DECES DE L'ACTRICE FRANCAISE

             PERRETTE PRADIER                    1938 - 2013

La comédienne française Perrette Pradier est décédée le 16 janvier 2012, à l'âge de 75 ans. Opérée d'un anévrisme il y a un mois, c'est dans sa maison de convalescence de Rueil-Malmaison qu'elle s'est éteinte à la suite d'une crise cardiaque.   

De son véritable nom Perrette Marie Mathilde Chevau, elle était née le 17 avril 1938 à Hanoï au Vietnam. Ses débuts au cinéma dans "Les Scélérats" (1959) de Robert Hossein qu'elle retrouve quelques années plus tard dans  "Le Jeu de la vérité". Sa gouaille lui permet de donner la réplique à Gérard Barray et Mylène Demangeot dans les deux films de Bernard Borderie : "Les Trois Mousquetaires" (1961). Duvivier lui donne le premier rôle féminin dans "La Chambre ardente" (1961) aux côtés de Jean-Claude Brialy et Claude Rich.

Du côté américain, elle fut l'une des partenaires principales de Gregory Peck et Anthony Quinn dans "Et vint le jour de la vengeance" (1963) sous la direction de Fred Zinnemann. En rentrant en France, Perrette Pradier joue avec Fernandel (Blague dans le coin), Frederick Stafford et Mylène Demangeot dans "Furia a Bahia pour OSS 117" (1965) d'André Hunebelle.

Perrette Pradier était surtout connue pour avoir été l'une des grandes dames du doublage. On se souviendra notamment de sa voix à dans "Les Aventures de Bernard et Bianca" des studios Disney avec la  voix de Me Médusa, celle de Julie Andrews dans "Victor Victoria", mais aussi dans les séries télévisées américaines telles que "Drôles de dames".

Elle avait été aussi l'une des figures emblématiques du petit écran avec des jeux télévisés tels que "L'académie des Neuf" animé par Jean-Pierre Foucault mais aussi "Les Jeux de 20 Heures" aux côtés de Jean-Marie Proslier, Anne-Marie Carrière ou Maître Capello...Opérée d'un anévrisme il y a environ un mois, c'est à Rueil-Malmaison dans sa maison de convalescence qu'elle s'est éteinte des suites d'une crise cardiaque dans la nuit de mardi à mercredi.   

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         DECES DU CINEASTE JAPONAIS  

         NAGISA OSHIMA                     1938 - 2013

Nagisa Oshima, réalisateur japonais du film qui fit scandale "l'Empire des Sens" et du drame de guerre "Furyo", est décédé mardi 14 Janvier 2013 dans l'après-midi près de Tokyo à l'âge de 80 ans, a-t-on appris auprès de sa famille."Mon père est mort calmement", a déclaré à l'AFP son fils cadet Arata."Il était avec les membres de sa famille, sa femme Akiko et son fils aîné Takeshi. Je n'étais pas là. Mon père était à l'hôpital depuis l'année dernière et il est mort d'une infection pulmonaire", a-t-il précisé. Il était le 3 mars 1932 à Kyôto.

La carrière cinématographique d'Oshima a véritablement commencé dans les années 1960 avec une série de films sur des thèmes politiques, qui ont établi sa réputation.Plusieurs de ses oeuvres abordent les questions entourant la discrimination ou les limites de l'acceptabilité sociale.C'est dans cette dernière catégorie que se classe "La corrida de l'amour" (film connu en France sous le titre "L'Empire des Sens"), une oeuvre érotique produite avec une société française qui a fait scandale au Japon en 1976.

Ce film raconte l'histoire, à Tokyo dans les années 1930, du propriétaire d'une auberge et de la servante, relations qui dégénèrent en violences sexuelles. La relation du couple évolue pour inclure des éléments de sadisme et de masochisme.

Le réalisateur, violemment critiqué dans son pays pour ce fil jugé obscène, a été ensuite récompensé par un prix de la mise en scène au Festival de Cannes en 1978 pour "l'Empire de la passion", une autre co-production française sortie cette année-là.Nagisa Oshima a par la suite renforcé sa stature de réalisateur international avec "Merry Christmas, Mr Lawrence" (sorti en France sous le titre "Furyo"), dans lequel la star du rock David Bowie tient un des principaux rôles aux côtés de Takeshi Kitano, aujourd'hui devenu l'un des metteurs en scène nippons les plus honorés à l'étranger, et le compositeur Ryuichi Sakamoto qui a aussi signé la musique de ce long métrage.

Le film décrit les relations changeantes des hommes dans un camp japonais de prisonniers de guerre durant la Deuxième guerre mondiale.

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