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CINETOM
22 mars 2015

LOUIS JOUVET, LA VOIX DU MAÎTRE

            LOUIS JOUVET                             1887 - 1951   

             Comédien Français 

 
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Louis Jouvet est né le 24 décembre 1887 à Crozon dans le Finistère. D'un père limousin, entrepreneur de travaux publics et d'une mère ardennaise. Comédien inclassable, d'allure souveraine et pourtant familière. Sa distinction, le délié de ses interprétations, ses remarques à propos de la frontière qui délimite la scène et l'écran, son étonnante popularité l'ont propulsé en 1938 au troisième rang de notre box-office. Il cède le pas à Gabin et Fernandel, mais il devance Raimu.

Vite attiré par le théâtre, il partage son temps entre des études en pharmacie et des spectacles en province. Après son service militaire, il se présente à trois reprises au Conservatoire : trois fois recalé. Jacques Copeau qui venait de créer le Théâtre du Vieux-Colombier, engage Jouvet dans sa troupe où il cumule les fonctions de régisseur général, décorateur, assistant-metteur en scène et acteur.

Mobilisé en 1914, ce n'est qu'en 1919 que Jouvet rejouera au Vieux-Colombier des rôles dits de "composition". En 1923, il quitte Copeau et prend la direction de la Comédie des Champs-Elysées où il restera jusqu'en 1934 et fonde avec Gaston Baty, Georges Pitoëff et Charles Dullin le célèbre "cartel" : Union des animateurs de Théâtre d'avant-garde en France. C'est à cette époque qu'il joue son plus grand succès théâtral : "Knock" de Jules Romains.

En 1928, il fait la connaissance de Jean Giraudoux dont il montera "Siegfried", "Electre", "La guerre de Troie" n'aura pas lieu", "Ondine"....Il fait ses débuts à l'âge de 45 ans, au cinéma, en 1932 avec deux adaptations théâtrales : "Topaze" (1933) de Louis Gasnier et "Knock" (1933) de Louis Jouvet et Roger Goupillères.

Homme de grande culture et d'intense réflexion, il vénère entre cour et jardin Molière, Jules Romains et Giraudoux. Il leur a dédié son amour, ses rêves, une fidélité à perpétuité. Son affection pour Pagnol le décide à devenir Topaze, puis knock (comme indiqué précédemment). Le cheveu strict, la cravate neutre, les lunettes fulgurantes, il propose un cocktail de sollicitude narquoise et de menace réfrigérante. Sa réalisation enterre à jamais un premier "Knock", légué par le cinéma muet : le redoutable praticien, privé des intonations célèbres, n'était plus qu'une ombre incolore et insipide.

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Pagnol et Romains, c'est le Théâtre en majuscule : sûr et carré. La rencontre Jeanson-Jouvet aux portes des studios, outre qu'elle engendre une amitié à tout épreuve, offre à l'acteur les facettes d'un esprit brillant, impertinent, sur quoi glissent, fugitifs, les reflets gris-perle de la nostalgie. Le débit du comédien mitraille les caprices du dialoguiste, en disperse les rosseries, caresse les souvenirs alanguis.

Leur collaboration commence avec "Mister Flow" (1936) de Robert Siodmak. Les intrigues d'un escroc disert et d'une lady affranchie, tramées autour d'un avocat naïf, alimentent la verve de Jeanson et permettent à Jouvet de peaufiner un ébouriffant filou, à la langue bien pendue et au  torve coup d'oeil. Un peu trop verbeux, peut-être, ce qui nuit au mouvement de l'anedocte imaginée par Gaston Leroux. Le pli est pris, lorsque Julien Duvivier compose l'éventail de "Carnet de bal" (1937), Jeanson par l'intermédiaire d'un Jouvet mi-figue, mi-raisin concentre en un quart d'heure la sécheresse du chef de bande, son malaise face au passé, son amertume au rappel de fugitifs émois. Quinze minutes à peine, le temps de se souvenir et de murmurer quelques vers de Verlaine qui désormais ne lâcheront plus le tenancier romantique. Le personnage est cerné avec une légèreté de touche et d'accent qui laisse plus ou moins dans l'ombre les autres cavaliers du premier bal.

