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CINETOM
27 octobre 2012

CHRISTIAN-JAQUE, L'HOMME AUX MULTIPLES RÉUSSITES

                    CHRISTIAN-JAQUE                     1904 - 1994

                Cinéaste, Dialoguiste Français               

        

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Le cinéaste français Christian-Jaque est né le 4 septembre 1904 à Paris 18ème. De son véritable nom : Christian Maudet, ses études le conduisirent aux Beaux-Arts où il fit la connaissance de son ami Jacques Chabraison. Avec celui-ci, il put entrer comme affichiste chez "First National" et chez "Erka Prodisco" deux maisons cinématographique. 

C'est à cette même période, qu'il se décide à prendre à un pseudonyme en reliant par un trait d'union son prénom à celui de son ami. Au retour du service militaire, le réalisateur Henry Roussell leur propose les décors du film "Une Java", qu'il supervise. Leur travail ayant plus, André Hugon et Julien Duvivier s'assurent leur collaboration. Jacques Chabraison va bifurquer, Christian-Jaque décore neuf films de Hugon et trois de Duvivier. Dans le même temps, il s'initie au journalisme, Crée la revue "Cinégraphe" et en 1932 passe derrière la caméra en signant son premier film "Bidon d'or" (1932)  

Christian-Jaque aura tourné en huit ans, trente-deux films, aura contribué à faire de Fernandel, un grand acteur et réussir à la fin de la période d'avant-guerre. Avant de devenir un film, "Le Père Lampion" (1934) fut d'abord une comédie gaie en 3 actes et 6 tableaux de Jean Kolb et Léon Bélières, crée au "Nouvel ambigu" à Paris, le 1er février 1928. "Compartiment de dames seules" (1935) est le troisième long métrage du cinéaste, qui était sous contrat dans les studios de Joinville pour la filiale française de la Paramount. Celui-ci aura signé deux autres adaptations de pièces co-écrites par Maurice Hennequin : "La Sonnette d'alarme" (1935) et "On ne roule pas Antoinette" (1936), co-réalisé  par Paul Madeux. Très souvent sollicité par Christian-Jaque, l'acteur Armand Bernard avait incarné Robert de Mérinville dans "Compartiment de dames seules". 

"Un de la légion" (1936) fut le premier des six films que Fernandel tourna avant guerre sous la direction de Christian-Jaque (Les extérieurs furent tournés à Marseille, Sidi-Bel-Abbès et différents sites d'Afrique du Nord. Une authentique compagnie de Légion prêta son concours, ce film permit à Fernandel d'avoir très grand succès et de devenir un acteur confirmé, il sera suivi la même année de "Josette" (1936) (tournage entre Fernandel et sa fille Josette); puis vint le tour de "François 1er" (1936) qui pulvérisa les recettes du précèdent, le scénario et le découpage furent conçus en un mois par Paul Fékété. Christian-Jaque déclara :"Depuis sa sortie "François 1er" continue d'être exploité dans le monde entier. Il échappe au temps, aux courants cinématographiques. Sur le plan comique je n'ai sans doute pas fait mieux." Durant les années 60, Christian-Jaque et Fernandel envisagèrent de tourner un remake de ce film en couleur et pour grand écran. Ce projet ne  pu aboutir... 

Il y eut aussi "Les Dégourdis de la Onzième" (1937) avec Fernandel, André Lefaur, Saturnin Fabre, Pauline Carton et Ginette Leclerc. Dans son livre de souvenirs, "La suite à l'écran" (Institut Lumière/Actes Sud, 1993), le scénariste Jean Aurenche, pourvoyeur de gags et de péripéties diverses avec son ami Jean Anouilh, alors débutant lui aussi, remarquait : "J'aime beaucoup "Les Dégourdis..." : histoire très amusante où les acteurs sont merveilleux (...). On nous a quand même obligés à dégrader, par rapport à la pièce, les personnages de Saturnin Fabre et peut-être même de Lefaur. La censure était d'une bêtise féroce. La satire ne devait pas dépasser le grade de capitaine ou de colonel." 

