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CINETOM
6 janvier 2017

JULIE ANDREWS, CELLE QUI FUT MARY POPPINS OU VICTOR VICTORIA...

                   JULIE ANDREWS               1935

           Actrice Américaine

 

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 Julie Andrews est né le 1er octobre 1935 à Walton-on-Thames, un petit village proche de Londres. Depuis toujours, l'existence de la future "Mary Poppins" est liée au monde du spectacle. Toute petite, elle fait déjà des apparitions sur scène avec ses parents. Elevée "sur les planches" selon la vieille tradition de music-hall, elle monte sur scène dès l'âge de 7 ans avec sa mère et son beau-père, Ted Andrews dont elle adoptera le nom par la suite.

Ses parents la placent dans une école de chant où elle cultive sa formidable voix au registre des quatre octoves !. En 1947, à Londres, Julie fait ses débuts professionnels en chantant des arias dont la Polonaise de "Mignon" dans la revue "Starlight Roof". L'année suivante, elle participe à la Royal Variety Performance. Elle devient ainsi la plus jeune soliste à se  produire lors de semblable manifestation. Elle tient la vedette de "Cendrillon" (1953) quand elle est choisie pour interpréter à New York une nouvelle comédie musicale, "The Boy Friend", pastiche de la comédie musicale des années 20 de Sandy Wilson. C'est le triomphe : aucune vedette anglaise depuis Gertrude Lawrence n'avait connu un tel succès aux Etats-Unis; elle séduit le public new-yorkais....

Engagée en 1960 pour créer "My Fair Lady", elle sera Eliza Dollitle dans une adaptation musicale du Pygmalion de Shaw, sur un texte et une musique d'Alan Jay-Lerner et de Frederic Loewe. Le résultat "My Fair Lady" s'impose magistralement dans l'histoire du théâtre et, fait encore plus rare, de façon méritée. La pièce de Shaw, oeuvre mineure du théâtre britannique, devenue plus tard le chef-d'oeuvre que l'on connaît de la comédie musicale américaine, est servie par des chansons sublimes, des décors superbes d'Oliver Messel et un trio d'acteurs inégalé : Julie Andrews, Rex Harrison presque parfait dans le rôle de Henry Higgins, et Stanley Holloway en Doolittle. Tel n'est pas l'avis de Jack L. Warner. En effet, lorsque Warner Bros achète les droits d'adaptation cinématographique, le rôle d'Eliza ne revient pas à Julie Andrews, Warner juge ce choix risqué et incertain quant à l'accueil du public; mais à Audrey Hepburn. Le film, mise en scène par George Cukor, séduit autant que le spectacle. Toutefois la crédibilité de l'intrigue se trouve atténué par le jeu d'Audrey Hepburn, précieuse et chic en grande dame déguisée en bouquetière, alors qu'on attend le contraire. Julie Andrews joua pendant trois ans à New York et à Londres.

Julie Andrews est amère d'avoir été évincée. Walt Disney lui apporte une consolation en lui proposant le rôle de "Mary Poppins" (1964), charmante version musicale des ouvrages de P.L. Travers, dans laquelle sont insérées avec brio des séquences d'animation. Le film connaît un énorme succès, plus encore que celui de "My Fair Lady", et Julie Andrews remporte un Oscar pour sa prestation (Le film fut récompensé par cinq Oscars), qui la fait débuter au cinéma; elle obtint la consécration internationale.

Soucieuse de changer aussitôt de registre, elle enchaîne la même année avec "Les Jeux de l'amour et de la guerre" (The Americanization of Emily,1964), curieuse comédie d'après un scénario de Paddy Chayesfsky, où elle incarne une veuve de guerre désespérément amoureuse d'un officier de marine américain interprété par James Garner. La critique française a glorifié le film pour son scénario "d'une audace inimaginable ailleurs que dans le cinéma américain" ("Cinéma 66"). Malgré cette tentative, elle replonge presque immédiatement dans une oeuvre de la veine de Mary Poppins : "La Mélodie du bonheur" (The Sound of Music,1965) de Robert Wise avec Christopher Plummer et Eleanor Parker fut le plus grand succès commercial de tous les temps pendant de nombreuses années. Peu importe que le spectacle sentimentaliste de Rodgers et Hammerstein compte parmi leurs moins réussis, dès l'instant où Julie Andrews endosse le premier rôle et que les caméras du procédé Todd-AQ (cinémascope) commencent à panoramiquer sur l'étourdissant paysage tyrolien, la moitié du monde est conquise. Bien des spectateurs, dit-on, ont vu le film plus de cent fois. "La Mélodie du bonheur" est au départ un spectacle musical basé sur des faits réels : les tribulations d'une famille autrichienne au moment de l'Anschluss. La Fox offre le projet à Billy Wilder puis à William Wyler. Finalement ce fut Robert Wise qui le réalisa. Quatre atouts en feront un film très populaire : Julie Andrews, les chansons de Rogers et Hammerstein, les extérieurs en Autriche et une histoire style "Cendrillon".