On retrouve Jouvet  incarnant un moine papelard qui trouble les échevines de "La kermesse héroïque" (1935) de Jacques Feyder aux côtés de Françoise Rosay, Jean Murat et Alerme. Jean Renoir, qui aurait aimé le voir camper dans "La Grande Illusion" le capitaine de Boeldieu, le dépeint ainsi lorsqu'il s'identifie au baron russe nonchalant et philosophe qui rejoint, détendu, son nouveau domaine, celui des "Bas-Fonds" (1936) (seul film qui réunit Jouvet-Gabin) :"Il s'aventure prudemment devant l'appareil dont il se méfie un peu. Mais, au cinéma comme au théâtre, il respecte les gens qui connaissent leur truc. C'est avec toute la dignité requise qu'il esquisse dans "La Marseillaise" (1937) de Jean Renoir la figure de Roederer. Quant à Marcel L'Herbier, il signe avec "Forfaiture" (1937), le remake d'un film américain tourné auparavant trois fois. Celle-ci fut porté à l'écran avec Lise Delamare, Victor Francen, Sessue Hayakawa et Louis Jouvet.

Il apprécia moins le kilt et les genoux dévoilés de l'évêque de Belford dans "Drôle de drame" (1937) de Marcel Carné. Il n'empêche qu'il a fixé dans les mémoires la scène où en compagnie de Michel Simon, il vante les mérites du canard à l'orange. Considéré comme un classique du cinéma français, il connut un demi-échec lors de sa sortie au cinéma. Prévert signe ici l'un de ses dialogues les plus fameux (les variations autour du mot "bizarre". L'année suivante, Jouvet avait accepté en 1938 de s'ébattre dans la pure comédie de boulevard en donnant la réplique à Elvire Popesco, Fernand Charpin, Josette Day et le jeune Robert Lynen pour "Education de Prince". Son flegme ironique respectueux s'accorda au mieux avec le brio de l'effervescente roumaine. C'est à cette occasion, qu'il livra une des clés de son art :"Dire juste. La talent vient après ou ça ne vient jamais...ça n'a pas d'importance : un type qui parle faux, c'est un infirme, un raté."       

1938. Après une incursion dans la Chine secouée de convulsions où il entraîne Jouvet, glacial espion du "Drame de Shangaï" de G. W. Pabst, Henri Jeanson qui n'aime guère les deux vedettes d'"Hôtel du Nord" de Marcel Carné se venge en écrivant un dialogue aseptisé pour Annabella et Jean-Pierre Aumont. Il cajole l'autre couple : Arletty, fleur de troittoir, Jouvet, souteneur à principes, la main vive et le coeur tumultueux, tenté de cueillir la fleur bleue mais qui se fait descendre un soir de 14 juillet dans l'hôtel en bordure du canal Saint-Martin, témoin de se algarades avec Madame Raymonde. Croquis exemplaire parce que son vulgarité d'un d'un de ces types de la pègre, drolatique, inquiétant et à double face dont le pullulement sur les écrans de l'époque trouble certains critiques et les ligues de vertu publique.

L'idée d'"Entrée des Artistes" de Marc Allégret appartient à Henri Jeanson qui demande à son ami d'assister à l'un de ses cours. Jouvet va donc entrer dans la peau du professeur Lambertin, son double d'une stricte élégance. Dans le voisinage de la rue de Madrid se développent les fraîches amours de François et d'Isabelle et les perfides calculs de Cécilia. Cependant en trois scènes essentielles : la classe de Lambertin, la visite à la blanchisserie, la péroraison, Jouvet emporte le morceau. L'ironie bienveillante vis-à-vis des élèves, l'insolence dévastatrice à l'égard des parents obtus, la conclusion du drame permettent au comédien de faire mouche en nuançant d'affection ses critiques, en persiflant deux imbéciles, en conseillant une dernière fois les élèves au seuil de la vie : ceux du film se confondant d'ailleurs avec ses propres étudiants.

Si le contrebandier au béret basque surprend dans "Ramuntcho" (1938) de René Barberis, s'il étonne en charretier de la mort conduisant, pâle ectoplasme, la sinistre cariole à la crête des nuages dans "La Charrette fantôme" (1939) de Julien Duvivier. S'il joue un peu à la va-vite les dévoyés de "La Maison du Maltais" (1938) de Pierre Chenal  et s'il se moque de lui-même et du film en caricaturant le chef de la police viennoise au temps de Schubert "Sérénade" (1939) de Jean Boyer, il triomphe dans "La Fin du jour" (1939) de Duvivier. Cabot adulé, Dom Juan sur le retour, voulant entraîner dans la folie sa dernière conquête, il sombre dans la démence solitaire et possédé. Rôle superbe, entièrement maîtrisé, aux antipodes de l'épave qui traîne son alcoolisme colonial dans "Untel père et fils" (1940) toujours de Duvivier, composition forcée qu'il rejetait avec horreur. Le film ne sortit qu'en 1945. Souvent policier, "L'Alibi" (1937) de Pierre Chenal, lui donne comme partenaire Erich Von Stroheim : leur affrontement vaut à lui seul le déplacement. 

