DÉCÈS DE L'ACTRICE FRANÇAISE 

          NICOLE COURCEL                  1934  - 2016

Nicole Courcel est décédée samedi 24 juin 2016 au soir à l'âge de 84 ans. L'actrice de cinéma et de télévision souffrait depuis plusieurs années "d'une maladie cérébrale", a précisé sa fille.

Nicole Courcel, de son vrai nom Nicole Andrieu est née le 21 octobre 1930. Ses études secondaires achevées, Nicole Courcel se destine à la carrière de comédienne et commence à suivre les cours de René Simon. Tout en continuant à étudier l'art dramatique, elle obtient un rôle de figuration dans "Aux yeux du souvenir", en 1948, dans le film de Jean Delannoy où Michèle Morgan et Jean Marais avaient les rôles principaux.

Nicole Courcel accède à la célébrité en 1949 avec "Rendez-vous de juillet", de Jacques Becker. Nicole Andrieu interprète le rôle de Christine Courcel, dont le nom inspira son pseudonyme. Sa deuxième chance à l'écran lui est donnée par Marcel Carné avec "La Marie du port" (1949) où Jean Gabin devient son partenaire. Elle poursuit une brillante carrière cinématographique, mais commet quelques erreurs dans le choix de ses films.

On peut souligner sa participation à quelques-uns des plus grands succès du cinéma français comme "Si Versailles m'était conté" (1953) de Sacha Guitry, puis dans une comédie à succès "Papa, Maman, la bonne et moi" (1955), puis l'année suivante, avec une suite intitulée "Papa, Maman, ma femme et moi". Raoul André lui proposa d'être l'une des "Clandestines" (1955) aux côtés de Philippe Lemaire, Maria Mauban et Dominique Wilms.

En 1956, elle retrouve Jean Gabin dans "Le cas du Docteur Laurent" de Jean-Paul le Chanois. Jean Dréville lui proposa "La Belle et le Tzigane" (1957), Jean Cocteau de participer à l'une de ses oeuvres comme "Le Testament d'Orphée" (1959), André Cayatte eut l'idée du tandem Charles Aznavour-Nicole Courcel dans "Le Passage du Rhin"  

On la retrouvera plus tard dans "Les Dimanches de Ville d'Avray" (1961) de Serge Bourguignon, "La Nuit des Généraux" (1964) de Anatole Litvak, "Les Créatures" (1965) d'Agnès Varda puis "L'étrangleur" (1970) de Paul Vecchiali. Claude Lelouch pense à elle dans "L'Aventure, c'est l'aventure" (1972). Elle complète également la distribution du film "La Gifle" de Claude Pinoteau (1974). 

A partir des années 1970, Nicole Courcel va surtout travailler à la télévision, avec des séries comme "Les Boussardel", "Madame Bovary", "Allô Béatrice !", où elle incarne une animatrice de radio inspirée de Macha Béranger, "La Milliardaire" de Jacques Ertaud, ou "Les Thibault". 

Elle a également connu plusieurs succès au théâtre comme "Le Cheval évanoui" de Françoise Sagan, "Les Sorcières de Salem" ou "Une journée particulière", version théâtrale du film d'Ettore Scola. L'actrice était également très engagée dans la lutte contre l'enfance maltraitée au sein de l'Association Enfant bleu. Nicole Courcel souffrait depuis plusieurs années "d'une maladie cérébrale", a précisé l'animatrice des Carnets de Julie sur France 3.

                                                               1948 - 1950

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                  DÉCÈS DE L'ACTEUR ITALIEN 

          BUD SPENCER                  1929  - 2016

L'acteur italien de western spaghetti Bud Spencer, connu pour ses duos au cinéma avec Terence Hill, est mort, lundi 27 juin 2016 à Rome, à l'âge de 86 ans, a annoncé sa famille. "Nous avons la grande tristesse de vous annoncer que Bud s'est envolé pour son dernier voyage", a écrit sur Twitter la famille, Pedersoli Carlo, le vrai nom de l'acteur né à Naples le 31 octobre 1929, commence par mener une double activité de nageur de compétition, il était membre de l'équipe italienne pour les Jeux Olympiques de Helsinki en 1952, et de Melbourne en 1956 et de figurant de cinéma.

En 1967, il est, sous le pseudonyme de Bud Spencer, le protagoniste, avec Terence Hill, d'un western-spaghetti : "Dieu pardonne, moi pas" (Dio perdonna..io no!). Le tandem est reconstitué deux fois par le même réalisateur, Giuseppe Colizzi. Mais ce fut avec "On l'appelle Trinita" (Lo chiamavano Trinita,1970), un western-spaghetti humoristique, qui élève au rang de vedette les deux hommes qui tourneront ensemble treize autres films. Il reprendra en solo son personnage de brave colosse au cinéma et dans des séries télévisées.

"Nous t'avons tant aimé", a sobrement réagi le président du conseil italien, Matteo Renzi, peu après l'annonce de sa mort.

           Une raison pour vivre, une raison pour mourir -1972 de Tonino Valerii  

                                                            1979

______________________Pierre Brasseur