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15 décembre 2018

LIZA MINNELLI, LA PETITE PIAF AMÉRICAINE

*JOYEUX NOEL*JOYEUX NOEL*JOYEUX NOEL*

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            LIZA MINNELLI           1944 

            Actrice, Chanteuse Américaine

 

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Une nuit Judy Garland réveilla son mari, le réalisateur Vincente Minnelli, et lui dit : "J'ai un nom pour le bébé si c'est une fille. Que dirais-tu de Liza ? Liza Minnelli. Cela fera bien sur une affiche." Étant donné les antécédents de l'enfant, les idées de Judy Garland avaient des chances de se réaliser. Il ne fut pas facile pour Liza de trouver sa place sous les feux des projecteurs, hors de l'ombre de sa mère. Comme actrice, elle est trop proche de Judy pour échapper aux comparaisons et les spectateurs qui ont été fans de la mère ont mis du temps à accepter la fille. Les deux femmes ont en commun une puissance, une chaleur, le sens du drame et de l'humour, de même qu'un désir exacerbé de communiquer avec le public. Elles se ressemblent souvent beaucoup, même si Judy est devenue un lutin géant alors que Liza est restée une grande enfant un peu gauche.

Et pourtant, toutes deux elles ont fait de la corde raide entre la névrose personnelle et le personnage public. Mais Liza semble avoir mieux conservé son équilibre et n'avoir pas connu la même déchéance que sa mère. Liza est vraiment dans son élément sur scène où les émotions et le contact avec le public lui donnent un espace que le cinéma ne fournit pas. C'est à Los Angeles (Californie,USA)  que Liza Minnelli est née le 12 mars 1946. Elle fut très tôt une artiste accomplie, le fait d'avoir été la fille de Vincente Minnelli et de Judy Garland. Elle apprit la danse avec le chorégraphe Nico Charisse, qui fut le mari de Cyd Charisse, et fit sa première apparition à l'écran à l'âge de trois ans, aux côtés de sa mère et du comédien Van Johnson incarnant son père, dans "Amour Poste restante" (In The Good Old Summertime,1949) de Robert Z. Leonard. Cependant elle n'est pas autant attiré que cela par le cinéma et pourtant elle baigne dans un milieu cinématographique qui compose sa vie quotidienne. Elle se familiarise très tôt avec les plateaux de cinéma où elle regarde travailler ses parents et fréquente toutes les célébrités qui leur rendent visite, se réfugiant souvent sous le piano pour écouter leurs conversations. Mais, après le divorce de ses parents à l'âge de cinq ans, elle devient instable. Ses parents partagent la garde de l'enfant et la prennent chacun six mois.

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Son éducation dans le show business est complète. A sept ans, sa mère lui permet de danser sur la scène du Palace Theater de New York où elle même chante "Swanee". Quatre ans plus tard, dans les coulisses, Liza regarde jouer sa mère dans un night-club de Las Vegas. Le public, trop occupé à manger, boire et parler, n'accorde guère d'attention à Judy. Elle arrête alors de chanter, passe le relais à sa fille, la fait monter sur scène et lui fait faire ses débuts. Liza chante certaines chansons de sa mère dont "The Man That Got Away".

Au cinéma, le public aurait écouté, mais pas là. Pourtant, Liza avait pris goût au cabaret. "Tu as été merveilleuse", lui déclare Judy. "Je ne pouvais pas chanter plus mal", c'était gentil de la part de Maman de me dire cela", explique Liza à Gerold Frank, biographe de sa mère. Puis, elle perfectionne son jeu de scène et joue un petit rôle dans une production scolaire "Le Journal d'Anne Frank", qui effectue une tournée en Israël. Judy dans le public pleurera pendant toute une représentation. Mais, lorsque Liza jouera le troisième rôle dans une reprise "Off-Broadway, Best Food Forward, en 1963, Judy prétendra avoir oublié la date de la première afin de ne pas nuire par sa présence à la représentation de sa fille.

Liza fréquente entre autres la School of Peforming Arts de New York, mais son meilleur professeur reste sa mère qui lui enseigne que chanter, c'est jouer : "Ne perds jamais le sens caché derrière les mots. Tu ne chante pas seulement des notes de musique", lui explique-t'elle. Liza continue à apprendre le soir, lorsqu'elle se produit au Palladium de Londres, en 1964. Il n'a jamais existé de rivalité ni de jalousie entre les deux femmes, mais Judy dominait alors le spectacle, mettant cruellement en évidence l'inexpérience de sa fille, ce qui "encourageait" sa complicité avec son public et avec sa fille. Cependant, Liza obtient son propre succès en 1965 dans la comédie musicale de Broadway Flora, "The Red Menace", rôle pour lequel elle obtient un Tony award. Sa mère la présente à Peter Allen, l'un des chanteurs des Allen Brothers et ils se marient en 1967.