En 1938, Christian-Jaque adapta le roman de Jacques Perret : "Ernest le rebelle" (1938), avec le concours de Jacques Prévert, qui ajouta à plaisir démesure, "mauvais goût" et procédés de farce. Le film à décors exotiques et colonial, fut tourné dans la région niçoise. Robert Le Vigan y campe un extravagant tyran sud-américain. Fernandel chanta deux chansons, "Ernestito" et surtout le célèbre "Ma Créole". 

Dans "Raphaël le tatoué" (1939) (connu également sous le titre de "C'était moi", on peut signaler l'apport du scénariste Jean Nohain (36 Chandelles), caractérisé par la prolifération des personnages secondaires fortement typés et destinés à d'excellents acteurs de second plan, solides, inventifs, intervenant l'un après l'autre avec bonne humeur dans une succession de scènes cocasses autour de Fernandel : Armand Bernard, Raymond Aimos, Madeleine  Sologne, Jean Brochard, Jean Temerson... 

A cette même période, Christian-Jaque réalisa l'un de ses meilleurs films : "Les Disparus de Saint-Agil" (1938), tiré du roman de Pierre Véry avec dans les rôles principaux : Erich Von Stroheim, Armand Bernard, Robert Le Vigan. Quant aux trois jeunes comédiens qui seront révélés par leurs prestations réciproques sont Marcel Mouloudji, Serge Grave et Jean Claudio. La confection à toute vitesse des vaudevilles et des mélos a fait de Christian-Jaque, un excellent technicien dont Sacha Guitry a su se servir pour "Les perles de la couronne". 

A la veille de la guerre, le prestige du cinéaste s'est affirmé et son film "L'Enfer des Anges" (1939) devait figurer à l'affiche du premier Festival de Cannes. La déclaration de guerre anéantit tout cela et interrompit le film d'espionnage maritime qu'il avait commencé : "Tourelle trois", et dont il ne reste rien. "L'enfer des anges" ne sortit qu'en 1941 sur les écrans parisiens. Les temps avaient changé, certaines évocations paraissaient de mauvais goût et, orchestré par la critique, le succès du film fut moyen. Il fallait oublier que le sujet avait été inspiré en partie par les campagnes de Paris-Soir, écrites par Alexis Danan et consacrées à l'enfance malheureuse. A noter la présence de Bernard Blier, Jean Brochard et Jean Tissier, mais aussi de jeunes habitants de la rue de la Sablonnière où furent tournés les extérieurs, dont les apparitions furent sans lendemain. 

Au début de l'Occupation, Christian-Jaque est l'un des premiers à être sollicité et à retravailler. Il signe alors "L'Assassinat du Père-Noël" (1941) où, de nouveau en compagnie de Pierre Véry, il ressuscite les féeries et la magie de l'enfance. Commencé en extérieurs à Chamonix, le 15 février 1941, ce premier film de la Continental, société de production allemande installée à Paris, marqua la reprise du travail dans les studios français. L'occupant avait convoqué un certain nombre de réalisateurs, dont Christian-Jaque, et leur avait mis le marché en mains. S'ils refusaient de travailler pour la Continental, les maisons de productions françaises seraient condamnées à une inactivité totale. Il fallut se décider et mettre en chantier ce film avec Harry Baur, Renée Faure, Raymond Rouleau, Robert Le Vigan, Fernand Ledoux et Jean Brochard. Après coup, on découvrit des intentions cachées dans le dialogue de Charles Spaak : la France en léthargie, le Sauveur qui doit la réveiller, tout un nouveau symbolisme de la Belle au Bois Dormant. Reste à savoir si les allusions furent bien perçues par le spectateur de 1941... 