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La Seconde Guerre mondiale s'achève. Cessent aussi les tribulations de Louis Jouvet. Le refus de se soumettre aux exigences allemande en matière de théâtre, sa décision de se soustraire aux propositions cinématographiques de la Continentale l'avaient contraint à quatre ans d'exil volontaire en Amérique du Sud. Jouvet se réinstalle non sans peine au théâtre de l'Athénée, rend hommage à Jean Giraudoux, disparu en montant "La Folle de Chaillot" et retrouve son compère Jeanson à qui le Paris de l'Occupation n'a guère été favorable (délation, poursuites, prison, interdiction, clandestinité). Après quelques hésitations l'un et l'autre ont l'idée de broder sur un vieux scandale lyonnais que Jeanson déterre avec délectation et qui va lui permettre d'écrire un de ses meilleurs scénarios.

Le titre du film choisi "Un Revenant" s'applique aussi bien au héros de l'histoire qu'à l'interprète renouant avec le passé. Une ville : Lyon. Un microcosme de bourgeois, de cloportes comme les qualifie la douairière, un jeune hurluberlu qu'on appelle alors un farfelu, une ballerine qui s'arrange pour passer agréablement son séjour à Lyon. Promenant sur tout cela un regard distancié, le directeur de la photographie de ballets venu dans sa ville natale déguster une vengeance à peine refroidie : à cause d'une femme trop aimée et mal aimante, il a échappé autrefois à une mort violente machinée par ceux qu'il croyait être ses amis.

Plus lisse que jamais, furtif et impitoyable, Jouvet salue et célèbre la ville de sa jeunesse, traque les coupables, les harcèle de chiquenaudes et de mots à l'emporte-pièce, dispose ses pièges et entre une misogynie à peine narquoise, amère à souhait. Prétexte à la scène finale dans la gare où les regrets se résorbent en fumée; où le passé s'anéantit comme la lettre que le comédien avait si bien détaillée entre sarcasme et mélancolie et que le vent éparpille, Jeanson enguirlande la promenade de Jouvet d'étincelants morceaux : les retrouvailles du revenant et de son assassin, les adieux de la femme inconstante à la bonne société lyonnaise et la dernière visite de la douairière qui livre tout vif le malicieux directeur aux confidences de l'admirable Marguerite Moreno.

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"Les amoureux sont seuls au monde" (1947) d'Henri Jeanson est aussi le titre d'une rengaine en forme de valse qui devient le leitmotiv d'un film volontiers sentimental, effleuré par une satire sans grande vivacité de la presse à scandales. Louis Jouvet, compositeur joué dans les grands concerts, marié à Renée Devillers, infaillible dans l'enjouement sucré et les larmes refoulées, aurait pu profiter des privautés à l'égard d'une jeune donzelle, jolie garce et excellente pianiste. Les barbituriques absorbés, les derniers accords s'étouffent et Jouvet n'a plus qu'à s'éloigner le dos rond sous les arbres d'autrefois. La petite musique de Jeanson s'épanouit dans le prologue avec la noce au restaurant et dans l'épilogue où le compositeur ravive sa tristesse en retrouvant les lieux de son bonheur défunt. Jouvet joue à merveille d'une gaieté un peu factice au début et se fond dans la grisaille finale qui estompe un tournant dans sa vie. Le reste du temps il paraît extérieur à l'anedocte.

"Copie conforme" (1946) de Jean Dréville et "Entre onze heures et minuit" (1948) de Henri Decoin, s'apparentent l'un à l'autre, le premier surtout, à un festival du comédien, Jouvet s'abandonne à son goût du déguisement, de la transformation, du canular à costumes. "Copie conforme" use avec habileté des trucages puisqu'un escroc de grande allure se sert d'un être d'une timidité maladive pour donner le change (le film devait s'appeler "Monsieur Alibi") et autoriser des contrefaçons de châtelain, de déménageur, de collectionneur et de représentant en boutons. Film voué à la technique délicate, à la verve intarissable, aux brusques oppositions de ton. Bulle de savon aux chatoyantes irisations, exemple du divertissement qui tente de séduire l'élite et le populaire et y parvient par instants, en dépit d'une certaine monotonie engendrée par le débit incessant de l'artiste.

Le postulat d' "Entre onze heures et minuit" repose sur la ressemblance d'un policier et d'un gangster qu'on découvre assassiné. L'enquêteur prend sa place pour identifier la victime et comprendre sa mort : il va vivre la vie d'un autre, qu'il aurait pu être. Un humour amer baigne cette histoire à la Pirandello, moins farce dans ses développements que "Copie conforme". La virtuosité du scénario force la virtuosité de l'acteur. L'une et l'autre sont admirables "A peine y sent-on l'effort et une tendance de demander à Jouvet de se caricaturer" (François Timmory, L'Ecran français).

