1966 : La rencontre avec Antoine, ils enregistrent : “Oh yeah”, six mois au top ! Nous sommes derrière les premiers tubes d’Antoine, sa garde rapprochée quoi… Les tournées se succèdent dans la tourmente, les kilomètres aussi, c’est les premiers “cheveux longs” en France, angoisse de nos parents…
1967 : Changement de cap, ça y est c’est décidé, on délire tellement entre nous que nous décidons de faire sur scène ce que nous faisons normalement dans la vie : les Charlots… et après mûre réflexion, ce sera notre nom de scène. Coup dur, Donald doit partir à l’armée…. C’est le frère de notre producteur qui lui succède, Jean-Guy Fechner. A partir de là mes amis je passe l’overdrive…
1967 : Une parodie d’Antoine devient le célèbre “Chauffe Marcel” (cité plus tard par Jacques Brel ) La même année s’enchaîne des titres originaux et des pastiches, genre inédit à l’époque, où Gérard brille particulièrement. Les imitations hilarantes font mouche… C’est : “Elle a gagné le yoyo en bois du Japon avec la ficelle du même métal”, puis “Hey Max”, une parodie de “Hey Jo” chanté alors par Johnny… qui nous fait partager l’Olympia et les tournées.
De 67 à 71…. “Paulette la reine des paupiettes”, “Merci Patron”, “Albert le contractuel”, “Les play bois”, “Berry Blues”, “Sois érotique”, “Si tu ne veux pas payer d’impôts”, “Sur la route de Penzac”… Les titres et les albums s’enchaînent : “Les Charlots chantent Boris Vian”, “Les Charlots au Caf’conc”… “La Biguine au biniou”, etc.
1970 : Le cinéma n’aurait pas pu se passer de nous… un premier film avec Francis Blanche : “La grande java” et c’est la rencontre avec Claude Zidi avec lequel nous allons encore faire quatre films. Personne n’imagine alors que nous allons faire plus de cinquante millions d’entrées en France sur la totalité de nos films… et être doublés en japonais, allemand, indien ou chinois !
1971 : “Les bidasses en Folie”. Luis Rego décide de faire sa route en solitaire. On ne s’occupe pas des signaux, on met le charbon ! On enchaîne les films à quatre : Jean, Phil, Gérard et Jean-Guy…
1972 : “Les fous du stade”, “Les Charlots font l’Espagne”
1973 : “Les Charlots mousquetaires” tomes 1 et 2 : “A nous quatre cardinal…”, “Les Charlots en folie”
1974 : “Le Grand Bazar”, “Les Bidasses s’en vont en guerre”
1975 : “Bons Baisers de Hong-Kong”. Jean-Guy Fechner quitte le groupe, nous voilà trois, Jean, Phil Gérard… (prononcer : “j’enfile Gérard…”)
1977 : “Les Charlots en délire”
1978 : Au théâtre c’est “La Cuisine des Anges”
1979 : “Et Vive la Liberté”
1980 : “Les Charlots contre Dracula”. Un tour de chant insubmersible créé sous De Gaulle… Parallèlement nous signons chez Barclay et reprenons les galas que nous avions délaissé pour le cinéma, et c’est “Chagrin d’labour”, une parodie de “Chagrin d’amour”, premier rap français, suivi du fameux “Apérobic”, un pastiche de l’émission télé de Véronique et Davina.
1982 : “Le Retour des Bidasses en Folie”
1983 : “Charlots Connection”
1984 : France 2 : Nous succédons à Michel Drucker le temps d’un hiver, les samedi soirs en direct du pavillon Gabriel : “Demain c’est Dimanche”
1985 : “C’est trop c’est trop” suivi d’un album de parodie des tubes de l’année : “Parod’hits parade” avec “Elle a la bouche camembert”
1986 : “Fesse en rut majeur”, un album de chansons paillardes au son et aux mots actuels… On ne pouvait s’en empêcher !
2008 : Un petit break de vingt années ramène en studio Gérard et Jean, la base intellectuelle fondatrice du groupe, pour revisiter les tubes et au passage s’amuser sur nos âges… tendres, avec un slam évocateur : “T’as les sixties” et dans la série “Les Charlots témoins de leur temps” nous enregistrons “Le blues du fumeur”…
2009 : C’est la rencontre avec le spectacle “Age Tendre”, émotion et plaisir garantis…