Avec "Premier Bal" (1941), Christian-Jaque et Charles Spaak semblent avoir voulu retrouver l'esprit et le rythme des comédies américaines d'avant-guerre ...Le cinéma français était alors sevré de films en provenance des Etats-Unis. Artisan habile et éclectique, Christian-Jaque nuançait ici sa palette qu'il affinera en touches plus sombres, deux ans plus tard, avec "Voyage sans espoir" (1943) qui n'est autre qu'un remake des "Amours de minuit", réalisé en France en 1930 par Augusto Genina et dont le producteur Roger Richebé avait conservé les droits. Pierre Mac Orlan travailla à cette nouvelle version, en y introduisant des touches du "fantastique social" qui imprégnait déjà son roman "Le Quai des Brumes" : on peut d'ailleurs trouver des ressemblances entre le personnage de Simone Renant, vêtue d'un ciré noir, et celui de Michèle Morgan dans le film de Marcel Carné. Jacques Siclier, dans son livre "La France de Pétain et son cinéma" (Edition Henri Veyrier, 1981) souligna cette filiation en parlant, à propos du film de Christian-Jaque, de "réalisme poétique" retrouvé. Selon lui, le cinéaste aurait cherché à recréer "l'atmosphère des films d'avant-guerre empreints de pessimisme, au grand dam de la censure, qui n'y vit que du feu..."

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Christian-Jaque obtint un vif succès avec "La Symphonie Fantastique" (1941), également tourné sous l'Occupation avec une pléiade d'acteur :  Jean-Louis Barrault (Hector Berlioz), Renée Saint-Cyr, Lise Delamare, Jules Berry, Bernard Blier, Louis Salou, Pierre Dux, Louis Seigner, Noël Roquevert et Julien Bertheau.  Le cinéaste tourna "Carmen" (1944) pendant neuf mois dans les studios romains. La première du film eut lieux à Paris, le 8 août 1944, pendant que les convois militaires allemands quittèrent précipitamment la capitale. Ce fut Viviane Romance qui incarna la belle Carmen et Jean Marais dans celui de Don José.     

Sa virtuosité éclata dans l'attaque de la diligence, mais avec la complicité de Jacques Prévert il allait dans l'hiver de 1944, réussir son film le plus chargé de poésie : "Sortilèges" (1945), d'après le roman de Claude Boncompain. C'est à  la Libération que Christian-Jaque présente "Boule de Suif" (1945)pleine d'allusions à l'Occupation et d'une verve corrosive. A noter la prestation de Micheline Presle, Louis Salou, Alfred Adam, Berthe Bovy et Jean Brochard. "Un Revenant" (1946) permet au cinéaste épaulé par Henri Jeanson, d'évoquer dans ce film interprété principalement par Louis Jouvet, une satire sur la bourgeoisie lyonnaise. C'est Christian-Jaque qui pouvait se vanter d'avoir réalisé le film qui fut le plus long métrage français de l'époque et obtint un succès rare : "La Chartreuse de Parme" (1947). Ce fut Gérard Philipe qui incarna  le jeune ecclésiastique Fabrice del Dongo du célèbre roman de Stendhal. 

Le film "D'homme à hommes" (1948) remporta un immense succès lors de sa sortie en octobre 1948. Selon Jacques Lourcelles (in "Dictionnaires des Films", Ed. Robert Laffont,1992), Christian-Jaque a trouvé là "l'occasion d'exprimer, comme il le fera plus tard dans "Si tous les gars du monde" (1956) (avec Jean-Louis Trintignant et Georges Poujouly), ses idéaux humanitaires et sa confiance naïve, mais sincère dans le progrés moral de l'homme. Il a cherché à montrer ici, à travers l'histoire de la naissance de la Croix-Rouge, la concrétisation d'une parcelle infime et pourtant bien réel de cette grande utopie : la paix universelle." "Souvenirs Perdus" (1950) permit au cinéaste de s'engager dans un film à sketches,  d'un nombre importants de comédiens (Edwige Feuillère, Pierre Brasseur, Bernard Blier, Yves Montand, Gérard Philipe, Daniele Delorme, François Périer, Suzy Delair, Armand Bernard) et de scénaristes réputés (Jacques Prévert, Pierre Prévert, Pierre Véry et Henri Jeanson).                         