"Lady Paname" (1949) de Henri Jeanson est fraîchement accueillie. Le scénariste-dialoguiste qui s'improvise réalisateur veut rendre hommage à la comédienne Suzy Delair à son apogée. Elle aspire à retrouver le triomphe du "Tralala" en entonnant "Moi, j'ai du tça" dans un milieu et à une époque bien définie : le démarrage des années 20 et le faubourg Saint-Martin. Jeanson écrit des dialogues à perdre haleine, il perd surtout pied dans la mise en scène, se querelle avec Jouvet dont le rôle de photographe anarchiste et barbichu s'éfface devant celui de la trépidante, scintillante et renâcle Suzy. Ainsi prend fin à une féconde collaboration entre deux hommes pour qui le théâtre tout son prestige et dominait le cinéma.

En a-t'on assez parlé de l'aversion que Jouvet entretenait vis-à-vis des films. On a rappelé que le grand metteur en scène avait refusé catégoriquement à Cavalcanti de jouer à la fin du muet "La jalousie du barbouillé", allant jusqu'à rétorquer : "Qui sait si je ne coulerais justement pas mon théâtre en faisant l'idiot sur l'écran." Peu de temps avant sa mort il confiait pourtant à Guy Lefranc : "Crois-tu que je serais devenu ce que je suis s'il n'y avait pas le ciné ?". Il rêvait aussi de mettre en bobines Tartuffe, Dom Juan, L'Avare, sans oublier "L'école des femmes", projet effleuré en 1941 mais étouffé dans l'oeuf.

Au fil du temps, il avait reconnu que "le cinema est un puissant rameau greffé sur le tronc robuste et millénaire du théâtre" et que celui-ci "doit beaucoup au cinéma qui a étendu la quantité du public des spectacles et qui a permis à tant d'acteurs de la scène d'éviter les dangers de la crise". S'il s'est toujours interdit d'aller se contempler : "Il n'y a que les singes qui aiment à se regarder", il s'est montré lucide en 1946 à propos des accords cinématographiques Blum-Byrnes ; "Désormais le public va subir des habitudes étrangèrent qui l'encourageront à une paresse d'esprit avilissante. Notre répertoire dramatique, nos films sont le témoignage de notre civilisation, de notre culture. Le méconnaître, c'est abdiquer sa qualité de français..." Que dirait-il aujourd'hui ?

A la fin de sa vie, il a repris "Knock" (1951). Il tolérait mal que son metteur en scène, le jeune Guy Lefranc, discutât sa conception du film, à vrai dire statique. La scène ou Marguerite Pierry décrit autour du docteur une sorte de danse voluptueuse  le plongea dans la perpléxité. Représentée pour la première fois le 15 décembre 1923 dans une mise en scène et des décors de Louis Jouvet. Comme indiqué précedemment, Jouvet avait débuté au cinéma en 1933 dans "Knock". Le producteur Jacques Roitfeld avait envisagé de confier la réalisation à Jean Grémillon de "La noce des quatre jeudis" (titre provisoire du film "Une Histoire d'amour" (1951), mais celui-ci exigeant près de trois mois de tournage, le producteur renonça au grand dam de Jouvet, qui aurait souhaité travailler avec Grémillon. C'est alors que Jouvet suggéra de faire appel à Guy Lefranc, qui l'avait dirigé dans "Knock", son précèdent film. Les deux hommes s'étaient en effet bien entendus, en dépit des tensions entre le comédien et le cinéaste, ce dernier ne filmant pas la pièce de Jules Romains telle que Jouvet l'avait mise en scène au théâtre. Le tournage eut lieu en juillet 1951. 

Très fatigué, Jouvet, dont le coeur était malade, se reposait entre chaque prise mais fit pourtant, un jour, une syncope qui interrompit le travail. Le film terminé dévut août, Jouvet partit se reposer avoir donné rendez-vous à Michel Audiard et Guy Lefranc pour leur prochaine collaboration, un "Don Quichotte". De retour au théâtre de l'Athénée pour diriger les répétitions de "La puissance et la gloire", d'après Graham Greene avec Monique Mélinand, sa dernière compagne, et la petite Françoise Dorléac âgée de 9 ans, il succombe d'un accident cardiaque dans son bureau de l'Athénée, le 16 août 1951

 

      

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Louis Jouvet - L'Alibi

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Hotel du Nord (Louis Jouvet - Arletty) 1938 - 

 

 

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Micheline Francey dans "La charrette fantôme" (de Julien Duvivier, 1939)

     

  

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"Quai des orfèvres" par Bertrand Tavernier (version longue) - Printemps du polar - ARTE

  

 

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