Elle fait ensuite ses débuts d'adulte au cinéma face à Albert Finney dans le premier film de Finney, réalisateur, "Charlie Bubbles" (1968), où son jeu est moins dramatique que celui de Shirley MacLaine pendant la décennie précédente. Puis, elle pousse à l'extrême, de façon presque irritante, son maniérisme emprunté dans le personnage de Pookie Adams, collégienne névrosée qui traite tous ceux qui ne sont pas d'accord avec elle de "bizarres" dans "Pookie" (The Sterile Cukoo,1969) de Alan J. Pakula. Ce rôle lui vaut une nomination pour un Oscar. Dans le film d'Otto Preminger "Dis-moi que tu m'aimes Junie Moon" (Tell Me That You Love Me, Junie Moon,1970), elle incarne une jeune fille angoissée par les problèmes sexuels, dont les complexes sont évoqués par un recours au flashback. Ce film est aussi exacerbé que le jeu même de l'actrice. Le film de Stanley Donen "Les Aventuriers de Lucky Lady" (Lucky Lady,1975) donne un autre exemple de la manière dont les choses peuvent dégénérer avec une femme légère, portant une perruque blonde. Malheureusement la collabotation avec son père que l'on attendait depuis longtemps ne se passe comme prévu avec le tournage du film "Nina" (A Matter Of Time,1976). L'espoir que Vincente Minnelli saurait de nouveau saisir les beaux jours de ses comédies musicales avec Judy Garland "Le Chant du Missouri" (1944) et "Le Pirate" (1948) par l'intermédiaire de sa fille, est vite ébranlé. Le monde a changé et Liza s'est créé un public jeune et moderne. De ce fait, le rôle de femme de chambre française s'initiant à l'amour et à la vie grâce à la comtesse Ingrid Bergman, rôle qui lui demandait de chanter à une ou deux reprises mais de façon peu appropriée.  Et pourtant, le style Minnelli a donné grâce à ce merveilleux film intimiste. On l'a retrouve opposé au play-boy ivre qu'incarne Duddley Moore dans "Arthur" (1981) de Steve Gordon.

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Il est évident qu'elle a besoin d'une direction rigide au cinéma et celui lui a permis d'incarner ses deux meilleurs rôles. La dureté qui recouvre l'insécurité de son tempérament convenait parfaitement à la dureté masquant l'insécurité de Berlin dans les années 30 dans "Cabaret" (1982) de Bob Fosse, où elle se révèle remarquable. Dans le personnage de Sally Bowles, chanteuse américaine de night-club, elle est trop bonne chanteuse pour se trouver dans le bouge insignifiant qu'est le Kit Kat Club,  mais qu'importe?  

Ses chansons sont interprétées avec un mordant et une passion rares et son jeu possède une conviction émouvante. L'Oscar qu'elle a reçu pour ce film est autant un hommage à Fosse qu'à elle-même. Chanteuse dans le distrayant pastiche d'un film des années 40 de Martin Scorsese, "New York, New York" (1977), Liza peut jouer le type de rôle digne de sa mère et le fais avec la même force et la même vulnérabilité. Certains français l'ont surnommée "La Petite Piaf américaine". Elle divorce de Peter Allen et épouse Jack Haley Jr, film de l'acteur qui avait joué avec Judy Garland dans "Le Magicien d 'Oz", pour épouser le sculpteur Mark Gero. Puis elle tombe sous le charme de Martin Scorsese et me fin à son deuxième mariage. Scorsese commence à la diriger dans la comédie musicale de "Broadway The Act" mais Grower Champion y ajoute aussi son savoir-faire. Liza remporte un triomphe et gagne un Tony. En 1984, elle connaît un autre succès sur scène dans "The Rink" où elle est la fille de Chita Rivera. Il y a longtemps qu'elle n' a plus à justifier son existence, pour se démarquer de sa mère, en épelant son L-I-Z-A - avec un Z c'est moi".  Avant le tournage de "Stepping Out" (1991) de Lewis Gilbert, Liza Minnelli commença à répéter avec le chorégraphe Danny Daniels, qu'elle avait connu à seize ans lorsqu'il l'avait engagée à Brodway pour la comédie musicale "Best Food Forward". 

 

 

 

                                                        1967

 

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Cabaret ( bande annonce VO )

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                    La dernière folie de Mel Brooks - 1976 - Mel Brooks

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NEW YORK NEW YORK - Bande-annonce VO

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