                                                                      1932   

     

                                   

     

  

    

                              

     

                                                                1936

                                   

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                                Christian-Jaque - Jean Marais

        

                                             

                                         

     

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Tourné en décors naturels à Tiersee dans le Tyrol puis au Franstudio de Joinville Le Pont, "Barbe-Bleue" (1951), qu'a tourné Christian-Jaque en Gévacolor, procédé belge dérivé de l'Agfacolor allemand dont les teintes n'ont pas résisté au temps qui passe... Ce fut Cécile Aubry qui donna la réplique à Pierre Brasseur et Jean Debucourt. Le début des années 50, c'est aussi le prolongement aux films à Sketches, comme ce fut le cas pour "Souvenirs Perdus". Cette vogue du film à Sketches était en France à son apogée. "Adorables Créatures" (1952) est aisément assimilable à cette série puisque chaque histoire est différente...  Le personnage incarné par Daniel Gélin étant le seul fil conducteur. Christian-Jaque signa par la suite deux autres participations à des oeuvres du genre avec "Destinées" (1953) et "La Française et l'Amour" (1960) avec une pléiaide d'acteurs à chaque fois.  Il faut noter qu' "Adorables créatures" fut violemment critiqué par les "Cahiers du Cinéma". Selon le témoignage de Christian-Jaque qui connut Martine Carol durant le tournage et l'épousa peu après, le rôle tenu par l'actrice dans le second sketch fut sans doute l'une des créations les plus proches de sa véritable personnalité.

Cette nouvelle période qui s'offre à Christian-Jaque est aussi celle de l'actrice Martine Carol pour laquelle il déploie  tous les artifices de sa technique et le brio de son savoir-faire dans des films qui ne sont finalement que de somtueux écrins où se blottit la vedette. Tantôt fille de pape et tantôt courtisane grecque, héroïne de Zola et favorite royale. Martine Carol promène d'ébouriffante toilettes, son air gavroche, sa beauté et son incontestable bonne volonté dans les colonnades italiennes de "Lucrèce Borgia" (1952).

On peut lire dans l'ouvrage "Noir&Blanc" de Raymond Chirat et Olivier Barrot (Editions Flammarion) : Christian-Jaque et Martine Carol devenue Lysistrata se sont réservés une bouffonnerie athénienne. Péplums et cothurnes, temples à colonnades. Une grecque piquante, dégoûtée des combats, convaine ses amies de faire la grève de l'amour tant que la paix ne sera pas revenue. Argument voulu pétillant pour lequel l'actrice commence à confondre la légèreté des mots, des gestes, des situations avec un abattage vulgaire et une pointe de cabotinage.

Ces défauts ne vont guère s'atténuer avec les trois films à grand spectacle et à gros budget que met rapidement en chantier Christian-Jaque. "Lucrèce Borgia" échantillone les divers époux de la fille du pape, traverse des orgies conventionnelles, des cachots à torture, de magnifiques paysages et permet à Martine Carol, laquée, polie, offerte comme tendre gibier, de se tremper de nouveau dans des piscines de marbre : bains qui font loucher les spectateurs de plaisir. "Madame Du Barry" (1954) récapitule dans des envols de robe à paniers la galante destinée de la dernière favorite de Louis XV.  Le film devient une succession de scènes de revue où les petits appartements du Parc aux Cerfs mènent à l'échaffaud en passant par la Galerie des Glaces. Décors et costumes luxueux. André Luguet n'en revient pas d'être roi de France, et en comtesse versaillaise Martine se dépense en oeillades, en décolletés s'essaie à nuancer son jeu -mais le texte a de la lourdeur -pour paraître dramatique dans les scènes finales. Le film fut critiqué pour sa légéreté. 

