VERONICA LAKE, UNE MÈCHE BLONDE
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VERONICA LAKE 1922 - 1973
Actrice Américaine
Il y a cinquante ans disparaissait, l'une des actrices américaines les plus influentes des années quarante. Son style, sa coiffure qui lui cachait très souvent l'œil, l'a rendu célèbre, très souvent dans des films noirs dont deux aux côtés de Alan Ladd. Sa carrière cinématographique aura marqué les cinéphiles pendant une dizaine d'années... Veronica Lake de son véritable nom Constance Frances Marie Ockelman est née le 14 novembre 1922 à Brooklyn. A la mort de son père, acteur de théâtre, Veronica Lake n'avait que douze ans, sa mère se remarie un an après, elle adopte le nom du second mari de sa mère, Anthony Keane.
En 1938, la famille Keane déménage à Beverly Hills ou la jeune Veronica Lake suit des cours d'art dramatique, c'est ainsi qu'elle débute en tant que figurante dans "Soroty House" (1939) produit par la RKO, puis enchaîne d'autres figurations sous le nom de Constance Keane. Elle est remarquée par un producteur de la Paramount qui l'engage en 1940 et change son nom en Veronica Lake. Pendant les essais de "L'Escadrille des jeunes" (Wanted Wings,1941) de Mitchell Leisen, elle fait un faux mouvement et une mèche de cheveux tombe sur son visage : le hasard a déterminé son visage. Dès lors sa coiffure est imitée partout. Le cinéaste Preston Sturges lui offre un rôle dans "Les Voyages de Sullivan" (Sullivan's Travels,1942) aux côtés de Joel McCrea.
En 1942, "Tueur à gages" (This Gun For Hire) de Frank Tuttle avec Alan Ladd et Robert Preston comme partenaires, impose sa mèche blonde, qui lui couvre la moitié du visage, sa mince silhouette et sa petite taille. Elle crée avec Alan Ladd un nouveau style d'amants à l'écran : calculateurs et conscients de leurs actes, dévoilant sous une conversation banale, entrecoupée de regards langoureux et de fumée de cigarettes, les plus éloquentes intentions. Après "La Clé de verre" (The Glass Key,1942) de Stuart Heisler, autre thriller dans lequel elle retrouve son partenaire Alan Ladd, dont leurs styles furent immortaliser sur pellicule.
Malgré l'immense succès de "Ma femme est une sorcière" (I Married a Witch,1942) de René Clair avec Fredric March et Susan Hayward, de loin son film le plus populaire, où elle incarne le personnage d'une irrésistible séductrice pleine d'humour. Toutes les femmes adoptent "la mèche" à la Veronica Lake. En réalité, son succès est de courte durée, "Le Dalhia bleu" (The Blue Dalhia,1946), film honnête de George Marshall, d'après un scénario de Raymond Chandler, marque son déclin. On la relègue dans des films de moindre importance, noyée sous les problèmes financiers, elle tente sa chance au théâtre où, curieusement, elle révèle un talent insoupçonné.
Après son divorce avec le metteur en scène Andre de Toth, elle participe à quelques films médiocres dans les années cinquante, puis quitte les studios de cinéma. Mais elle sombre dans l'alcoolisme et doit renoncer à sa carrière d'actrice. En 1962, un journaliste la découvre dans un bar de New York où elle travaille comme barmaid. Grâce à l'article qu'il publie, elle reçoit quelques offres, puis en 1969, elle écrit son autobiographie "Veronica" où elle règle ses comptes avec Hollywood. Installée en Angleterre, elle joue à la télévision puis retombe dans l'oubli. Veronica Lake meurt dans une indifférence totale le 7 juillet 1973 d'une hépatite virale à l'âge de cinquante ans.
Les Anges de miséricorde -1943 - Mark Sandrich
Une Heure avant l'aube - 1944 - Frank Tuttle
Un Coeur aux enchères - 1945 - Hal Walker
Epousez-moi chérie - 1945 - George Marshall
Le Bel espoir - 1946 - John Berry
Femme de feu - 1947 - Andre De Toth
Trafic à Saïgon - 1948 - Leslie Fenton
*Affiches-cine * Cinetom
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