Les cachets de Julie Andrews se montrent maintenant à 700 000 dollars pour le film suivant. C'est à cette époque que la carrière de Julie Andrews, pourtant au sommet de sa gloire, commence à vaciller de façon alarmante, malgré des projets apparemment prometteurs sur le papier. Il y eut "Le Rideau déchiré" (Torn Curtain,1966) de Alfred Hitchcock. Son partenaire Paul Newman voit en elle "la dernière des vraies grandes dames". Ces deux derniers films sont parmi les plus grosses recettes de l'année 1966.

Fred Zinneman travailla deux ans à la préparation du film "Hawaï" (1966) avant de l'abandonner; George Roy Hill prit le relais et commença le tournage mais, ayant dépassé le budget, fut remplacé par Arthur Hiller; il revint cependant terminer le film à la demande expresse des comédiens, et spécialement de Julie Andrews. A noter la présence de Max von Sydow, Richard Harris et Gene Hackman. Cette superproduction historique tournée la même année d'après le roman de James Michener, appartient au type de film où les acteurs sont écrasés en permanence par le paysage. "Millie" (Thoroughly Modern Millie,1967) de George Roy Hill, en revanche fait penser à une délicieuse comédie musicale des années 20; Julie Andrews y est parfaitement employée face à James Fox, Mary Tyler Moore et Carol Channing. En raison du phénoménal succès de "La Mélodie du bonheur", la Twentieth Century-Fox et Robert Wise co-responsables du film, décident, quelques années plus tard, de réaliser une autre comédie musicale de grande envergure, en exploitant la personnalité de Julie Andrews. Ce sera "Star !" (1968), coûteuse biographie filmée de Gertrude Lawrence sur des chansons de Cole Porter et Noel Coward; Gertrude Lawrence se montre malheureusement à des années-lumière du professionnalisme de Julie Andrews et le film fut un échec aux Etats-Unis, malgré les 149 jours de tournage, 40 000 dollars de coût journalier, 1417 plans enregistrés, 150 000 mètres de pellicule, 3 040 costumes dont 125 pour Julie Andrews, 185 décors différents, 6815 accessoires, 166 rôles parlants et 178 petits rôles, 9847 figurants...Le film est bien accueilli en Angleterre.

Jadis mariée au décorateur anglais Tony Walton, Julie Andrews, depuis le désastre de "Star !" travaille exclusivement avec son second mari, le réalisateur Blake Edwards. Au début, le fruit de leur collaboration n'est guère convaincant. Dans la comédie musicale "Darling Lili" (1970), elle campe bien que cela puisse paraître surprenant, une espion allemande. Il y aura aussi "Top Secret" (The Tamarind Seed,1974), mélodrame romantique où l'actrice et Omar Sharif forment un couple d'amants pas très séduisants. Vers la fin des années 70, Edwards met la chance de son côté en réalisant une série de comédies personnelles, souvent assez brillantes, dans lesquelles sa femme joue des rôles de diverse importance.

En 1979, elle interprète de façon touchante la petite amie de Dudley Moore, abandonnée pour Bo Derek, créature aux charmes plus spectaculaires dans "Elle" (Ten). Dans "S.O.B." (1981), elle crée presque une sensation en se dénudant la poitrine. Enfin, dans "Victor, Victoria" (1982), elle est tour à tour émouvante et pleine de drôlerie en femme-prétendant-lui-même être une femme. L'un des plus beaux rôles de Julie Andrews, Succès, film culte depuis...Elle a su sauvegarder sa popularité auprès du public grâce à de luxueuses émissions télévisées. En 1986, Blake Edwards tourne son septième film avec son épouse Julie Andrews. Jack Lemmon lui donna la réplique dans "C'est la vie" (That's Life). En 1993, c'est autour de Marcello Mastroianni de former un duo avec Julie Andrews dans "Tchin-Tchin" dont le tournage se déroula à Paris en 1991. Son dernier film datant de 2010 "Fée malgré lui" (Tooth Fairy), elle est âgé de 81 ans. 

 

                                                                 1964

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             Les Jeux de l'amour et de la guerre - 1964 - Arthur Hiller          

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LA MÉLODIE DU BONHEUR bande annonce vf

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1966 : Le Rideau déchiré (Torn Curtain)

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                                                  1967

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                                                     1968            

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                                                     1970

 

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                          Top Secret - 1974 - Blake Edwards

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                                                  1979 

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                                                    1982

               

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Victor, Victoria (1982) bande annonce

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                                 C'est la vie - 1986 - de Blake Edwards

           

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                                                 1993

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   * Affiches-cine - Cinetom

          ________________________Debbie Reynolds

 

 

 

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