Enfin "Nana" (1954). La petite coupeau est remise à l'écran après Jean Renoir. Les crinolines frétillent : harnachée de la plus provocante façon, "Nana" ne peut que bouleverser le solennel Charles Boyer Comte Muffat, qui finit par l'étrangler. Entorse au roman, mais pouvait-on imaginer Martine en proie aux pustules d'une maladie honteuse?.  Le cinéaste Christian-Jaque aura mise en scène une utlime fois son épouse et actrice Martine Carol dans "Nathalie" (1957). Il aborde la comédie avec Brigitte Bardot dans "Babette s'en va-t'en guerre"( 1959), Martine Carol avait refusé le rôle que devait tourner Roger Vadim. Ce fut le producteur Raoul Lévy qui sollicita Christian-Jaque pour le réaliser. C'est l'une des premières fois que l'on traita sur le mode humoristique la période trouble de l'Occupation. Il trouve l'idée génial de réunir Fernandel et Toto avec "La Loi c'est la loi" (1958). Pour "La Française et l'Amour" (1960), on peut voir dans le champ de la caméra de Christian-Jaque, Annie Girardot et François Périer dans l'un des Sketches : "Le Divorce", sur un scénario de Charles Spaak.

En 1961, Christian-Jaque adapte la célèbre pièce de Victorien Sardou et d'Emilie Moreau, "Madame Sans-Gêne" (1961) avec Sophia Loren, qui incarne avec brio la pittoresque blanchisseuse promue grande dame de France.  La venue de la "Nouvelle Vague" influence le cinéaste dans sa décision de ralentir le nombre de tournage. En 1962, il tourne "Les Bonnes Causes" (1962) avec Bourvil, Marina Vlady et Pierre Brasseur, enchaîne avec "La Tulipe noire" (1963). (On peut lire sur "Images et Loisirs" 218/24) qui se présente comme une variation sur plusieurs thèmes chers aux coeurs des cinéphiles : le justicier masqué, doublé ici d'un sosie parfait au point que certaient aient cru à la géméllité des héros. En 1985, Christian-Jaque devait résumer au quotidien "Libération", les motivations de son cinéma : "J'ai été l'artisan d'un cinéma essentiellement populaire. Je m'en glorifie et je suis fier du mot, plus juste peut-être que celui de commercial. Vous savez, il y a des gens qui ne sont pas faits pour le cinéma à messages. Ce fut mon cas. J'ai seulement avec modestie, voulut apporter en 100 films, un peu de joie ou de ciel bleu."

En 1964, Christian-Jaque réalise un film insolite, un mélange de comédie dramatique sur fond d'Occupation. L'action du film "Le Repas des Fauves" se déroule en temps réel. Ce fut la treizième collaboration entre Christian-Jaque et Henri Jeanson. Par certains aspects, le scénario du film semble une variante de celui de "Boule de Suif", qu'ils avaient co-signé en 1945, et dont certains élements ou thèmes sont repris ici : la France en guerre, l'occupant allemand, et ce groupe de convives, en majorité prêts au pires compromis, le tout peint avec l'humour caustique de Jeanson. Un exemple : "Voilà pourquoi la France a le foie malade", s'exclame le docteur, alors que quelqu'un apporte de la fine, de marché noir bien sûr. "C'est pas à Vichy qu'elle se remettra! remarque un autre invité... 

Parfois, il y eu des films abandonnés "Marco Polo", d'autres suspendus comme "Don Camillo et les Contestataires" (1970) parce que son vieil ami Fernandel était mourant. C'est aussi en 1971, que le cinéaste réunit Brigitte Bardot et Claudia Cardinale dans "Les Pétroleuses" dans un "western-camembert. L'entente entre les deux actrices fut excellente, même si en grandes professionnelles elles sont vraiment combattues pour les scènes de bagarre!.

Christian-Jaque décède d'une crise cardiaque le 8 juillet 1994 à Boulogne-Billancourt, il repose au Cimetière du Père-Lachaise.

 

 

                                               

                

    

      

                               

 

                

 

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                                                        LUCHINO VISCONTI

 

           

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