'est généralement pas considéré comme une oeuvre majeure de John Ford, le principal attrait du film résidant dans son interprétation. La performance de Clark Gable, le héros mythique d'"Autant en emporte le vent" face à ces deux femmes passionnées, ramenait à l'époque de l'âge d'or de la Metro-Goldyn-Mayer. Le film fut tourné presque entièrement en Afrique équatoriale et au Kenya.

"Voyage au-delà des Vivants" (Betrayed,1954) de Gottfried Reihardt était le dernier film que Clark Gable tourna pour la Metro-Goldwyn-Mayer, compagnie à laquelle il était lié par contrat depuis plus de vingt ans. C'était la quatrième et dernière fois que Clark Gable et Lana Turner étaient partenaires. C'est le réalisateur, producteur associé sur "Le Retour" qui réussit à les convaincre d'être le couple vedette de son film.

Gable devint l'acteur le mieux payé des Etats-Unis, bénéficiant en outre du pourcentage sur les recettes. Désormais libre de choisir ses rôles, il apparut, à partir de ce moment, dans une série de films néttement supérieurs à ceux qu'il avait dû accepter du temps de la MGM depuis son retour de la guerre, notamment dans deux films de Raoul Walsh "Le Roi et quatre Reines" (The King and  Four Queens,1956) et "L'Esclave Libre" (Band of Angels,1957). En tournant ce film, les intentions des producteurs étaient claires, refaire vingt ans après, une oeuvre similaire à "Autant en emporte le vent". Dans 'esprit des producteurs comme celui du public, la présence de Gable, l'évocation de la magie du Sud, les plantations de coton, et un scénario-fleuve exploitant le thème romanesque de la vie d'une jeune métisse déchirée par l'esclavagisme...."L'Esclave libre" n'obtint pas le succès considérable du chef d'oeuvre de 1939. Raoul Walsh déclara : J'ai beaucoup aimé travailler avec Gable. Un homme très sympathique et un bon acteur, qui ne nous a jamais donné le moindre souci" (Cahiers du Cinéma" -no154-avril 1964). 

Malgré l'ampleur de sa carrière, Clark Gable n'a tourné que peu de film en couleurs. "Au-delà du Missouri" (Across The Wide Missouri",1951) est le premier des trois westerns en couleurs auxquels il participa. Les deux autres sont "Un Roi et Quatre Reines" et "Les Implacables" (The Tall Men,1955), le film fut tourné à Durango au Mexique, bien que censé se passer au Texas et au Montana. Gable donna la réplique à Jane Russell, Robert Ryan et Cameron Mitchell.

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                                                  "Camarade X" (Comrade X,1940) de King Vidor

 

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                                 "Franc-Jeu"  (Honky Tonk,1941) de Jack Conway

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                                                "Je te retrouverai"

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                              "Le Retour" (Homecoming,1948) de Mervyn Leroy

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                        "La Clé sous la porte" (Key to the City,1950) de George Sidney

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                "Pour Plaire à sa belle" (To Please a Lady,1950) de Clarence Brown

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                          Ne Me quitte jamais  (Never Let Me Go,1953) de Delmer Daves 

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                                                              Le Chouchou du Professeur

                       

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                             La Vie à belles dents  (But Not for Me,1959) de Walter Lang

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Il se remaria alors pour la cinquième fois; l'élue était la belle Kay Sprekels, qui ressemblait d'ailleurs fort à Carole Lombard.

               

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